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Rachat du club


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Posté(e)
il y a 8 minutes, Vistule a dit :

Ce forum anti-Soucasse servira donc de preuve à Jeff pour demander des soussous aux prud'hommes :ninja:

Quand il veut, il restera dans ma mémoire avec arrivage les mecs les plus bidons aux affaires dans un domaine sont ils ne connaissent rien. 

Posté(e)

Sadran a quand même gardé ça :

Restauration et Hospitalité

La restauration et l'hospitalité (réception VIP) ont été déléguées à la société NEWREST, représentée sur le site du Stadium par Thierry Gomez.

Posté(e) (modifié)
Il y a 6 heures, spidav32 a dit :

Intéréssant :) 

 

La suite à dérouler 

Très intéressant 

 

Cardinale a l’air de vraiment savoir où il met les pieds et d’avoir la tête sur  les epaule

enfin sur le foot européen du moins

Car est ce que le Tef est le club qui reflète cette conjoncture  ?

pas si sûr vu le manque de ferveur 

 

Mais bon assez réconfortant tout ça 

Modifié par simba
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Posté(e)

Toulouse Football Club est officiellement entré dans une nouvelle ère ce lundi 20 juillet. Olivier Sadran, président et propriétaire du club toulousain depuis 2001, a passé la main et vendu 85% des parts du club aux Américains de RedBird Capital Partners, qui devient donc actionnaire majoritaire. La Dépêche du Midi a pu échanger avec son président et fondateur, Gerry Cardinale, nouveau propriétaire des Violets. Voici son interview.

Pourquoi avoir choisi Toulouse et le TFC ?

 

Nous avons passé de longues années à regarder les opportunités d’investissement que proposait le football européen. Nous avons étudié un certain nombre de clubs, dans plusieurs pays du continent, et nous avons choisi le Toulouse Football Club pour notre premier investissement sur ce marché. C’est un club qui a fait ses preuves, avec un héritage iconique, dans une ville qui l’est tout autant et qui est importante en France, le tout dans un championnat national qui fait ce qu’il faut pour que ses clubs réussissent au niveau européen. Toutes ces raisons nous font dire qu’il y a au TFC un très gros potentiel de réussite et d’évolution au très haut niveau.

 

Le club dispose d’une base de supporters très loyaux, et c’est aussi quelque chose que nous apprécions, comme le fait que le club soit engagé dans la vie de la communauté toulousaine. Ce sont toutes ces choses-là que nous prenons en considération avant d’investir dans un club de sport. Je voudrais aussi souligner qu’Olivier Sadran, qui va rester avec nous au conseil d’administration, a fait un excellent travail durant presque 20 ans à la tête du club. Maintenant, c’est à nous de faire passer au TFC un nouveau cap.

Quand ont commencé les négociations pour le rachat du club ?

Nous avons rencontré Olivier Sadran il y a un an environ, et nous avons entretenu les discussions avec lui depuis cette rencontre.

C’est la première fois sur la scène sportive que vous vous exportez en dehors des États-Unis, comment l’abordez-vous ?

Nous devons être conscients effectivement que nous avançons sur un terrain qui nous est un peu plus étranger. Ce n’est pas l’Amérique du Nord, mais la France. C’est pourquoi nous comptons travailler main dans la main avec nos futurs partenaires, c’est comme ça que nous voyons les choses. C’est important dans ce contexte qu’Olivier Sadran garde un pied dans le club avec nous, et c’est pour ça aussi que nous sommes ravis des très bons échanges que nous avons eus avec les élus locaux. Nous avons beaucoup à apprendre et nous le savons. Nous mesurons aussi le privilège qui est le nôtre, en tant qu’Américains, de pouvoir investir dans un club français et d’être aussi bien accueillis, que ce soit par la ville de Toulouse, ou par les supporters, qui nous ont déjà fait parvenir des messages très chaleureux. Cela nous a touchés. Il ne faut pas qu’on le perde de vue. C’est notre objectif.

Vous parlez d’un club à très haut potentiel, quels sont concrètement les objectifs que vous vous fixez pour le TFC, à court et moyen terme ?

Quand on parle de sport, l’objectif, c’est de gagner, d’être le premier. Mais vous aurez beau vous préparer parfaitement, mettre toutes les chances de votre côté, le jour-J, tout peut arriver. Il y a toujours des incertitudes. C’est pourquoi l’objectif que nous avons décidé de nous fixer est très concret : faire du TFC un club de niveau international, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Nous voulons faire fructifier l’expérience et la réussite que nous avons su engranger dans les sports américains depuis près de 30 ans, et en faire profiter Toulouse. Si nous avançons dans cet état d’esprit côté sportif avec Damien Comolli, et côté « business » avec Olivier Jaubert, nous sommes convaincus que le TFC deviendra un club de classe internationale, capable d’enchaîner les succès. C’est pour moi cette notion de régularité, de pérennité au plus haut niveau, qui est fondamentale. Au cours de ma carrière, j’ai eu le privilège de travailler avec certains des plus grands dirigeants sportifs d’Amérique du Nord, et je peux vous dire qu’évidemment, tout le monde a envie de gagner, mais ce qui est important, c’est d’être en mesure de se maintenir toujours au plus haut niveau. C’est la seule chose sur laquelle nous avons de l’emprise et c’est ce que nous avons vu avec les New York Yankees (baseball) et les Dallas Cowboys (football américain). Vous dire avec précision quand cela arrivera est prématuré, mais nous voulons y parvenir le plus rapidement possible.

Avez-vous ciblé des secteurs prioritaires dans lesquels investir ? La formation ? Les infrastructures ? L’achat de nouveaux joueurs ?

Ce sont tous des secteurs prioritaires à nos yeux, donc nous comptons bien investir dans tous ces domaines. Il est encore tôt pour en livrer tous les détails, mais nous avons identifié certains chantiers, nous ne manquons pas d’idées. Nous allons travailler en étroite collaboration avec Damien Comolli et ses équipes sur ces sujets, et vous pouvez être certains que nous mettrons en œuvre les investissements suffisants pour atteindre nos objectifs. Nous ne partons pas de rien, parce qu’il y a déjà au TFC un centre de formation de très grande qualité, reconnu dans tout le pays, que nous comptons bien faire perdurer. C’est très important à nos yeux. Je ne m’étendrai pas davantage sur ces sujets, parce que Damien Comolli travaille déjà sur toutes ces questions, et nous prendrons le temps avec lui dans les semaines à venir pour faire le point sur ce que nous pouvons améliorer.

Avez-vous en tête des échéances dans les années à venir au moment desquelles vous ferez un bilan de l’aventure ? Vous projetez-vous sur cinq ans, dix ans, ou sur une durée indéterminée ?

Ce serait plutôt la troisième option, celle d’un engagement à durée indéterminée. Seul le temps dira combien d’années cette aventure va perdurer. Quand nous investissons dans le sport, c’est sur le long terme, il suffit de regarder ce que nous avons déjà pu faire chez RedBird par le passé. Nous avons l’habitude d’aborder les choses sur la durée. Quand on investit autant de temps pour permettre à un club de disposer des ressources nécessaires, ce n’est pas pour nous retourner aussi vite et nous en aller. Nous voulons profiter des efforts que nous avons fournis et savourer notre réussite avec nos partenaires, qui seront dans ce cas précis la ville de Toulouse, les supporters du club et tous les dirigeants que nous aurons nommés et avec lesquels nous travaillerons.

Recrues, préparation : où en est le TFC à un mois de la reprise ?

Le TFC reprendra la compétition le week-end du 22 août - certainement le samedi 22 août, à 14 h 30, comme l’a brièvement annoncé beIN Sport, diffuseur de la Ligue 2 - par la réception de Dunkerque, avec pour objectif de remonter dès la fin de la saison en Ligue 1. C’est le but de la préparation que sont en train de suivre les joueurs toulousains, même s’ils se sont vus dans l’obligation d’écourter leur séjour à Navata, en Catalogne, côté espagnol, en raison de l’épidémie de Covid-19. Ils devaient y jouer ce soir un match amical à huis clos face au FC Sète 34. Celui-ci a été maintenu, sans qu’on sache encore où il se tiendra. Côté recrues, le rachat du TFC a fait traîner en longueur certains dossiers, qui auraient dû dans un premier temps être finalisés avant le 9 juillet et la première fermeture du mercato en France. Seul Maxime Dupé s’est engagé pour le moment, mais les choses devraient s’accélérer dorénavant. Le TFC cherche à recruter notamment un milieu et un attaquant, qui pourrait être Michaël Frey. Une conférence de presse conjointe entre Damien Comolli et Olivier Sadran est prévue demain matin à 11h45 au Stadium de Toulouse.

Gerry Cardinale, sa bio express

Gerry Cardinale a 52 ans et il est originaire de Philadelphie. Diplômé de Harvard et d’Oxford, il a d’abord travaillé pendant 20 ans comme associé de la banque Goldman Sachs, avant d’investir dans le sport. En 2002, il convainc la famille Steinbrenner, propriétaire des New York Yankees, de créer YES, aujourd’hui première chaîne sportive régionale aux États-Unis. En 2008, il fonde en partenariat avec les Yankees et les Dallas Cowboys une société gérant la billetterie, les services de restauration et le merchandising dans plusieurs enceintes sportives américaines, avant de créer RedBird Capital Partners en 2014.

   
Propos recueillis par Lu
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Posté(e)
il y a 11 minutes, Jm311 a dit :

Toulouse Football Club est officiellement entré dans une nouvelle ère ce lundi 20 juillet. Olivier Sadran, président et propriétaire du club toulousain depuis 2001, a passé la main et vendu 85% des parts du club aux Américains de RedBird Capital Partners, qui devient donc actionnaire majoritaire. La Dépêche du Midi a pu échanger avec son président et fondateur, Gerry Cardinale, nouveau propriétaire des Violets. Voici son interview.

Pourquoi avoir choisi Toulouse et le TFC ?

 

Nous avons passé de longues années à regarder les opportunités d’investissement que proposait le football européen. Nous avons étudié un certain nombre de clubs, dans plusieurs pays du continent, et nous avons choisi le Toulouse Football Club pour notre premier investissement sur ce marché. C’est un club qui a fait ses preuves, avec un héritage iconique, dans une ville qui l’est tout autant et qui est importante en France, le tout dans un championnat national qui fait ce qu’il faut pour que ses clubs réussissent au niveau européen. Toutes ces raisons nous font dire qu’il y a au TFC un très gros potentiel de réussite et d’évolution au très haut niveau.

 

Le club dispose d’une base de supporters très loyaux, et c’est aussi quelque chose que nous apprécions, comme le fait que le club soit engagé dans la vie de la communauté toulousaine. Ce sont toutes ces choses-là que nous prenons en considération avant d’investir dans un club de sport. Je voudrais aussi souligner qu’Olivier Sadran, qui va rester avec nous au conseil d’administration, a fait un excellent travail durant presque 20 ans à la tête du club. Maintenant, c’est à nous de faire passer au TFC un nouveau cap.

Quand ont commencé les négociations pour le rachat du club ?

Nous avons rencontré Olivier Sadran il y a un an environ, et nous avons entretenu les discussions avec lui depuis cette rencontre.

C’est la première fois sur la scène sportive que vous vous exportez en dehors des États-Unis, comment l’abordez-vous ?

Nous devons être conscients effectivement que nous avançons sur un terrain qui nous est un peu plus étranger. Ce n’est pas l’Amérique du Nord, mais la France. C’est pourquoi nous comptons travailler main dans la main avec nos futurs partenaires, c’est comme ça que nous voyons les choses. C’est important dans ce contexte qu’Olivier Sadran garde un pied dans le club avec nous, et c’est pour ça aussi que nous sommes ravis des très bons échanges que nous avons eus avec les élus locaux. Nous avons beaucoup à apprendre et nous le savons. Nous mesurons aussi le privilège qui est le nôtre, en tant qu’Américains, de pouvoir investir dans un club français et d’être aussi bien accueillis, que ce soit par la ville de Toulouse, ou par les supporters, qui nous ont déjà fait parvenir des messages très chaleureux. Cela nous a touchés. Il ne faut pas qu’on le perde de vue. C’est notre objectif.

Vous parlez d’un club à très haut potentiel, quels sont concrètement les objectifs que vous vous fixez pour le TFC, à court et moyen terme ?

Quand on parle de sport, l’objectif, c’est de gagner, d’être le premier. Mais vous aurez beau vous préparer parfaitement, mettre toutes les chances de votre côté, le jour-J, tout peut arriver. Il y a toujours des incertitudes. C’est pourquoi l’objectif que nous avons décidé de nous fixer est très concret : faire du TFC un club de niveau international, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Nous voulons faire fructifier l’expérience et la réussite que nous avons su engranger dans les sports américains depuis près de 30 ans, et en faire profiter Toulouse. Si nous avançons dans cet état d’esprit côté sportif avec Damien Comolli, et côté « business » avec Olivier Jaubert, nous sommes convaincus que le TFC deviendra un club de classe internationale, capable d’enchaîner les succès. C’est pour moi cette notion de régularité, de pérennité au plus haut niveau, qui est fondamentale. Au cours de ma carrière, j’ai eu le privilège de travailler avec certains des plus grands dirigeants sportifs d’Amérique du Nord, et je peux vous dire qu’évidemment, tout le monde a envie de gagner, mais ce qui est important, c’est d’être en mesure de se maintenir toujours au plus haut niveau. C’est la seule chose sur laquelle nous avons de l’emprise et c’est ce que nous avons vu avec les New York Yankees (baseball) et les Dallas Cowboys (football américain). Vous dire avec précision quand cela arrivera est prématuré, mais nous voulons y parvenir le plus rapidement possible.

Avez-vous ciblé des secteurs prioritaires dans lesquels investir ? La formation ? Les infrastructures ? L’achat de nouveaux joueurs ?

Ce sont tous des secteurs prioritaires à nos yeux, donc nous comptons bien investir dans tous ces domaines. Il est encore tôt pour en livrer tous les détails, mais nous avons identifié certains chantiers, nous ne manquons pas d’idées. Nous allons travailler en étroite collaboration avec Damien Comolli et ses équipes sur ces sujets, et vous pouvez être certains que nous mettrons en œuvre les investissements suffisants pour atteindre nos objectifs. Nous ne partons pas de rien, parce qu’il y a déjà au TFC un centre de formation de très grande qualité, reconnu dans tout le pays, que nous comptons bien faire perdurer. C’est très important à nos yeux. Je ne m’étendrai pas davantage sur ces sujets, parce que Damien Comolli travaille déjà sur toutes ces questions, et nous prendrons le temps avec lui dans les semaines à venir pour faire le point sur ce que nous pouvons améliorer.

Avez-vous en tête des échéances dans les années à venir au moment desquelles vous ferez un bilan de l’aventure ? Vous projetez-vous sur cinq ans, dix ans, ou sur une durée indéterminée ?

Ce serait plutôt la troisième option, celle d’un engagement à durée indéterminée. Seul le temps dira combien d’années cette aventure va perdurer. Quand nous investissons dans le sport, c’est sur le long terme, il suffit de regarder ce que nous avons déjà pu faire chez RedBird par le passé. Nous avons l’habitude d’aborder les choses sur la durée. Quand on investit autant de temps pour permettre à un club de disposer des ressources nécessaires, ce n’est pas pour nous retourner aussi vite et nous en aller. Nous voulons profiter des efforts que nous avons fournis et savourer notre réussite avec nos partenaires, qui seront dans ce cas précis la ville de Toulouse, les supporters du club et tous les dirigeants que nous aurons nommés et avec lesquels nous travaillerons.

Recrues, préparation : où en est le TFC à un mois de la reprise ?

Le TFC reprendra la compétition le week-end du 22 août - certainement le samedi 22 août, à 14 h 30, comme l’a brièvement annoncé beIN Sport, diffuseur de la Ligue 2 - par la réception de Dunkerque, avec pour objectif de remonter dès la fin de la saison en Ligue 1. C’est le but de la préparation que sont en train de suivre les joueurs toulousains, même s’ils se sont vus dans l’obligation d’écourter leur séjour à Navata, en Catalogne, côté espagnol, en raison de l’épidémie de Covid-19. Ils devaient y jouer ce soir un match amical à huis clos face au FC Sète 34. Celui-ci a été maintenu, sans qu’on sache encore où il se tiendra. Côté recrues, le rachat du TFC a fait traîner en longueur certains dossiers, qui auraient dû dans un premier temps être finalisés avant le 9 juillet et la première fermeture du mercato en France. Seul Maxime Dupé s’est engagé pour le moment, mais les choses devraient s’accélérer dorénavant. Le TFC cherche à recruter notamment un milieu et un attaquant, qui pourrait être Michaël Frey. Une conférence de presse conjointe entre Damien Comolli et Olivier Sadran est prévue demain matin à 11h45 au Stadium de Toulouse.

Gerry Cardinale, sa bio express

Gerry Cardinale a 52 ans et il est originaire de Philadelphie. Diplômé de Harvard et d’Oxford, il a d’abord travaillé pendant 20 ans comme associé de la banque Goldman Sachs, avant d’investir dans le sport. En 2002, il convainc la famille Steinbrenner, propriétaire des New York Yankees, de créer YES, aujourd’hui première chaîne sportive régionale aux États-Unis. En 2008, il fonde en partenariat avec les Yankees et les Dallas Cowboys une société gérant la billetterie, les services de restauration et le merchandising dans plusieurs enceintes sportives américaines, avant de créer RedBird Capital Partners en 2014.

   
Propos recueillis par Lu

Un milieu et un attaquant 🤨

  • Triste 1
Posté(e)
il y a 17 minutes, Jm311 a dit :

Toulouse Football Club est officiellement entré dans une nouvelle ère ce lundi 20 juillet. Olivier Sadran, président et propriétaire du club toulousain depuis 2001, a passé la main et vendu 85% des parts du club aux Américains de RedBird Capital Partners, qui devient donc actionnaire majoritaire. La Dépêche du Midi a pu échanger avec son président et fondateur, Gerry Cardinale, nouveau propriétaire des Violets. Voici son interview.

Pourquoi avoir choisi Toulouse et le TFC ?

 

Nous avons passé de longues années à regarder les opportunités d’investissement que proposait le football européen. Nous avons étudié un certain nombre de clubs, dans plusieurs pays du continent, et nous avons choisi le Toulouse Football Club pour notre premier investissement sur ce marché. C’est un club qui a fait ses preuves, avec un héritage iconique, dans une ville qui l’est tout autant et qui est importante en France, le tout dans un championnat national qui fait ce qu’il faut pour que ses clubs réussissent au niveau européen. Toutes ces raisons nous font dire qu’il y a au TFC un très gros potentiel de réussite et d’évolution au très haut niveau.

 

Le club dispose d’une base de supporters très loyaux, et c’est aussi quelque chose que nous apprécions, comme le fait que le club soit engagé dans la vie de la communauté toulousaine. Ce sont toutes ces choses-là que nous prenons en considération avant d’investir dans un club de sport. Je voudrais aussi souligner qu’Olivier Sadran, qui va rester avec nous au conseil d’administration, a fait un excellent travail durant presque 20 ans à la tête du club. Maintenant, c’est à nous de faire passer au TFC un nouveau cap.

Quand ont commencé les négociations pour le rachat du club ?

Nous avons rencontré Olivier Sadran il y a un an environ, et nous avons entretenu les discussions avec lui depuis cette rencontre.

C’est la première fois sur la scène sportive que vous vous exportez en dehors des États-Unis, comment l’abordez-vous ?

Nous devons être conscients effectivement que nous avançons sur un terrain qui nous est un peu plus étranger. Ce n’est pas l’Amérique du Nord, mais la France. C’est pourquoi nous comptons travailler main dans la main avec nos futurs partenaires, c’est comme ça que nous voyons les choses. C’est important dans ce contexte qu’Olivier Sadran garde un pied dans le club avec nous, et c’est pour ça aussi que nous sommes ravis des très bons échanges que nous avons eus avec les élus locaux. Nous avons beaucoup à apprendre et nous le savons. Nous mesurons aussi le privilège qui est le nôtre, en tant qu’Américains, de pouvoir investir dans un club français et d’être aussi bien accueillis, que ce soit par la ville de Toulouse, ou par les supporters, qui nous ont déjà fait parvenir des messages très chaleureux. Cela nous a touchés. Il ne faut pas qu’on le perde de vue. C’est notre objectif.

Vous parlez d’un club à très haut potentiel, quels sont concrètement les objectifs que vous vous fixez pour le TFC, à court et moyen terme ?

Quand on parle de sport, l’objectif, c’est de gagner, d’être le premier. Mais vous aurez beau vous préparer parfaitement, mettre toutes les chances de votre côté, le jour-J, tout peut arriver. Il y a toujours des incertitudes. C’est pourquoi l’objectif que nous avons décidé de nous fixer est très concret : faire du TFC un club de niveau international, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Nous voulons faire fructifier l’expérience et la réussite que nous avons su engranger dans les sports américains depuis près de 30 ans, et en faire profiter Toulouse. Si nous avançons dans cet état d’esprit côté sportif avec Damien Comolli, et côté « business » avec Olivier Jaubert, nous sommes convaincus que le TFC deviendra un club de classe internationale, capable d’enchaîner les succès. C’est pour moi cette notion de régularité, de pérennité au plus haut niveau, qui est fondamentale. Au cours de ma carrière, j’ai eu le privilège de travailler avec certains des plus grands dirigeants sportifs d’Amérique du Nord, et je peux vous dire qu’évidemment, tout le monde a envie de gagner, mais ce qui est important, c’est d’être en mesure de se maintenir toujours au plus haut niveau. C’est la seule chose sur laquelle nous avons de l’emprise et c’est ce que nous avons vu avec les New York Yankees (baseball) et les Dallas Cowboys (football américain). Vous dire avec précision quand cela arrivera est prématuré, mais nous voulons y parvenir le plus rapidement possible.

Avez-vous ciblé des secteurs prioritaires dans lesquels investir ? La formation ? Les infrastructures ? L’achat de nouveaux joueurs ?

Ce sont tous des secteurs prioritaires à nos yeux, donc nous comptons bien investir dans tous ces domaines. Il est encore tôt pour en livrer tous les détails, mais nous avons identifié certains chantiers, nous ne manquons pas d’idées. Nous allons travailler en étroite collaboration avec Damien Comolli et ses équipes sur ces sujets, et vous pouvez être certains que nous mettrons en œuvre les investissements suffisants pour atteindre nos objectifs. Nous ne partons pas de rien, parce qu’il y a déjà au TFC un centre de formation de très grande qualité, reconnu dans tout le pays, que nous comptons bien faire perdurer. C’est très important à nos yeux. Je ne m’étendrai pas davantage sur ces sujets, parce que Damien Comolli travaille déjà sur toutes ces questions, et nous prendrons le temps avec lui dans les semaines à venir pour faire le point sur ce que nous pouvons améliorer.

Avez-vous en tête des échéances dans les années à venir au moment desquelles vous ferez un bilan de l’aventure ? Vous projetez-vous sur cinq ans, dix ans, ou sur une durée indéterminée ?

Ce serait plutôt la troisième option, celle d’un engagement à durée indéterminée. Seul le temps dira combien d’années cette aventure va perdurer. Quand nous investissons dans le sport, c’est sur le long terme, il suffit de regarder ce que nous avons déjà pu faire chez RedBird par le passé. Nous avons l’habitude d’aborder les choses sur la durée. Quand on investit autant de temps pour permettre à un club de disposer des ressources nécessaires, ce n’est pas pour nous retourner aussi vite et nous en aller. Nous voulons profiter des efforts que nous avons fournis et savourer notre réussite avec nos partenaires, qui seront dans ce cas précis la ville de Toulouse, les supporters du club et tous les dirigeants que nous aurons nommés et avec lesquels nous travaillerons.

Recrues, préparation : où en est le TFC à un mois de la reprise ?

Le TFC reprendra la compétition le week-end du 22 août - certainement le samedi 22 août, à 14 h 30, comme l’a brièvement annoncé beIN Sport, diffuseur de la Ligue 2 - par la réception de Dunkerque, avec pour objectif de remonter dès la fin de la saison en Ligue 1. C’est le but de la préparation que sont en train de suivre les joueurs toulousains, même s’ils se sont vus dans l’obligation d’écourter leur séjour à Navata, en Catalogne, côté espagnol, en raison de l’épidémie de Covid-19. Ils devaient y jouer ce soir un match amical à huis clos face au FC Sète 34. Celui-ci a été maintenu, sans qu’on sache encore où il se tiendra. Côté recrues, le rachat du TFC a fait traîner en longueur certains dossiers, qui auraient dû dans un premier temps être finalisés avant le 9 juillet et la première fermeture du mercato en France. Seul Maxime Dupé s’est engagé pour le moment, mais les choses devraient s’accélérer dorénavant. Le TFC cherche à recruter notamment un milieu et un attaquant, qui pourrait être Michaël Frey. Une conférence de presse conjointe entre Damien Comolli et Olivier Sadran est prévue demain matin à 11h45 au Stadium de Toulouse.

Gerry Cardinale, sa bio express

Gerry Cardinale a 52 ans et il est originaire de Philadelphie. Diplômé de Harvard et d’Oxford, il a d’abord travaillé pendant 20 ans comme associé de la banque Goldman Sachs, avant d’investir dans le sport. En 2002, il convainc la famille Steinbrenner, propriétaire des New York Yankees, de créer YES, aujourd’hui première chaîne sportive régionale aux États-Unis. En 2008, il fonde en partenariat avec les Yankees et les Dallas Cowboys une société gérant la billetterie, les services de restauration et le merchandising dans plusieurs enceintes sportives américaines, avant de créer RedBird Capital Partners en 2014.

   
Propos recueillis par Lu

Pourquoi mon pseudo a-t-il été amputé après tout le travail que j'ai fourni pour écrire cet article ???

C'est une honte !!!!!

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  • Bave 1
Posté(e)
Il y a 4 heures, spidav32 a dit :

Intéréssant :) 

 

La suite à dérouler 

On est d'accord qu'il trashe KingStreet ou McCourt quand il parle de "gens sans expériences dans le sport" et d'"investisseurs qui jettent leur argent" ?

Sinon, il a un discours très intelligent et très construit qui me donne beaucoup d'espoir

  • Top ! 1
Posté(e)
il y a 16 minutes, Vistule a dit :

On est d'accord qu'il trashe KingStreet ou McCourt quand il parle de "gens sans expériences dans le sport" et d'"investisseurs qui jettent leur argent" ?

Sinon, il a un discours très intelligent et très construit qui me donne beaucoup d'espoir

A mon avis il ne pensait certainement pas à Kingstreet etc..

Oui son discours est réfléchi. Ca donne l'impression de jamais avoir entendu ça dans tous les autres clubs rachetés par des étrangers. Je suis totalement satisfait.

Ses expériences aux States plaident en sa faveur depuis le début.  On sait depuis 2 mois où on risque d'aller dans notre futur.

 

Y en a pas un ici qui aurait préféré les investisseurs chinois et son hypothétique président ?  :ninja:

Posté(e)
il y a 2 minutes, violacei a dit :

A mon avis il ne pensait certainement pas à Kingstreet etc..

Pourtant il dit que ça fait quatre ans qu'il suit le football européen. Qui d'autre s'est planté ainsi depuis ? (bon, ok, y'en a eu plusieurs, mais quand même !)

Posté(e) (modifié)

Je suis satisfait du rachat du club mais cet interview ne me rassure pas spécialement. Ça ressemble quand même a un discours très théorique, macroscopique, non seulement du foot mais du sport professionnel en général qui me paraît peu connecté avec la réalité d'un TFC. Peut être que ca marchera mais j'ai l'impression que c'est un pari pour Redbird qui, en bon américain, clame tout haut qu'il est le meilleur pour réussir et je crains que ce ne soit qu'une incantation.

Modifié par ilotdeslapins
Posté(e)
il y a 1 minute, violacei a dit :

A mon avis il ne pensait certainement pas à Kingstreet etc..

Oui son discours est réfléchi. Ca donne l'impression de jamais avoir entendu ça dans tous les autres clubs rachetés par des étrangers. Je suis totalement satisfait.

Ses expériences aux States plaident en sa faveur depuis le début.  On sait depuis 2 mois où on risque d'aller dans notre futur.

 

Y en a pas un ici qui aurait préféré les investisseurs chinois et son hypothétique président ?  :ninja:

Comme avec n'importe quel repreneur, j'attendrais de voir du concret avant de croire aux beaux discours. 

La bande annonce est alléchante mais le nombre de fois ou le meilleur c'est la bande annonce me laisse encore dubitatif sur le futur.

Jusqu'ici tout va bien (même si je trouve qu'un petit rien fait beaucoup parler en bien là ou la même chose aurait fait parler en mal avec l'ancienne direction).

Gardons cet optimisme mais gardons les yeux ouverts. 

  • Top ! 1
Posté(e)
il y a 26 minutes, Dide31 a dit :

Shoji

Ca commence à faire pas mal de fois que tu fais des vannes de merde sur les asiatiques, à base de jaunes, de mélange de pays etc. Ce serait cool d'arrêter. 

  • Like 1
Posté(e)
il y a 24 minutes, Flolynyk a dit :

Ca commence à faire pas mal de fois que tu fais des vannes de merde sur les asiatiques, à base de jaunes, de mélange de pays etc. Ce serait cool d'arrêter. 

Et cool raoul :smoke:

Posté(e)
il y a 46 minutes, Flolynyk a dit :

Ca commence à faire pas mal de fois que tu fais des vannes de merde sur les asiatiques, à base de jaunes, de mélange de pays etc. Ce serait cool d'arrêter. 

Ouais, à force on rit jaune. Ce genre de vanne, c'est franchement nippon, ni mauvais. Si on pouvait se cantonais au sujet du topic, ça ferait du bien à tout le monde.

  • Haha 1
Posté(e) (modifié)
Il y a 9 heures, Dide31 a dit :

Et cool raoul :smoke:

Tu t’es fait choper par la patrouille des pères la Vertu :crylol:  

Tocard :ninja:

(bon, c est vrai que c’était vraiment pas terrible :grin:)

Modifié par Casimir
  • Jeff 1

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