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Presse 2020/2021


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https://www.ladepeche.fr/2020/11/09/attention-encore-fragile-9190178.php

 

Pendant quelques minutes samedi, on a vraiment cru que Maxime Dupé serait l’homme de la soirée. Ce n’est pas tous les jours que l’on voit un gardien de but délivrer une passe décisive (en L2 ce n’était plus arrivé depuis octobre 2018 et une offrande du portier d’Orléans Gauthier Gallon), encore moins de la main. Mais ça, c’était évidemment avant que le match bascule dans l’irrationnel. Le goal toulousain, lui, se serait sans doute bien passé de son geste génial s’il avait pu l’échanger contre quelques allers-retours en moins au fond de sa cage. Après quatre journées consécutives sans encaisser de but, la chute est violente. Elle ne l’est pas uniquement pour Dupé, qui ne peut pas faire de miracles à chaque rencontre, mais pour l’ensemble de l’équipe, notamment sur l’aspect défensif.

Un accident de parcours ?

Absents des débats dans les duels, trop rarement dans l’avancée, les Violets nous ont ramenés quelques mois en arrière, vers un début de saison pas franchement enthousiasmant. à Grenoble (J2), le TFC avait déjà subi une manita douloureuse (3-5), et le travail accompli depuis avait regonflé tout le monde d’un espoir légitime. Victoire après victoire, Patrice Garande s’acharnait pourtant à rappeler que l’équilibre demeurait fragile : la copie face à Valenciennes a révélé à quel point il avait raison. "Tous les joueurs ont été en dessous de leur niveau" a lâché le coach, amer, après le match. Il n’est évidemment pas question de jeter tout ce qui avait été fait à la poubelle, mais l’ampleur de la défaite des Toulousains, trop laxistes derrière pour espérer une autre issue, incite à remettre certaines certitudes en question.

"C’est un accident de parcours" a voulu croire Brecht Dejaegere. Espérons que lui aussi ait raison.

https://www.ladepeche.fr/2020/11/09/une-sortie-de-route-tactique-9190174.php

 

À quoi a-t-on réellement assisté samedi soir au Stadium de Toulouse ? À un match fou, irrationnel, le genre dont on se souviendra dans dix ans, où l’on a vu neuf buts marqués, un défenseur inscrire un quadruplé et un gardien offrir une passe décisive de la main. On a bien sûr assisté à l’effondrement sur 90 minutes d’une équipe qui restait sur une série de sept matchs sans défaite, et à propos de laquelle on a pris conscience que l’équilibre psychologique restait fragile. Mais on est aussi en droit de se demander si l’on a assisté à la déroute tactique d’une équipe violette à la dérive.

Garande : "Ce n’est pas sur le plan tactique que l’on a perdu le match"

À la sortie du match, Patrice Garande avait son avis sur la question : "Avant toute considération technique ou tactique, il y a d’abord un investissement à avoir pour gagner les matchs, et on ne l’a pas eu, contrairement à eux. Personne ne me fera croire que c’est sur le plan tactique que l’on a perdu le match aujourd’hui."

De l’extérieur, on pourrait pourtant croire que les systèmes utilisés et leurs animations ont eu leur importance. Valenciennes a débarqué sur l’île du Ramier en troquant son 3-5-2 habituel contre un 4-4-2 ; pas une surprise pour le staff toulousain : "Normalement, Valenciennes joue comme nous. Mais il y a des entraîneurs qui réfléchissent, et Olivier Guégan avait décidé de changer de système. C’est une possibilité qu’on avait évoquée avec les joueurs. Ils ont déjà joué à quatre défenseurs, on savait qu’ils pouvaient utiliser cette option. Mais ce n’est pas ça qui nous a posé des problèmes" analyse le technicien toulousain, qui a également reconnu que le numéro 10 nordiste avait largement gêné Stijn Spierings, totalement passé au travers samedi, notamment en première période.

Guégan : "Ce 4-4-2 losange a bien fonctionné"

Côté vainqueur, il faut croire que la mise en place tactique a bien eu une incidence sur l’issue de la rencontre : "On a bien préparé la partie en changeant de système, pour remettre de la qualité technique. Le plan de jeu était bien précis. Ce 4-4-2 losange a bien fonctionné. En sentinelle, Diliberto était dans une zone où il prenait peu de pression, il nous a permis de nous mettre dans le sens de la marche."

Après une première mi-temps passée à se faire piétiner au milieu de terrain et sauvé par un Amine Adli hyper efficace (à la pau-se, Toulouse avait tiré deux fois et marqué deux buts), le TFC a décidé de changer de système, en repassant à quatre défenseurs, avec les sorties de Moreira et Koulouris et les entrées d’Healey et Antiste (à la 55e minute). En seconde période, les Violets ont semblé moins subir la loi valenciennoise, ont inscrit deux buts, et n’en ont plus encaissé dans le jeu, voyant leur défaite arriver par trois coups francs. Seulement une histoire d’état d’esprit ?

https://www.ladepeche.fr/2020/11/09/le-tfc-attendu-au-tournant-9190170.php

 

Arrêté sur coups de pied. En ajoutant les trois dernières réalisations de Cuffaut avant-hier soir, le Tef a déjà encaissé 9 buts sur ou suite à des phases statiques – corner ou coup franc – depuis l’ouverture du bal, au Stadium, face à Dunkerque (0-1, J1 ; 22 août). Neuf sur un total de 13, faites les comptes vous-même : cela don-ne un ratio de 69% en dehors d’actions de jeu. Trop, beaucoup trop de l’avis de l’entraîneur Patrice Garande, "contrarié" – c’est un euphémisme – au coup de sifflet final.

"Je ne peux pas laisser passer ça"

"Il y a une colère que je contiens, dit-il, il ne faut pas qu’elle sorte sinon ça va me rendre malade." Un premier exutoire était prévu, hier matin, avec vidéo à l’appui : "Pas de montage, mais un revisionnage tous ensemble. Les images sont toujours parlantes… Il y a des choses qui peuvent sortir et d’autres pas, poursuit le coach. Or là, à l’intérieur du groupe, on ne peut pas laisser passer une prestation de cette trempe ; je vous le garantis. C’est indigne du TFC. Vis à vis des supporters, à qui on a donné beaucoup d’espoirs depuis quelque temps, on se doit même de s’excuser."

Et de donner une réponse chez la lanterne rouge Chambly à la reprise. "Trouver les remèdes pour présenter un autre visage à Beauvais."

Sachant que "PG" a déjà sa petite idée sur le sujet. "Notre série [7 matchs sans défaite, 4V et 3N] se basait sur l’investissement au sens général : enthousiasme, envie d’aller de l’avant, volonté de s’imposer et de ne pas prendre de but, etc. Alors que face à VA, ce fut tout le contraire. Il n’y a pas de secret ; l’attitude et le comportement, ça ne dépend pas du talent et des qualités qu’on a." Le coupable relâchement qui entraîne la suffisance fatale, on y est !

"On a un statut à assumer"

"Je nous pensais à l’abri, explicite Garande, hélas ce n’est pas le cas. Lorsque tu gagnes, l’entourage change, les médias parlent de vous ; il faut être capables de rester dans sa ligne de conduite, ne pas s’enflammer. Il y a un autre statut et on doit l’assumer. Nous n’y sommes pas parvenus."

Le coup d’arrêt est brutal, forcément ; mathématiquement également. Si le Téfécé avait remporté la mise ce week-end, il pointerait à l’aune de la coupure internationale en 3e position, à égalité avec Troyes (18pts). Dans un championnat serré comme un collet puisque le 5e (qualifié pour les play-offs) et le 15e ne sont séparés que par 5 unités (16 vs 11pts).

Mais le tacticien garonnais veut croire en la thèse de l’exception. N’empêche que la trêve ne le sera pas pour tout le monde. "En dehors de Koulouris qui part en sélection (Grèce), tient à préciser Patrice Garande, l’effectif au complet sera présent. ça laisse du temps pour s’entraîner…"

Spierings sera suspendu dans l’Oise

Moins en vue que lors de ses trois précédentes sorties (buteur à chaque match),le dernier renfort haut-garonnais a de surcroît écopé d’un avertissement.Il s’agit du 3epour Stijn Spierings, lequel sera donc rattrapé par la patrouille jeudi soir prochain (mercredi étant un jour férié) où la Commission de discipline de la Ligue lui officiera sa suspension automatique. Ainsi, le Néerlandais devra purger sa sanction lors de la 11ejournée, à Beauvais où évolue le FC Chambly de Bruno Luzi.Deux autres joueurs sont sous la menace(en cas de nouveau carton jaune):Amian, depuis ce week-end, et van den Boomen. Un Hollandais qui, sans tirer de plan sur la comète, pourrait justement bénéficier de l’indisponibilité de son compatriote pour retrouver au FCCune place de titulaire, qu’il a perdue depuis maintenant quatre rencontres.Dans le trio utilisé par Patrice Garande avec Manu Koné en base (sentinelle) et, un cran plus haut, les deux relayeurs Dejaegere et VDB. Organi-sation en vigueur contre Auxerre (J5, 3-1) et Troyes (J6, 0-0).Les quinze joursd’entraînement devraient nous éclairer.Pa. D.
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Je crois que c'est bon :

 

 

 

Le 20 juillet dernier, RedBird Capital Partners choisissait officiellement Toulouse comme premier investissement en Europe sur le marché du football. Qu’en est-il quatre mois plus tard pour le fonds américain, dont le but, dans le domaine du sport, est de créer du "divertissement performant" ? Son représentant en France, Damien Comolli (48 ans), nous apporte les premiers éléments de réponse.

Président, avez-vous déjà connu des matchs aussi fous que celui de la dernière journée face à Valenciennes (revers 4-5) ?

(il réfléchit) J’ai en mémoire des rencontres folles, mais je n’ai pas souvenir d’un tel scénario : mener 2-0 puis 3-2, revenir à 4-4 pour, finalement, perdre 4-5. Le plus frustrant – c’est le bon mot – est d’être devant de manière assez significative, au bout de 20min ; ensuite… Bref, je n’ai jamais vécu de défaites qui font autant mal ; en tout cas, il n’y en a pas qui me viennent en tête.

Dommage, car en cas de succès il y avait un sacré coup à faire !

Oui. Si on avait gagné, on serait à 18 points. D’où deuxièmes ex æquo. Ce qui nous plaçait dans une super-situation. Je suis toujours en colère – il rit nerveusement. On a l’impression, en fait, que la victoire à Amiens (1-0 le lundi précédent) n’a servi à rien. Parce que si on avait perdu à La Licorne et battu Valenciennes derrière, les gens auraient dit que c’était normal. Pourtant, toute la semaine, on n’a pas arrêté de dire : le rendez-vous de VA est un tournant. Et on ne l’a pas pris. C’est pour ça que c’est une énorme déception. Je vous avouerai qu’il m’a fallu cinq jours avant de refaire une nuit complète…

Monter, l’objectif affiché à l’intersaison, n’est pas gagné…

Ç’a n’a jamais été couru d’avance. Et si on ne monte pas, ce ne sera pas un drame – sportif ; l’on se remettra à l’ouvrage l’année prochaine. Cet échec ne remet pas en cause nos ambitions : si on a une opportunité de retrouver la Ligue 1, bien évidemment qu’on la jouera à fond ! Si on peut le faire, on le fera. Maintenant…

Oui…

Pour moi, il faut apprendre des choses qu’on a mal faites. Il ne faut pas oublier Valenciennes, on doit comprendre ce qui s’est passé. Je trou-ve qu’avec ce qu’on avait montré sur les 7 journées invaincues dont les 3 succès d’affilée, notamment la première mi-temps en Picardie, la contreperformance est d’autant décevante.

Elle est dans l’esprit : les joueurs n’ont pas abordé l’échéance comme ils auraient dû. J’avais dit après le succès à l’Amiens SC (Toulouse 5e, ndlr) : "On a sorti la tête de l’eau, néanmoins on avait encore de l’eau jusqu’au-dessous du nez (il mime). On respire plus facilement tout en ayant encore le corps à moitié en dehors de l’eau, je relevais." On savait que la série se stopperait même si on ne pensait pas que cela allait arriver comme ça, pour nous replonger un peu la tête sous l’eau.

Vous assistez à toutes les rencontres, y compris en déplacement.

Je ne le ressens pas comme une obligation du tout ; ça fait partie de mes attributions, c’est inhérent à ma fonction. Je ne conçois pas la chose autrement. Si l’équipe jouait un match à l’extérieur ou à domicile et que je ne pouvais y être, ce serait une expérience absolument horrible pour moi. Je me connais : je ne peux pas laisser l’équipe tout seule. Si je n’étais pas avec eux, j’aurais le sentiment d’abandonner les joueurs, le club ; les supporters, le staff technique, etc.

Président passionné, ça vous colle bien, non ?

J’ai toujours été comme ça. Le football, c’est ma vie. Je n’ai travaillé que dans ce secteur.

Ma mère a des photos de moi à l’âge de 3 ans : je joue avec un ballon. J’en ai 49 dans quelques semaines. Le matin je me lève je pense foot, la nuit je rêve foot – tenez, cette nuit encore, j’ai rêvé d’une réunion qu’on a aujourd’hui, par exemple. Quand bien même les matchs, je les vis beaucoup plus calmement qu’auparavant. Peut-être de par mon nouveau rôle qui est différent de celui de directeur sportif. Où vous êtes plus dans la préparation du match, vous observez l’adversaire. Par contre, je vous le répète, je ne fais que ressasser depuis cette fameuse défaite : je déteste perdre. Plus exactement, je déteste plus perdre qu’aimer gagner.

Vous descendez à la mi-temps ?

Je suis dans le vestiaire quelques minutes avant le match pour souhaiter bonne chance aux joueurs et au staff. Au moment où tout le monde sort, je suis là. Avant, je n’y suis pas ; je leur souhaite juste la bienvenue quand ils arrivent au stade, 1h30 avant le coup d’envoi. Et après j’y suis 5min, donc, au moment où l’arbitre vérifie les équipements. Je descends à la mi-temps mais je ne parle pas. Ce n’est pas mon job, naturellement. Et puis en fin de rencontre, pour que j’intervienne, il faut qu’il y ait un fait de match ou un fait de jeu ou quelque chose. Sinon, en aucun cas, je n’interfère dans le domaine sportif. D’ailleurs, jusque dorénavant, je les ai surtout congratulés. Notamment à Ajaccio ; je jugeais la performance, dans la mobilisation mentale, superbe.

Sur le but victorieux (1-0 86e, sp), on vous a vu exulter en tribunes !

C’est vrai. En plus, Janis était très frustré d’avoir été expulsé. Avec Pantxi (Sirieix) on a essayé, disons, de le cajoler un peu. De lui signaler que ce n’était pas grave, que ça arrivait ; ce n’était vraiment pas volontaire au demeurant. Si je vis les matchs intensément, vous auriez dû voir Janis qui était une pile électrique à côté de moi ! Alors, sur le penalty, je l’ai pris dans mes bras et je l’ai secoué…

Question d’émotions…

Absolument. Il m’est arrivé de pleurer après un match, de pleurer de rage d’une défaite ou de pleurer de joie aussi… ça ne m’est pas encore arrivé, ici, j’espère bien sûr que ça viendra.

Concrètement, quelles sont vos relations avec l’entraîneur Patrice Garande ?

Elles sont excellentes ; on a un dialogue pratiquement journalier. Plus, on a des périodes dans la semaine qu’on se bloque et où on parle de manière plus formelle. On revoit l’actualité, on passe en revue la semaine qui s’est déroulée ; et on évoque celle qui va venir, le mercato, les situations de joueurs – il me donne des infos, je lui en donne parce que nos vecteurs d’informations sont différents. Par rapport à l’équipe, eu égard à un joueur. Moi j’entends beaucoup de choses d’agents, du milieu en général ; lui va avoir le ressenti de l’effectif qu’il voit au jour le jour. En résumé, on croise nos infos.

Avec la finalité de toujours : s’améliorer.

Cet aspect de progression, d’innovation, c’est constant. Ce message, je le fais passer dans toutes les composantes du club. C’est un peu, pas qu’un peu même, mon obsession. On est toujours en train de chercher ; j’allais dire de se remettre en cause, c’est peut-être un peu fort. On se questionne, même si on gagne. Du genre : OK, comment on aurait pu faire ça ? est-ce qu’il faut changer cela pour aller dans cette direction et y aller plus vite ?

Votre méthode est américaine…

Je ne sais pas, je ne crois pas… Vous lisez les interviewes récentes de Claude Onesta par rapport aux fonctions qu’il a prises (manager de la haute-performance à l’Agence nationale du sport) et l’orientation qu’il veut donner à la compétition en France, je m’y retrouve complètement – et il est toulousain (sourire) !

Près de quatre mois après le rachat par RedBird, les nouveaux propriétaires sont-ils satisfaits ?

Ils l’étaient extrêmement jusqu’au match de VA. Comme nous. Mais on ne se tape pas non plus sur le ventre en se félicitant. Le sport de haut-niveau, tel que je l’imagine, c’est avancer. Sans arrêt. Les Américains sont complètement dans cette démarche.

Vous devez leur rendre des comptes,on suppose.

On est en relation constante, on a des rendez-vous en visio chaque semaine, pour le suivi formel. Puis on a des discussions, de manière régulière, sur d’autres sujets. Ils étaient surpris, d’une certaine façon, que l’équipe enchaîne les victoires tandis que le début du championnat était délicat et qu’on a changé beaucoup de choses. À un moment, on était à 2,2 points de moyenne, largement au-dessus de ce qu’on avait anticipé. On, ils, nous sommes tous dans le même bateau. Et contents de voir combien on a avancé – notre leitmotiv – dans l’ensemble des composantes du club.

Y a-t-il un référent TFC parmi le groupe ?

Oui, il y a un des partenaires du fonds qui est en charge de tous les investissements sportifs de RedBird – et vous savez qu’ils sont nombreux, principalement aux États-Unis plus à Toulouse, donc. C’est avec lui et son équipe qu’on est en contact, que ce soit le directeur général Olivier Jaubert ou moi-même.

Plus précisément, comment cela se passe entre les USA et la Ville rose ?

Première chose, rien ne nous est imposé. Le dialogue est permanent pour essayer de trouver les solutions idoines et prendre les bonnes décisions. On a beaucoup, énormément, d’autonomie, Olivier et moi. Bien évidemment, sur les sujets les plus sensibles – arrivée ou départ ou encore négociation d’un sponsor, transferts entrants ou sortants –, les échanges sont perpétuels. Au vrai, avant qu’on achète le club, on avait beaucoup parlé de la manière dont on allait travailler. Et le mot qui ressortait le plus, c’était collaboration. Entre les personnes de RedBird qui sont à New York puis nous qui sommes au club, ça marche comme ça.

Sont-ils déjà venus voir un match ?

Ils avaient prévu d’assister à la première journée (vs Dunkerque, 0-1). Las, la situation sanitaire a fait que ce ne fut pas possible. Maintenant, les frontières sont refermées depuis le nouveau confinement. Bon, il leur tarde ; on a encore parlé cette semaine : "Quand est-ce que tu crois qu’on peut venir ? Est-ce que c’est facile de voyager ?"

...

Personnellement, qu’est-ce qui vous ale plus surpris depuis votre nomination en date du 16 juillet ?

De but en blanc, la passion des supporters, des gens de Toulouse et de sa région, pour le club. C’est quelque chose à laquelle je ne m’attendais pas. De voir à quel point des personnes sont attachées à l’histoire du Téfécé, à l’héritage, à ce qui s’est fait dans le passé. J’ai rencontré des supporters qui me donnent le XI de départ des vainqueurs de la Coupe de France-1957 !

Qui me disent j’étais là à tel match, j’ai amené mon petit-fils… Sincèrement, de l’extérieur ce n’était pas l’impression que j’avais. Et quand vous êtes dedans, les gens de la ville et de la région ont une passion pour ce club incroyable ! Là, ça déclenche une réflexion : mais comment cet engouement dans la com-munauté TFC on peut le réinitier, le relancer pour faire revenir du monde au stade – quand l’aspect sanitaire le permettra, forcément ? Nous avons encore davantage de responsabilités sur nos épaules de dirigeants, je le ressens de la sorte. D’un autre côté, ça donne un boost incroyable : vous vous sentez soutenus. E t vous vous dites : "Si on arrive à mettre en place les choses qu’on veut et que ça tourne sur le carré vert, on va faire décoller le club de manière incroyable !" Toute la ville, toute la région, nous suivra.

Vous accoste-t-on en ville ?

Me balader intra-muros, pour être honnête avec vous, ça ne m’est pas encore arrivé une seule fois. Je n’ai malheureusement pas le temps, j’aimerais beaucoup… Je n’ai pas pu saisir l’opportunité. Lorsque je faisais beaucoup de repas d’affaires dans des restos, les gens venaient me trouver, m’en parlaient. Puis il y a les réunions avec les associations et/ou les groupes de supporters, bien évidemment. En ce qui concerne les sponsors, c’est dingue, il y a des gens qui sont partenaires parce qu’ils sont fous du club. Entendu il y a une partie business qui les intéresse et qui nous intéresse, mais beaucoup nous disent : "Moi je suis là parce que j’aime ce club." Il y a des partenaires qui demandent même des places à l’extérieur : "J’étais à une conférence hier dans telle ville, le Tef y joue, je reste un jour de plus…"

Toulouse ne vibre pas que pour le rugby !

Non. Je suis originaire de pas loin (natif de Béziers)… Pour moi, Toulouse ville d’ovalie point barre est un cliché. Les chiffres le démentent : en Occitanie, il y a deux fois plus de licenciés dans le foot que dans le rugby (170 000 vs 70 000, ndlr). L’année dernière, la moyenne de spectateurs entre le Stadium et Ernest-Wallon était à peu près similaire. Nous on a fait 13 points en 28 matchs alors que le Stade était champion de France en titre. Si ce n’était qu’une ville de rugby, cela ne se passerait pas ainsi.

Un club sans supporters, ça n’existe pas.

La fracture précédente, je n’ai pas voulu la prendre en compte. Pour moi, dans l’approche, il fallait avoir une relation normale. Ce qui s’est passé avant, c’est du passé ; je ne l’ai pas regardé, analysé. Ce qui m’im- porte, c’est le présent : quelle relation avoir avec notre communauté, nos supporters ? Quel dialogue ? On a renoué le contact : on a vu deux fois les associations qui représentent les supporters ; on doit se revoir début février puis une autre fois dans la saison.

Le directeur du recrutement Jérôme Fougeron a déjà quitté ses fonctions alors qu’il était revenu cet été, avez-vous avancé dans la quête de son remplaçant ?

L’offre de poste a été publiée la semaine dernière (mercredi 4 novembre) et nous avons reçu entre 100 et 150 CV. J’ai commencé à faire le tri et il y a des profils très intéressants. Nous nous sommes donnés un mois pour recueillir les candidatures. Nous sommes un club qui cherche à aller vers le digital, nous souhaitons innover et en publiant une offre de poste sur Linkedln, c’était une façon d’innover. Déjà. Par ce biais, nous allons peut-être avoir accès à des talents autres que ceux auxquels on pense automatiquement. D’ailleurs, mon téléphone n’a pas arrêté de sonner depuis la publication de l’offre et je dis à tout le monde, même à des gens que je connais depuis vingt ou vingt-cinq ans, la même chose : "Envoyez votre CV et votre lettre de motivation et le tout sera analysé comme les autres."

Le fonctionnement de la cellule de recrutement a toujours été un peu mystérieux dansce club. Pouvez-vous nous en dire plus sur les rôles d’Ali Rachedi et de Jean-Joël Perrier-Doumbé ; et quelle sera la place du futurresponsable du recrutement ?

Ali travaille dans le recrutement hors France. Il suit beaucoup de championnats étrangers, soit en vidéo, soit en se rendant sur place dans la mesure du possible. Jusqu’au second confinement, il partait chaque week-end dans un pays voire deux. Il voit un maximum de matchs. Jean-Joël quant à lui se concentre surtout sur la France : National, L2 et L1 et il couvre également quelques pays. Le responsable du recrutement qui va arriver coordonnera la cellule. Il choisira les matchs à suivre, les postes que l’on doit cibler et sera en relation avec Patrice Garande. C’est pour ça que les bureaux des recruteurs et ceux du Centre technique sont côte à côte. J’ai voulu qu’ils se rapprochent pour être en corrélation. Le responsable devra présenter à la direction les profils de joueurs et motiver le choix des cibles. Un rôle de coordination entre terrain, bureaux et direction du club.

Trois dans une cellule recrutement, c’est peu…

Oui, mais nous avons des yeux un peu partout, on utilise aussi la data et les statistiques qui nous permettent de faire un travail de fond très important. La data entraîne un écrémage conséquent et indique aux recruteurs les profils repérés en amont vers lesquels s’orienter. à titre d’exemple, si Ali part en Bulgarie, nous identifions avant son départ les joueurs qu’il doit suivre en priorité.

Au fait, vous mordez-vous les doigts d’avoir raté un joueur cet été ?

(il prend quelques secondes) Non, personne ne me vient à l’esprit. Il y a des joueurs que nous n’avons pas pu prendre pour des raisons financières or ici il n’est pas question de regret : je suis réaliste.

Après le départ d’Ibrahim Sangaré pour le PSV Eindhoven, vous avez déclaré que le montant du transfert était bien supérieur aux 9M€ annoncés dans la presse. Quelle est l’indemnité exacte de la transaction ?

Je ne peux pas vous dire car il y a une clause de confidentialité entre le PSV et nous qui est très restrictive. Cette clause a été demandée par le PSV et comme je suis légaliste, je respecte le contrat. Sinon, en effet, le prix de vente est, beaucoup, plus important que ce qui a été écrit.

Pourquoi ne communiquez-vous pas la durée de contrat des joueurs ?

C’est un principe que j’ai mis en place quand j’étais à Arsenal. Parce que cela peut avoir un enjeu stratégique et je préfère que ça reste entre les concernés. Ce sont des secrets industriels, vous pouvez demander aux patrons d’Airbus de vous communiquer leurs secrets, ils ne vous les donneront pas. Nous essayons de communiquer le plus possible, après il y a des moments où on ne peut pas tout dire.

Il y a des joueurs sous contrat qui avaient un bon de sortie lors du dernier mercato (Mubele, Rogel…), quelle est leur situation aujourd’hui ?

Firmin Mubele est là, il avait exprimé le désir de partir s’il ne jouait pas. Nous avons essayé de trouver une porte de sortie mais nous n’y sommes pas parvenus. En ce qui concerne Aaron Leya Iseka, nous avons en revanche trouvé une solution en le prêtant à Metz. Il y a des joueurs dont on savait qu’ils allaient peu jouer. Nous en avions discuté avec eux, ils étaient au courant et sont rentrés dans la saison en sachant ce qui allait se passer. Ensuite, certains peuvent performer sans qu’on s’y attende. Cela peut arriver qu’ils gagnent leur place, personne n’est écarté.

Il y a beaucoup de mouvements au seindu service marketing en ce moment, c’est aussi la patte américaine ?

Non, c’est la patte Olivier Jaubert. Il a fait un travail formidable pour identifier des gens de grand talent, hors-terrain. Un directeur des revenus nous a rejoints, l’équipe commerciale va être renforcée, un directeur marketing et digital va arriver début janvier, un responsable financier également. Nous avons un propriétaire qui nous soutient. Et lorsque l’on veut développer le club et ses structures, on en parle avec le propriétaire. On se consulte en permanence car ce sont des experts. Sur le plan français mais aussi international. Il n’y a pas une autre société qui a l’expertise de RedBird dans le sport de haut-niveau, que ce soit sur le marketing, les droits TV, le merchandising, le sponsoring, la billetterie. Leur expertise et leur expérience sont incomparables. On discute avec eux, ils nous donnent des idées mais c’est nous qui choisissons les personnes qui nous rejoignent.

Lorsque vous n’êtes pas occupé par le TFC, qu’est ce qui vous anime dans la vie ?

Je regarde des matchs (il rigole). Je ne fais que ça, j’insiste. Je suis désolé d’être aussi ennuyeux…

Avez-vous eu le temps de rencontrer Didier Lacroix, votre homologue du Stade Toulousain ?

Oui, il m’a invité aux deux derniers matchs à domicile face à Lyon et face à Castres… Vu les résultats de ces deux rencontres [respectivement défaite 7-16 et nul 16-16], je ne sais pas s’il va me réinviter (il sourit). Il est aussi venu au Stadium avec son fils qui est fou de foot pour le match de Sochaux. Par ailleurs, j’ai passé un long moment la semaine dernière avec Ugo Mola. Nous avons prévu de faire rencontrer les staffs. Ugo, Patrice, les analystes vidéos, les responsables data de chez eux et de chez nous. Ils sont en pleine réflexion sur leur formation et nous aussi, donc on est en relation constante. Je prends un pied terrible car j’adore le rugby. D’ailleurs quand je ne regarde pas de foot, je regarde du rugby ou du football américain qui est mon autre passion.

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https://www.ladepeche.fr/2020/11/22/tfc-le-nul-cest-un-moindre-mal-9214525.php

 

Cette fois, il n’y aura pas de verre à moitié plein cher à l’optimiste de nature Patrice Garande. Non, sa jeune troupe – qui, au vu du contenu livré hier en terre beauvaisienne, n’en a apparemment pas terminé avec l’apprentissage de la L2 – ne méritait pas plus. "Même si un point, pour reprendre la conclusion du coach normand, c’est toujours mieux que rien." L’entraîneur garonnais qui s’attendait à une réaction de ses joueurs par rapport à la défaite face à Valenciennes avant la trêve (4-5), en aura été quitte pour une bouillie de football. Si on continue dans le champ lexical, les Toulousains ont bien failli se noyer dans le verre, il aura fallu une envolée de grand talent signée super-Dupé, en fin de partie, pour éviter que le piètre résultat ne tourne carrément à la "cata". "On évite le pire, commentera particulièrement amer l’intéressé, on va dire ça…"

Piégés tactiquement

Le technicien d’en-face, Bruno Luzi, ira effectivement jusqu’à affirmer que "Chambly a gagné aux points. Avec mon staff, on a compté le nombre de vraies situations : 6 pour nous, seulement 3 pour Toulouse. On a d’abord bien défendu, en évoluant en 4-4-2 losange pour perturber le 3-5-2 de notre adversaire du jour."

Touché ! C’est déjà ce schéma qu’avait utilisé le VA de Guégan, avec l’issue qu’on connaît… Garande eut beau muer son dispositif habituel contre un 4-3-3 avec l’entrée d’Healey, positionné aiier gauche (Antiste à droite et Bayo en neuf), cela ne suffit pas à renverser le scénario et remporter la mise pendant le dernier quart d’heure restant à disputer sur le pré.

En dehors des considérations tactiques, le plus embêtant se trouve certainement dans l’engagement qu’ont mis dans la bataille, hier soir, les pousses violettes. On ne parle pas ici des intentions, mais de la réalisation en somme. "Pfff l’histoire de ce match… peste ’’PG’’. On savait ce qu’on allait nous imposer ici sans rabaisser la prestation de nos adversaires : beaucoup de duels, notamment aériens. Et on a été littéralement mangés ! Pourtant, lorsqu’on a des ambitions comme les nôtres, on se doit – en plus de proposer autre chose sur le plan du jeu où le déchet fut incroyable – d’être également présents dans ce domaine-là. Par moments, on a même été passifs."

Alors, oui, c’est toujours plus facile de refaire le match après-coup, si Antiste avait mis le ballon du 2-0, la balle de match, nous ne serions pas à disserter ce matin de la même manière. Avec des "si", le TFC serait 4e ex æquo. Ce qui correspond davantage, forcément, à son rang. En attendant, à force de gâcher des occases, quand bien même au quart du championnat…

Amian et VDB rateront l’ASNL

Bref, Patrice Garande a du pain sur la planche, il le savait. De surcroît, si sa bande n’a pas été capable de gagner, elle a revanche "su" perdre deux joueurs. Amian Adou et van den Boomen, avertis, seront automatiquement suspendus pour la journée n + 1, c’est-à-dire le prochain déplacement à Nancy (mardi 1er décembre). Qui ne s’annonçait déjà pas comme une promenade de santé ; surtout à cette période de l’année.

La Ligue 2 est plus que jamais un parcours du combattant…

https://www.ladepeche.fr/2020/11/21/les-notes-des-joueurs-du-tfc-dupe-larret-qui-sauve-le-point-du-nul-9213985.php

 

DUPÉ (7,5/10)

Rien à faire. Mis à part récupérer dans ses bras une tête décroisée de Jaques (38). À la pause, le portier des Violets n’aura pas eu besoin de changer de tenue. En deuxième période, il s’échauffe sur un gauche flottant de Doucouré, ne peut rien sur l’égalisation de ce même Doucouré (1-1, 74e) cependant réalise l’arrêt du match, synonyme de match nul, sur une demi-volée de Guezoui (86).

AMIAN (4)

Sérieux, sans plus.

GABRIELSEN (5,5)

Solide dans les duels, le nouvel international norvégien : à l’épaule sur Heinry (21), de la tête contre David (26). Sauve devant sa ligne suite à un coup franc cafouillé (65).

ROUAULT (5)

Appliqué et concentré, de là à penser que sa copie rendue face à Valenciennes était un accident de parcours...

KONÉ (5,5)

Repositionné en sentinelle en raison de la suspension de Spierings. Donc plus exposé qu’en relayeur. Son jaune orangé l’atteste (30e). Plus en vue au retour des vestiaires où il se projeta plusieurs fois. Remplacé par SIDIBÉ, pour son jeu aérien.

MOREIRA (4)

Il était où le piston en première ? Et en seconde ? Rencontre neutre, quoi.

DEJAEGERE (5,5)

Utile, pas décisif. Ou presque sur une tentative à angle fermé (71).

VAN DEN BOOMEN (6)

Le Néerlandais avait une belle carte ; s’il ne l’a pas jouée à fond, il a tiré son épingle du jeu. Passeur pour Antiste (0-1, 56e) et joli tir des 25m bien bloqué par le goal du FCCO (85).

Machado (3,5)

Toujours aussi tonique. Maintenant, on ne l’a pas vu aux avant-postes… Remplacé par HEALEY, changement tactique.

ADLI (3)

Quand il n’a pas un point d’appui devant lui, ça devient plus difficile pour le jeune virtuose toulousain. Remplacé par BAYO, blessé depuis un mois et l’escapade victorieuse en Corse.

ANTISTE (5,5)

Pas servi en première, un point c’est tout. Une fois en seconde (0-1, 56e), trois points jusqu’à un quart d’heure du terme. Bémol : il rate le break en ouvrant légèrement trop son intérieur du pied gauche, sur un lumineux service de van den Boomen, encore (63).

https://www.ladepeche.fr/2020/11/21/ligue-2-un-tfc-sans-saveur-concede-le-nul-contre-chambly-1-1-9213841.php

 

Les Violets n'ont pas réussi à se relancer face à Chambly et concèdent le match nul (1-1), à l'occasion de la 11e journée de Ligue 2, samedi 21 novembre. Brouillons et timorés dans le jeu, les hommes de Patrice Garande n'ont pas réussi à mettre en difficulté la lanterne rouge du championnat.

Les Toulousains s'étaient pourtant donné les moyens de gagner la rencontre, en ouvrant le score à la 56e minute grâce à un but de Janis Antiste. Mais ils n'ont jamais semblé en mesure de mettre la main sur un match peu plaisant à suivre. Complètement absent dans le néant footballistique proposé en première mi-temps, le Tef a beaucoup trop subi la pression de Chambly en seconde période...

L'homme du match : Janis Antiste

Le pitchoun est définitivement l'homme providentiel de ce TFC. Alors qu'on ne voyait pas comment les Toulousains pouvaient espérer marquer dans cette rencontre, Janis Antiste a débloqué la rencontre d'un sublime coup de tête, sur un corner magistralement tiré par van den Boomen. Le joueur néerlandais, de retour dans le onze de départ, a montré par séquences ses qualités de passes et rappelé son importance sur les coups de pied arrêté.

Le but de l'international espoir a amorcé le réveil de son équipe, complètement amorphe depuis le début du match. Les milieux de terrain Brecht Dejaeghere et Marco van den Boomen se sont alors illustrés par des percées et des ouvertures qui auraient pu amener le deuxième but toulousain. Mais les hommes de Patrice Garande, à l'image d'un Amine Adli peu inspiré, ont été trop maladroits pour conforter leur avance.

L'action du match : Antiste manque l'occasion de plier la rencontre

Janis Antiste n'était pas loin du match parfait, si seulement il avait doublé la mise quelques minutes après son premier but. Idéalement servi par van den Boomen, il se présente seul face à Xavier Pinoteau. Mais le pitchoun ouvre trop son pied et voit sa frappe passer à côté du poteau gauche.

Après cette occasion ratée, les actions les plus dangereuses viendront des Chamblysiens. Le bloc toulousain se recroqueville alors à nouveau, jusqu'à subir le but de l'égalisation. Les Violets prennent alors un coup sur la tête et ne parviennent pas à se relever. Mais comme souvent, Maxime Dupé sauve les siens à plusieurs reprises et évite un résultat catastrophique face au dernier de Ligue 2.

Le fait du match : encore un corner !

Le Tef retombe dans ses travers... Pourtant sérieux et appliqués pendant sept matchs consécutifs, lors de la série d'invincibilité du club, les Violets redeviennent fébriles sur les coups de pied arrêtés défensifs. Dupé est tout d'abord mis en difficulté sur une sortie aérienne lors d'un coup franc de Chambly. Son intervention manquée aurait pu coûter cher, si Ruben Gabrielsen n'était pas venu sauver son équipe sur la ligne. Dix minutes plus tard, la défense cafouille sur un corner et Medhy Guezoui n'a plus qu'à pousser le ballon au fond des filets.

Une mauvaise habitude que Toulouse doit absolument gommer s'ils veulent engranger des points et remonter au classement. Le Tef a en effet manqué une occasion parfaite de se relancer, face à la lanterne rouge et pire défense de Ligue 2. Les joueurs ne pourront pas reproduire une si pauvre performance contre Niort, samedi 28 novembre, s'ils veulent atteindre leurs ambitions de remontée.

 

Posté(e)

https://www.ladepeche.fr/2020/11/28/tfc-vaincre-et-convaincre-9225535.php

 

Ne pas vendre la peau des Chamois… Après les mésaventures face à Valenciennes (4-5) et à Chambly (1-1), les Violets de Patrice Garande ne sauraient commettre l’erreur de sous-estimer une formation qu’on peut qualifier de "révélation du début de saison".

"Cette équipe est une surprise même si tous les points qu’elle a prise elle ne les a pas volés. On avait déjà eu un aperçu de son potentiel en amical (revers 1-2 à Villenave-d’Ornon en banlieue bordelaise le 15 août) où on avait été mangés en première mi-temps, surtout dans l’entrejeu. L’on sentait qu’il s’agissait d’un groupe qui allait tenir la route. Niort a beaucoup de qualités. C’est un adversaire qui peut être très difficile à battre mais, en même temps, avoir des trous en raison de sa jeunesse."

Pas forcément le sparring-partner idéal pour se relancer après deux contreperformaces, donc. Mais quel club de L2 se révèle une proie facile ?…

Lacunes à corriger !

En attendant, l’entraîneur toulousain persiste et signe : ce qui le préoccupe, c’est d’abord la sienne d’équipe. "Cette semaine, détaille le technicien, on a plutôt mis l’accent sur nos lacunes, assez évidentes dans le jeu contre le FC Chambly à Beauvais ; ce par rapport à notre système. Il y a peu nous parvenions à évoluer avec un bloc compact, haut, qui nous permettait d’agresser le camp d’en-face et, ainsi, récupérer nombre de ballons. Dorénavant, la donne s’est compliquée : on subit trop, nous avons davantage de mal à presser en avançant et, de facto, nos pistons se retrouvent dans l’obligation de faire des courses de 80m pour aller chercher leur vis-à-vis. Bref, c’est devenu impossible…"

Simple coup de fatigue ?

Une rupture dans la continuité. Garande espère fortement que la turbulence (1 point pris sur 6 en deux journées) ne sera que passagère. Car il s’y attendait ! "Classique, j’allais dire que ce ’’moins-bien’’ est normal. On ne va pas refaire l’historique de l’intersaison : nous sommes partis de très bas, nous avons par la suite alignés une belle série (invaincus 7 rencontres durant, 3N et 4V) ; je savais qu’à un moment donné, affirme ’’PG’’, ça allait stagner."

En raison de détails qui, comme on le dit souvent, comptent beaucoup dans l’issue des débats.

"Concrètement, poursuit le coach normand, les joueurs courent et se battent toujours mais on sent qu’il manque un petit truc contrairement à auparavant." L’histoire des petits ruisseaux qui font les grandes rivières, en somme.

Nouveau tournant

"Il faut recréer une dynamique pour repartir de l’avant, plaide le tacticien. Recouvrer cette exigence maximale qu’on a un chouïa perdue. Vous commencez à me connaître : je parle fréquemment de l’attitude et du comportement que l’on doit avoir. Le staff, on discute énormément avec l’effectif. C’est à nous qu’il revient d’influer dessus. Avoir de l’ambition c’est bien, déclare en substance l’entraîneur, le montrer dans un investissement irréprochable c’est encore mieux."

Gagner. Tel sera le leitmotiv du TFC cet après-midi sous peine de rester scotché en milieu de tableau. Car l’étau se resserre drôlement : si le podium est à portée de fusil (3 points), le 17e et premier non-relégable n’est qu’à 5 longueurs derrière.

On appelle ça un match-charnière. Alors, Toulousains, si vous voulez bien mettre de l’huile dans toute la chaîne…

Chamois fort agiles

Leader à l’issue des 4e et 5e journées, deuxième à la J7, troisième à la J10, septième encore ce matin. Y’a pas à dire, le FCCN a une belle tête de favori pour jouer les play-offs – a minima. Tandis que l’objectif avoué, affiché et assumé se résume au maintien.

Hier, l’entraîneur arrivé dans les Deux-Sèvres cet été, confessait : "On vient de se rater à domicile face au promu Dunkerque (0-1), dixit Sébastien Desabre, à nous de sortir un gros match à Toulouse afin de prendre des points ; un ou trois. Mais il nous en faut dans l’optique de la lutte pour se sauver. Car on va y être dedans jusqu’au bout. En tout cas, je l’imagine comme de la sorte."

Ressuscité pour 4 buts

Un discours qui pourrait paraître étonnant par rapport, justement, à la courbe de résultats évoquée ci-avant or qui s’explique aisément eu égard aux huit saisons précédentes en deuxième division depuis la remontée des Chamois au terme de l’exercice 2011-2012. Dans le détail, cela donne : 15e, 5e, 11e, 16e, 10e, 15e, 12e et… 18e au moment de la suspension des compétitions qui deviendra définitive au printemps dernier. Et comme il n’y eut normalement que deux descentes cependant surtout pas de barrages à cause de la pandémie, Niort sauva sa peau. Aux dépens du Mans, 19e, renvoyé à ses chères études en National pour avoir concédé 4 buts de plus que la formation aquitaine !

Pelé a joué à Niort

Ah, qu’elle est loin l’époque dorée du club avec, pour ceux qui auraient oublié, les fulgurances du numéro 10 ghanéen Abedi Pelé – grand artisan de la montée en Ligue 1 en mai 1987… Une petite année dans l’élite puis redescendra, même jusqu’en CFA (D4) en 2009 !

Aujourd’hui, c’est un duo qui porte le FCCN : Kemen-Ba, association de bienfaiteurs. Le milieu offensif franco-camerounais Olivier Kemen, qui débuta en professionnel à Lyon, et le neuf sénégalais Pape Ibnou Ba font des ravages dans les défenses de L2. Au total, la doublette recense 8 buts sur 15. Les joyeux comparses sont donc impliqués dans plus de 50% des réalisations niortaises. Chamois fort agiles.

 

 

 

https://www.ladepeche.fr/2020/11/28/chamois-fort-agiles-9225393.php

Leader à l’issue des 4e et 5e journées, deuxième à la J7, troisième à la J10, septième encore ce matin. Y’a pas à dire, le FCCN a une belle tête de favori pour jouer les play-offs – a minima. Tandis que l’objectif avoué, affiché et assumé se résume au maintien.

Hier, l’entraîneur arrivé dans les Deux-Sèvres cet été, confessait : "On vient de se rater à domicile face au promu Dunkerque (0-1), dixit Sébastien Desabre, à nous de sortir un gros match à Toulouse afin de prendre des points ; un ou trois. Mais il nous en faut dans l’optique de la lutte pour se sauver. Car on va y être dedans jusqu’au bout. En tout cas, je l’imagine comme de la sorte."

Ressuscité pour 4 buts

Un discours qui pourrait paraître étonnant par rapport, justement, à la courbe de résultats évoquée ci-avant or qui s’explique aisément eu égard aux huit saisons précédentes en deuxième division depuis la remontée des Chamois au terme de l’exercice 2011-2012. Dans le détail, cela donne : 15e, 5e, 11e, 16e, 10e, 15e, 12e et… 18e au moment de la suspension des compétitions qui deviendra définitive au printemps dernier. Et comme il n’y eut normalement que deux descentes cependant surtout pas de barrages à cause de la pandémie, Niort sauva sa peau. Aux dépens du Mans, 19e, renvoyé à ses chères études en National pour avoir concédé 4 buts de plus que la formation aquitaine !

Pelé a joué à Niort

Ah, qu’elle est loin l’époque dorée du club avec, pour ceux qui auraient oublié, les fulgurances du numéro 10 ghanéen Abedi Pelé – grand artisan de la montée en Ligue 1 en mai 1987… Une petite année dans l’élite puis redescendra, même jusqu’en CFA (D4) en 2009 !

Aujourd’hui, c’est un duo qui porte le FCCN : Kemen-Ba, association de bienfaiteurs. Le milieu offensif franco-camerounais Olivier Kemen, qui débuta en professionnel à Lyon, et le neuf sénégalais Pape Ibnou Ba font des ravages dans les défenses de L2. Au total, la doublette recense 8 buts sur 15. Les joyeux comparses sont donc impliqués dans plus de 50% des réalisations niortaises. Chamois fort agiles.

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https://www.ladepeche.fr/2020/11/28/ligue-2-le-tfc-arrache-la-victoire-2-1-contre-niort-et-renoue-avec-la-victoire-9226393.php

Ligue 2 : le TFC arrache la victoire 2-1 contre Niort, et renoue avec la victoire

Le TFC s'est imposé in extremis 2-1 face à Niort ce samedi 28 novembre au Stadium, malgré une ouverture du score concédée tôt dans le match. Toulouse remonte provisoirement à la cinquième place de Ligue 2 avec 19 points, avant les autres matchs de la 12e journée. 

Fin de série pour les hommes de Patrice Garande. Après deux matchs sans succès, le TFC renoue enfin avec la victoire ce samedi 28 novembre en disposant difficilement des Chamois Niortais au Stadium 2-1. Niort ouvre le score très rapidement, à la septième minute, par l'intermédiaire d'une tête du buteur maison Pape Ibnou Ba...mais le TFC réagit deux minutes plus tard, et égalise grâce à Branco Van den Boomen d'une frappe lointaine. Rhys Healey délivre ses partenaires à la 79e grâce à une frappe splendide. Le Britannique inscrit là son premier but avec le Tef' pour sa première titularisation. 

Outre une victoire soulageante, et les trois points engrangés, les 60 premières minutes toulousaines ne peuvent pas être suffisantes pour jouer le haut de tableau en Ligue 2. Pendant une heure, les Violets se sont montrés apathiques, ne proposant que peu de mouvements, et subissant les assauts répétés de Ba et Joseph Mendes sur le front de l'attaque.

Le TFC rentre aux vestiaires à la pause avec un but concédé, mais ne doit son salut qu'au manque de réalisme de Niort. La réalisation de Rhys Healey vient davantage d'un éclair du joueur face au but, que d'une séquence collective construite. Il faut dire que le système de jeu en 4-3-3 n'a pas aidé le TFC, qui a mis du temps à s'y acclimater dans cette rencontre. 

 
  • L'homme du match : Van den Boomen 

Patrice Garande avait décidé de faire tourner pour cette partie, et Van den Boomen a donc suppléé Brecht Dejaegere dans le XI de départ. Pari gagnant, puisque le Néerlandais est impliqué sur les deux buts. Sur le premier, après un service de Steven Moreira dans l'axe, Van den Boomen enroule une frappe à mi-hauteur se logeant dans le petit filet du portier de Niort, Mathieu Michel. Sur le second, il est passeur décisif et offre un caviar entre les lignes à Healey, qui n'a plus qu'à terminer le travail. 

Même si par moments, le Néerlandais s'est montré plutôt discret, laissant les prérogatives à Manu Koné, remuant dans le cœur du jeu, sa qualité de passe et de frappe a fait la différence. Son pied est la principale raison de sa venue sur les bords de Garonne..et il offre ce samedi trois points importants aux Violets dans la course aux premières places. 

  • L'homme de l'ombre : Manu Koné

Quand ses partenaires avaient la tête sous l'eau, et qu'ils subissaient les assauts répétés des Niortais, Koné a fait les efforts pour ressortir les ballons. Seul Toulousain à se mettre en évidence au milieu de terrain pendant 60 minutes, il a mené les rares franches occasions des Violets. 

Sa technique et sa vivacité ont permis au TFC de ne pas perdre trop lourdement la bataille du milieu de terrain en première période. Malgré ses bonnes intentions, Koné est resté bien esseulé dans l'axe, sans réelle solution pour faire progresser le ballon. 

  • L'inquiétude : la charnière centrale 

Préféré à Anthony Rouault, Bafodé Diakité n'a pas franchement marqué des points face aux Chamois Niortais. S'il n'a pas été particulièrement mis à la faute dans ce match, il ne s'est pas non plus montré rassurant. Même son de cloche pour son comparse Ruben Gabrielsen, fautif sur l'ouverture du score de Ba. 

Six buts encaissés en trois matchs, l'addition est salée, et elle pourrait conduire Patrice Garande à réfléchir à d'autres options. Comme celle d'aligner pour la première fois ensemble les deux "Pitchouns", Rouault et Diakité. Une piste compromise pour l'heure au regard du statut de Gabrielsen, mais qui pourrait se préciser si les prestations défensives continuent à être aussi fébriles. 

Les réactions

Sébastien Desabre, coach des Chamois Niortais : 

"Nous sommes frustrés par cette défaite, nous aurions pu faire mieux au vu de la physionomie du match. Ça ne s'est pas joué à grand-chose. Il faut féliciter le TFC, qui y a cru jusqu'au bout, mais c'est un match qui aurait pu basculer dans les deux sens. Le tournant de la rencontre est sans doute cette occasion de Mendes (71e minute) qui ne termine pas au fond..."

Patrice Garande, coach du Toulouse FC : 

"C'est une victoire qui fait du bien! J'aime ces victoires dans la douleur, elles scellent le groupe. Bon, il ne faut pas que ce soit tous les week-end comme ça... On savait que ce serait dur, et j'ai aimé la réaction de l'équipe après une première période difficile. L'objectif du match, c'est ce que j'avais dit aux joueurs, c'était de recréer une dynamique. Aujourd'hui, nous sommes dans les clous pour refaire une série positive."

 

 

 

https://www.ladepeche.fr/2020/11/28/tfcniort-le-banco-de-van-den-boomen-9226544.php

TFC/Niort : le banco de van den Boomen

Dupé (4/10).- Peu de boulot pour lui cet après-midi. Il aurait sans doute pu sortir de manière plus autoritaire sur l’action du but niortais.

 

Amian (3).- Passif sur le but de Ba, trop tendre dans les duels malgré quelques bons retours.

Diakité (3).- Avec ses complices de la défense, ils se sont trop souvent regardés, laissant les deux attaquants niortais dans un fauteuil. Quand il a voulu faire le ménage, il est passé devant Gabrielsen et a remis l’action niortaise en route (52). Un retour difficile pour lui.

Gabrielsen (3).- Trop tranquille dans la relance, il aurait pu être à l’origine d’un but d’anthologie de Mendes, mais le ciseau de l’attaquant est passé à côté (71). Globalement très fébrile.

 

Moreira (3).- Le passage à quatre défenseurs ne lui rend pas service… Trop de lacunes défensives cet après-midi, et des erreurs techniques gênantes. Il aurait pu marquer, mais a trop temporisé face aux cages (59).

Spierings (4,5).- Il a su élever son niveau de jeu après un décrassage en première période.

Koné (6).- Quand l’équipe a du mal, elle peut toujours compter sur ses chevauchées pour se mettre dans l’avancée. Un régal quand il a le jeu face à lui. Maintenant, il faudra penser à appuyer ses frappes.

van den Boomen (7).- Un amour d’enroulé dans le soupirail pour égaliser, un délice d’ouverture pour gagner ce match compliqué. Van den Boomen a fait sauter la banque, en plus d’avoir livré une prestation très correcte dans le placement et l’orientation du jeu. Remplacé par ROUAULT (81).

Antiste (3).- Mais où est-il passé ? Remplacé par BAYO (67), pinceaux emmêlés.

Healey (6).- On ne pourra pas lui reprocher de ne pas se battre. Peu servi en première, mais intéressant en point de fixation, il a montré son sang-froid devant le but en fin de match. Il ne lui a pas fallu grand-chose, et c’est tant mieux.

Adli (5).- Comme Koné, il fait partie de ses joueurs qui peuvent mettre tout le monde dans l’avancée par une course. Encore un peu tendre, mais pas avare d’efforts. Remplacé par DEJAEGERE (81), dans un autre style.

Posté(e)
il y a 18 minutes, Gollum a dit :

Pour le coup, tout ça est bien vu.

Franchement oui très bien vu. Un peu de protection de Diakité quand même mais bon l'exercice de la notation est toujours très dur. 

 

Posté(e)
Il y a 1 heure, Gollum a dit :

Pour le coup, tout ça est bien vu.

Surtout qu'ils ont utilisé toute la palette des notes.

Ils sont pas restés entre 4,5 et 5,5...

Posté(e)
2 hours ago, kike said:

Remplacé par ROUAULT (81).

Il n'a pas fait une mauvaise entrée mais 81 pour Rouault c'est Labinocle qui fait les notes à la Dépèche ?!

Posté(e)

 

https://www.ladepeche.fr/2020/11/30/tfc-cest-reparti-9228389.php

 

Pour tout l’amour du Rhys… Le bonheur, c’est simple comme un plat du pied petit-filet. En inscrivant son second but pour sa première titularisation de la saison, l’avant-centre anglo-saxon a offert les trois points aux Toulousains et, par là-même, leur a permis de réenclencher la marche avant. C’était le… but de l’après-midi, avant-hier, avec la réception de Chamois pas franchement dociles, reconnaissons-le.

Après deux rencontres sans couleur (1-1 à Beauvais contre Chambly samedi passé) mais pas sans saveur (défaite 4-5 une semaine plus tôt face à Valenciennes), le Toulouse FC a donc de nouveau le sourire. Même si le succès fut acquis après pas mal de grimaces. Mené très vite, au bord de la rupture en plusieurs circonstances lors du premier acte, proche d’être une seconde fois derrière au score à l’heure de jeu… mais finalement auréolé de la victoire.

Jour souvent, nuit parfois

Tel est le paradoxe de ce Téfécé 2020-2021, jeune, d’où insouciant. Donc intermittent, également. L’entraîneur des Violets de le reconnaître sans ambages.

"On a une équipe qui par moments peut montrer beaucoup de maturité, d’aisance technique, jusqu’à une certaine assurance même, relève Patrice Garande, et puis, dans le même match, nous pouvons afficher de la fébrilité."

Docteur Jekyll et Mister Hyde, en somme. Un constat binaire qui, au passage, revêt un avantage : faciliter la tâche du staff. "Ce que j’ai dit aux garçons à la mi-temps ? Tout simplement, répond ’’PG’’, qu’il y a plein de choses qu’on aurait pu faire mieux. On a mis l’accent sur ce qu’on ne parvenait pas à réaliser." Des fois, une dizaine de mètres suffit pour… "Nos milieux étaient trop bas, note le coach normand. Résultat : on prenait l’eau. On a réglé la mire." Et, corollaire, remporter la mise. CQFD.

Quid du tableau noir

Même si Garande se montre toujours réticent à évoquer la problématique tactique – en clair, à rendre comme principal responsable d’une mauvaise prestation le système de jeu –, l’ancien meilleur buteur de D1 avait changé de schéma samedi. "Là aussi, je n’y attache pas d’importance démesurée comme vous pouvez le faire. Je n’avais pas Macha(do, blessé) et je dois gérer cette semaine à trois matchs. Voilà. D’ailleurs, je suis repassé à cinq derrière en fin de partie avec l’entrée d’Anthony (Rouault). On avait pris l’avantage, certes, mais le remplacement était prévu. Afin de presser, jouer encore plus haut, aller chercher le succès."

En attendant, VA et FCCO avaient laissé des stigmates et intimé le technicien Garande à se réinventer. En dehors du dispositif (4-3-3 à la place du 3-5-2), plusieurs nouveautés ont émail-lé cette 12e joute, la 7e à la maison : retour dans le XI de Diakité absent sur blessure puis choix sportif (Rouault préféré), recul et glissement au poste de latéral gauche de Moreira, présence au coup d’envoi – Dejaegere ménagé – de van den Boomen qui nonobstant Chambly n’avait plus été titularisé pendant quatre journées, Première également durant 90min de Healey.

Le test lorrain

Eh alors ? Coaching gagnant. Au travers du résultat, d’abord, dogme incontestable. Par la manière quelque part : "J’ai aimé la réaction de l’équipe pour égaliser de suite (2min après) puis forcer le destin (à 10min du terme). Vous savez, mon truc c’est avant tout le comportement."

Justement, quel va être le sien, à Patrice Garande, demain soir, au moment de livrer sa composition pour défier Nancy…

Les…180min de VDB

La boutade. En conférence de presse, invité à commenter la prestation de l’homme du match Branco van den Boomen (1 but, 1 passe),  Patrice Garande eut ce bon mot  envers son milieu batave. « Branco savait qu’il était suspendu mardi au prochain match, donc il s’est sûrement dit qu’il fallait qu’il en joue deux en un aujourd’hui (samedi, ndlr).  Trêve de plaisanteries, mais oui, reprend l’entraîneur, il est à créditer d’une rencontre complète. Car en plus il a défendu, intelligemment, et a rectifié son positionnement pour recevoir le ballon vers l’avant. »

 

 

 

 

https://www.ladepeche.fr/2020/11/30/rhys-healey-repond-present-9228393.php

Jusque-là, Rhys Healey n’avait dû se contenter que de quelques bouts de matchs avec le Tef. Suffisants pourtant pour inscrire son premier but sous ses nouvelles couleurs, le 26 septembre dernier face à Auxerre (3-1), et asseoir une réputation d’attaquant bagarreur, déjà fidèle au cliché que l’on pourrait se faire d’un joueur débarqué de troisième division anglaise. Il ne l’a pas faite mentir samedi : pour sa première titularisation avec les Violets, le natif de Manchester est ressorti la tête haute du combat livré face aux Chamois niortais, et a surtout délivré les siens en inscrivant le but victorieux à la 80e minute de la rencontre.

Un duel remporté avec sang froid face au gardien adverse, "pas si facile à mettre" selon son entraîneur Patrice Garande, qui n’est pas mal placé pour le savoir.

La grinta britannique

"Rhys a des qualités énormes face au but" apprécie Garande, qui l’avait fait entrer en jeu à huit reprises lors des rencontres précédentes. "Et dans le jeu, il cale bien les ballons, même sous pression", poursuit l’ancien attaquant. La palette de l’ex’ de Milton Keynes Dons ne s’arrête effectivement pas à ses qualités de finisseur, et si certains pourront douter de sa finesse technique, force est de constater que le numéro 9 de 25 ans ne baisse jamais les bras et représente un point de fixation intéressant sur le front de l’attaque. "On l’a plus vu en seconde période, parce que toute l’équipe jouait plus haut. C’est plus compliqué pour un attaquant quand il n’a pas de ballons", rappelle Garande comme une évidence. Samedi, Healey n’en a pas eu beaucoup, mais n’a pas manqué celui qui comptait. De quoi au moins engranger de la confiance, alors que Vakoun Bayo revient difficilement de blessure et qu’Efthymios Koulouris se morfond loin des feuilles de matchs…

Posté(e)

 

https://www.ladepeche.fr/2020/12/01/tfc-a-nancy-pour-poursuivre-la-serie-9230683.php

 

British spirit du côté du Stadium. À l’occasion de cette semaine à trois matchs, Patrice Garande a choisi d’appliquer la mentalité anglaise. "On a joué un match, on est content de l’avoir gagné (devant Niort samedi, 2-1), on passe au suivant (à Nancy, 19h) et on fera un bilan à l’issue du match face à Guingamp (samedi, 19h)", a expliqué le technicien toulousain hier. Chacune de ces trois rencontres revêt la même importance pour le staff qui ne jure que par un objectif : relancer une série positive.

Actuellement septième de L2 (19 points), les Violets ne se trouvent qu’à trois longueurs de la deuxième place. Mais à l’heure d’affronter Nancy (17e, 11pts), Garande ne parle pas de viser le podium à l’issue du match.

"On s’est fixé un objectif entre nous, avec les joueurs et mon staff. Ce n’est pas un objectif de points mais pour l’instant nous sommes dans les clous", précise-t-il, sourire en coin.

Koulouris pas écarté, mais…

Dans l’Est, les Garonnais vont affronter une formation qui, si elle est en difficulté au niveau comptable, a des arguments à faire valoir sur le plan offensif. Le duo Biron-Barka est auteur de 5 des 10 buts lorrains depuis le début de saison. Et pour y faire face, la défense violette va devoir se mettre au diapason et se montrer plus sereine que lors du match face à Niort.

Samedi dernier, l’arrière-garde toulousaine s’est montrée fébrile, notamment sur le jeu aérien. Une conséquence du changement de système ? "Cela a donné lieu à des imperfections, concède le coach. Mais il y a des situations, notamment sur les longues transversales où on a été défaillants, et cela n’a rien à voir avec le système."

Le technicien téféciste devrait d’ailleurs revenir à ses fondamentaux, ce soir, avec son 3-5-2. Amian et van den Boomen étant suspendus, ils seront remplacés par Rouault et Dejaegere dans le XI de départ. En ce qui concerne l’attaque, le buteur anglais Rhys Healey devrait conserver sa place et être associé à Janis Antiste.

Par ailleurs, Garande a évoqué la situation d’Efthymios Koulouris, de nouveau absent du groupe. "J’attends plus de lui. Il n’y a pas de mise à l’écart mais je fais des choix en regardant ce qu’il se passe à l’entraînement…"

En clair, le Grec n’est pas assez impliqué dans l’esprit du coach.

 

  • 2 semaines plus tard...
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Toulouse Football Club : Rhys Healey, l’Anglais patient

Jusqu’ici, confiant, il attendait son heure. Puis Patrice Garande a eu le nez creux : Rhys Healey a marqué trois fois en trois matchs, et est devenu la nouvelle coqueluche du TFC.

"Today is gonna be the day (Aujourd’hui va être le jour). à quelques minutes du coup d’envoi du match face à Niort, le 28 novembre dernier, peut-être Rhys Healey s’est-il remémoré la première phrase de Wonderwall, morceau culte des deux frères les plus célèbres de Manchester, Liam et Noel Gallagher. S’il ne pensait pas à Oasis, l’attaquant anglais du Tef, lui aussi né à Manchester, avait en tout cas une idée fixe : ce jour-là était pour lui.

 

"J’attendais ma chance de pouvoir débuter en tant que titulaire, et j’avais cette sensation qu’une fois que ce serait le cas, j’allais être bon", rembobine le numéro neuf du Téfécé avec un accent qui sent bon le nord industriel du Royaume. Bingo. Pour sa première titularisation de la saison, le numéro 9 des Violets délivre les Toulousains face aux Chamois (2-1).

La pression, il assure qu’elle lui glisse sur le corps : "Je ne la ressens pas quand je joue au football. C’est plutôt moi qui me la mets, parce que je suis persuadé que je peux marquer à chaque match quand j’ai la chance de le disputer." Pour l’instant, difficile de lui donner tort. Après les Chamois, Healey pique les Chardons nancéiens mardi dernier (3-1), et envoie une galette sur coup franc dans la lucarne des Bretons de Guingamp quatre jours plus tard (2-2). Trois buts en une semaine, l’Anglais est l’homme du moment du côté du Ramier.

 

"Ils me disent que je ressemble à Jamie Vardy"

Pourtant, la partie était loin d’être gagnée d’avance pour celui qui a débarqué dans l’anonymat le plus total à la fin du mois d’août, en provenance de Milton Keynes Dons (troisième division anglaise). Sans un mot de français dans le répertoire et avec une blessure au mollet dans les bagages, le buteur de 26 ans part de loin. Peut-être même de trop loin. "Quand je l’ai vu, je me suis dit que ça allait être très compliqué pour lui, avoue Patrice Garande. C’est simple : si on se base sur l’entraînement, il ne joue pas", assène le coach garonnais.

Pourquoi, alors, avoir décidé de le lancer comme titulaire après neuf matchs accroché au banc ? "J’ai joué à ce poste, je sais ce que c’est. J’ai eu ce feeling, j’ai senti que c’était le bon moment" confesse Garande, qui fait désormais pleuvoir les louanges sur son wonderkid. "Ce n’est pas le même homme en match. Je ne vais pas dire que plus il prend de coups plus il est content, mais… C’est un Anglais. Il est bon au duel, dans la conservation du ballon, il aide l’équipe. C’est quelqu’un qui a besoin d’être aimé. Au départ, il s’excusait presque de ne pas être au niveau. Il venait me voir pour me demander ce qu’il pouvait faire, si j’étais satisfait…" L’attaquant a reconnu l’attaquant, et Healey renvoie la balle à son coach : "Quand je suis arrivé, je lui ai parlé directement. Il a été un buteur aussi, il a une expérience qui peut m’être très utile. Notre relation est très bonne, et à l’entraînement il m’aide énormément."

Rhys Healey ne parle pas encore français, mais veut discuter, échanger : "M’intégrer, la langue, la culture, c’est un challenge qui m’excitait, raconte celui qui vit sa première expérience hors du Royaume-Uni. Tous les conseils que je peux recevoir, ça me fait sentir que les autres croient en moi", confesse le fan de Manchester City. Un à un, tous ses coéquipiers interrogés nous ont parlé d’un mec en or, lui confirme que "(s)a relation avec les autres est excellente. Dès mes premiers jours ici, l’équipe m’a fait me sentir à l’aise. Ils me disent que je ressemble à Jamie Vardy, mon modèle", se marre-t-il. "Chaque jour qui passe, il est un peu plus heureux, se réjouit Garande. Et quand on est heureux, on marque des buts…"

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https://www.ladepeche.fr/2020/12/13/le-tfc-se-fait-une-place-au-soleil-9255072.php

Dans une rencontre largement dominée, les Toulousains ont rapporté trois points de Châteauroux et s’installent durablement dans le Top 5 de la Ligue 2. De bonne augure pour la suite.

"Toulouse est une équipe qui pétille". Cette phrase qu’il avait prononcée avant le match, l’entraîneur de Châteauroux, Nicolas Usaï, l’a prononcé une nouvelle après la rencontre d’hier. À raison, selon les observateurs privilégiés qui étaient dans les tribunes du stade Gaston-Petit pour assister à la large victoire du TFC. Les hommes de Patrice Garande ont pétillé, surtout en seconde mi-temps. Au moment de s’envoler pour rejoindre l’aéroport de Blagnac, les Violets de Patrice Garande ont forcément jeté un œil au classement. Les voilà quatrièmes, à trois points du leader grenoblois et à deux points de Troyes et du Paris FC. Hier, le TFC a accroché le bon wagon de la Ligue 2 et bascule dans la dernière ligne droite de la phase aller en excellente position.

Largement favori, le TFC a tenu son rang, dans un match qui avait tout du piège face à un adversaire bien mal en point (18e, 12 points). Mais comme face à Guingamp, le trident flandrien (Dejaegere, Spierings, van den Boomen) a fait la loi sur la pelouse berrichonne. Avec cette victoire, le TFC a par ailleurs confirmé son statut de meilleure équipe à l’extérieur.

A lire aussi : Les notes des joueurs du TFC contre Châteauroux : Dupé soigne ses statistiques, Healey enchaîne

Pourtant le début de match des hommes de Garande a été quelque peu poussif.

"Du mouvement, du mouvement"

Châteauroux avait en tout cas décidé de "garer l’autobus" devant le but de Bedfian. Les onze joueurs de Nicolas Usaï avaient décidé de patienter gentiment dans leur camp en attendant les Violets. Pendant vingt minutes les joueurs de Patrice Garande ont eu du mal à mettre en difficulté les Berrichons. "Du mouvement, du mouvement", n’a cessé de répéter le coach en début de match.

Alors certes, les coéquipiers de Ruben Gabrielsen tenaient le ballon mais ils ont attendu la demi-heure de jeu pour donner un premier frisson au gardien Wilfried Bedfian (19 ans) qui disputait hier son premier match en pro. Heureusement pour lui, la frappe des 30 mètres de van den Boomen, est allée s’écraser sur le poteau après avoir été contrée (30).

Dans la foulée, Dejagere en position optimale buta sur le gardien (35), avant que le TFC ne soit récompensé de sa fin de mi-temps. Le centre d’Adli est touché de la main par un défenseur de Châteauroux : penalty. L’artificier néerlandais Stijn Spierings – qui n’a jamais faibli dans cet exercice — ne s’est pas fait prier pour transformer (35). Quatre sur quatre pour lui cette saison.

Au retour des vestiaires, les Violets ne comptaient pas en rester là. Le message a rapidement été transmis par Diakité, dont la tête effleure le montant de Bedfian (50). Mais c’est l’homme providentiel du moment qui va permettre au TFC de se détacher. Alors qu’il venait de manquer un face-à-face avec le gardien (65), Rhys Healey a rappelé qu’il était un buteur à sang froid. Cinq minutes après son raté, il ajuste parfaitement le gardien de la Berrichonne et donne de l’air aux Violets. Mérité tant ils dominaient les débats. Châteauroux a bien tenté de faire trembler le TFC, mais derrière, Dupé veillait au grain (60, 75).

Et comme cela ne suffisait pas et qu’ils avaient l’intention de frapper fort, les Violets ne se sont pas arrêtés d’attaquer. Machado (sur le poteau, 70) et Healey (73, 84) n’étaient pas loin de saler l’addition. C’est finalement Antiste, entré en jeu un peu plus tôt qui inscrit son cinquième but de la saison sur un corner de Van den Boomen (85). Cette saison, les Violets aiment voyager.

Stade Gaston-Petit, huis clos.

Temps frais, ciel changeant ; pelouse en excellent état, copieusement arrosée avant le début de la rencontre.

Arbitrage de M. Mathieu VERNICE, assisté de M. Cravo et Mme. Nicolosi

M-T : 1-0.

Temps additionnel : 4 (1 + 3).

Pour Toulouse : Spierings (37 sp), Healey (65), Antiste (85).

CHATEAUROUX : Bedfian – Fofana, Cissé, Mboné (cap.), Opéri – Mulumba, Raineau, Grange (Leroy, 79) – Merdji (Goncalves, 78), Sunu (Nouri, 59), Chouaref (Keny, 78)./

Entraîneur : Nicolas USAÏ.

Avertissements : Mbone (choc lors d’un duel aérien avec Adli, 42), Cisse (tacle en retard sur Moreira, 65)

TOULOUSE : Dupé – Amian, Diakité, Gabrielsen – Moreira, Van den Boomen, Spierings (Diarra, 87), Dejaegere (Koné, 83), Machado – Adli (Antiste, 65), Healey./

Entraîneur : Patrice GARANDE.

Avertissement : Machado (tacle en retard sur Raineau, 16).

Note du match : 14/20 ; Homme du match : Dupé, Diakité (TOULOUSE).

 

 

 

https://www.ladepeche.fr/2020/12/12/victoire-de-toulouse-face-a-chateauroux-jai-beaucoup-aime-letat-desprit-de-ce-groupe-explique-garande-9254514.php

L'entraîneur de Toulouse, Patrice Garande, et l'entraîneur de Châteauroux, reviennent sur la victoire du Toulouse Football Club ce samedi (3-0). 

Patrice Garande, entraîneur du TFC :

 

« Ces matchs-là sont toujours difficiles. Tant qu’on n’a pas marqué le premier but, on n’est pas à l’abri. J’ai aimé la façon dont on a abordé le match, dont on l’a maîtrisé. Ce qui me plaît beaucoup dans ce match c’est de ne pas avoir pris de but notamment sur coups de pied arrêtés. C’était un des objectifs qu’on s’était fixé. Et j’ai aussi beaucoup aimé l’état d’esprit de ce groupe. Je le dis depuis un moment mais, si on est capable de garder ça tout au long de la saison, ça peut nous permettre de vivre un championnat intéressant. »

 

Nicolas USAI, entraîneur de Chateauroux :

« On a été discipliné en première mi-temps et un fait de jeu nous est contraire (le penalty, ndlr). On a essayé de faire plus en deuxième mais on a une inefficacité offensive. Le rapport de force ce soir… On a joué contre meilleurs que nous. Il nous a manqué de la justesse et de la réussite. Je n’ai pas l’habitude d’abandonner. Je suis dans l’esprit d’un entraîneur qui vient de perdre un match contre une très belle équipe mais je n’ai rien à dire de plus (concernant mon avenir, ndlr). Il y a des motifs de satisfaction malgré tout. Je pense que l’équipe de Toulouse va pétiller pendant un moment. »

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https://www.ladepeche.fr/2020/12/12/ligue-2-toulouse-domine-chateauroux-0-3-et-se-rapproche-du-podium-9254354.php

Le TFC s'impose largement contre Châteauroux (0-3) samedi 12 décembre, à l'occasion de la 15e journée de Ligue 2. Spierings, Healey et Antiste ont permis de propulser le Tef à la 4e place du championnat.

 

Les Toulousains ont été maîtres de leur sujet contre Châteauroux, samedi 12 décembre, pour le compte de la 15e journée de Ligue 2. Les hommes de Patrice Garande se sont imposés avec la manière (0-3) et obtiennent leur 7e succès de la saison. Ils profitent des mauvais résultats des concurrents pour se hisser à la 4e place du championnat.

 

La rencontre a mis du temps à démarrer, mais les Toulousains ont su tirer profit d'une petite erreur de la défense de Châteauroux pour ouvrir le score en fin de première mi-temps. Dejeagere voit son centre repoussé dans la surface par le bras d'Ibrahim Cissé et provoque un penalty, transformé par Spierings (37e).

Aux retours des vestiaires, les Violets continuent de dominer la rencontre et Moreira offre la balle de but à Healey sur un contre rapide. L'attaquant britannique, qui avait manqué quelques minutes plus tôt la balle du break, remporte son face-à-face avec le jeune gardien Wilfried Bedfian (65e). Le sort de la rencontre est finalement scellé par Janis Antiste, rentré en cours de jeu. Il reprend un corner de van den Boomen et loge le ballon sous la barre transversale (85e).

L'homme du match : Amine Adli

Le pitchoun n'a certes pas marqué, mais il a fait briller ses coéquipiers pendant un peu plus d'une heure de jeu. Dans une première période bien terne techniquement, ses velléités offensives étaient remarquables. Il est ainsi à l'origine de l'action qui mène au penalty, en trouvant parfaitement Dejaegere sur la droite de la surface de réparation.

Le Toulousain était aussi dans les bons coups en début de seconde période. En atteste son ouverture pour Rhys Healey (55e), qui manque malheureusement son duel avec le gardien castelroussin. Adli est remplacé par Antiste à l'heure de jeu.

Rhys Healey marque encore

Quatre buts en autant de matchs, l'attaquant anglo-gallois ne s'arrête plus de marquer. Rhys Healey a touché peu de ballons, mais s'est montré à chaque fois dangereux. Il aurait pu inscrire au moins un but supplémentaire, s'il n'avait pas raté son premier duel face à Bedfian ou si sa reprise n'avait pas été contrée en fin de match.

Le Tef a trouvé son attaquant du moment, au point de relayer Antiste au rang de remplaçant. Entré à l'heure de jeu, le pitchoun s'est encore illustré sur corner pour porter à six son nombre de réalisations cette saison. Il devance ainsi Healey et Stijn Spierings au rang des buteurs toulousains. Le milieu néerlandais a transformé un nouveau penalty et s'impose comme le tireur attitré, dans un exercice qui avait peu réussi au TFC l'an dernier.

La défense tient le coup

Châteauroux met peu de buts cette saison, et ce match n'a pas dérogé à la règle. L'arrière-garde des Violets a pu se rassurer face à l'une des pires attaques de Ligue 2. Bafodé Diakité, place au centre de la défense à trois, a assumé son rôle de leader et gagné de nombreux duels aériens. Le Tef s'est fait peur sur corner, comme à son habitude, mais Maxime Dupé est resté vigilant dans les tout derniers instants pour conserver sa cage inviolée.

Avec une seule défaite sur les treize derniers matchs, les hommes de Patrice Garande sont sur la bonne voie pour au moins accrocher les barrages. Samedi 19 septembre, le Tef aura même l'occasion de viser le podium face au Havre.

 

 

 

https://www.ladepeche.fr/2020/12/12/les-notes-des-joueurs-du-tfc-contre-chateauroux-diakite-grand-ses-duels-copie-blanche-de-dupe-9254384.php

Dupe (6,5/10)

Une première mi-temps sans encombre. Il a touché son premier ballon sur une tête de Medji à la 22e. En seconde, il s’est parfaitement sorti des temps forts de Chateauroux. Nouveau clean sheet pour la Dup.

Amian (5)

Un peu trop « gentil » sur certaines situations. Il laisse notamment Grange s’infiltrer trop facilement dans la défense (41) mais s’est bien repris par la suite.

Diakite (6) 

Installé dans l’axe de la défense à trois, il n’a pas montré le moindre signe de fébrilité. Très costaud dans les duels aériens.

Gabrielsen (6)

Costaud défensivement, il n’a pas hésité à perforer balle au pied pour créer le surnombre au milieu. Malgré quelques errements, match costaud du capitaine.

Moreira (5,5)

Auteur de la passe décisive sur le but de Healey, mais moins en vue offensivement.

Van den boomen (6)

Le métronome du jeu toulousain a une nouvelle fois fait admirer sa qualité de passe.

Spierings (6)

Un nouveau penalty admirablement transformé et une sérénité qui fait du bien.

Dejaegere (5,5)

Il a mis une demi-heure à entrer dans son match mais s’est ensuite procuré une belle occasion (35). S’il n’est pas impliqué directement sur les buts, son apport offensif est très important.

Machado (5)

Il aurait pu inscrire son premier but mais sa reprise termine sur le poteau (70). À part ça, il rend une copie propre.

Adli (5,5)

Le feu follet toulousain s’est montré plutôt discret lors du premier acte. Aucun dribble à son actif ce qui est assez rare pour être souligné. Sa deuxième mi-temps fut de meilleure facture. Il est remplacé par ANTISTE (65) qui en profite pour inscrire son cinquième but de la saison.

Healey (6)

Il a manqué son premier face-à-face avec Bedfian, pas le second. Il aurait pu signer un doublé mais le gardien berrichon a voulu se mettre en évidence (85). Discret dans le jeu mais buteur.

 

 

 

https://www.lanouvellerepublique.fr/chateauroux/sports/direct-ligue-2-berrichonne-toulouse-coup-d-envoi-a-19-h

Pour le compte de la 15e journée de Ligue 2, la Berrichonne recevait Toulouse. La Berri a sombré  face à l'un des favoris pour la montée en Ligue 1 qui a justifié son rang.

 
 
BERRICHONNE
0 - 3
TOULOUSE
 
Mi-temps : 0-1
Buts : pour Toulouse, Spierings (37e sp), Healey (65e), Antiste (84e)
Avertissements : pour la Berri, Raineau (42e), Cissé (65e), Fofana (70e), Leroy (90e) ; pour Toulouse, Machado (18e)

 

> Notre regard sur le match
 

La Berrichonne a montré de la bonne volonté, beaucoup plus qu’une semaine auparavant à Dunkerque. Hélas, en face, il y avait une équipe de Toulouse qui maîtrise son sujet. Et qui a mené la rencontre à sa guise après avoir ouvert le score sur penalty. Le rouleau compresseur toulousain a écrasé son adversaire, trop limité pour rivaliser.
Avec cette troisième consécutive, la Berri a failli se retrouver aujourd’hui lanterne rouge car dans le même temps, Chambly à Amiens et Rodez au PFC, ont été rejoints dans le temps additionnel. Il n’empêche, la Berri continue à s’enfoncer, inexorablement.

 

> Le joueur du match


Non pas le mais les joueurs du match. Le milieu de terrain belgo-néerlandais du TFC a fait forte impression, ce samedi. Notamment les deux Hollandais, Spierings et Van den Boomen. Le premier placé en sentinelle devant la défense oriente le jeu à sa guise, fait toujours les bons choix et accessoirement sait tirer les penaltys. Son compatriote, placé un peu plus haut sur le terrain, n'est pas mal non plus. Doté d'une technique hors pair, il se montre d'une précision chirurgicale sur ses passes et coups de pied arrêtés.  Avec une telle base de lancement, les attaquants se régalent et sont servis dans des conditions idéales, par exemple l'Anglais Healey. Le milieu de terrain castelroussin a souffert de la comparaison. 

 

> La décla

 

Nicolas Usaï (entraîneur de la Berri) : " Nous avons joué contre meilleur que nous. On s’est montrés disciplinés en première mi-temps, c’est encore un fait de jeu qui nous est contraire (le penalty concédé par Cissé). En deuxième, on s’est créé quelques situations mais on a une inefficacité assez chronique offensivement. On encaisse un deuxième but sur une erreur individuelle. Il nous a manqué de la justesse et un supplément d’âme face à une équipe qui nous est supérieure. Je n’ai pas rencontré les dirigeants mais je suis conscient de la situation. On verra ce qui se passe mais je n’ai pas l’habitude d’abandonner.  "

 

 

 

https://www.lanouvellerepublique.fr/chateauroux/sports/la-berrichonne-de-chateauroux-s-enfonce-dans-des-sables-mouvants

Berrichonne - Toulouse : 0-3 Fessés par un excellent Téfécé, les Castelroussins végètent dans les profondeurs et inquiètent. Un changement rapide s’impose. À quel étage interviendra-t-il ?

 
La Berrichonne n’a pas encore enfilé le bonnet d’âne de la division. Mais cela s’est joué à quelques minutes près lors de cette 15e journée et c’est ce qui lui pend au nez si elle continue à enchaîner les désillusions. Là, elle a enregistré sa troisième défaite de rang, le plus logiquement du monde, certes, tant elle a semblé deux ou trois classes en dessous d’une bien belle équipe de Toulouse.
Ce qui a d’emblée sauté aux yeux, c’est l’impression d’un Téfécé rouleau compresseur, positionné très haut sur le terrain et articulé avec brio par son duo de Néerlandais, Van den Boomen et Spierings. C’était clair comme de l’eau de roche : les Castelroussins se devaient d’être d’une extrême vigilance sous peine d’être dévorés à la sauce hollandaise.
La digue berrichonne a tenu un bon petit moment. Avec, d’ailleurs, une acuité dans les efforts et les replacements qui auraient été de bon aloi en bien des précédentes occasions et qui auraient sans doute éviter de vivre aujourd’hui avec le spectre angoissant d’une relégation en National. Mais spectre plus vivant que jamais à la pause, atteinte en position de lanterne rouge provisoire à la défaveur des performances des concurrents directs de la Berri, Chambly et Rodez.
Car un nouvel impair défensif était encore venu plomber l’abnégation castelroussine. Cette fois, c’est le bras de Cissé qui avait traîné malencontreusement sur la trajectoire du centre de Dejaegere dans la surface. Ce n’était pas de bol, mais M. Vernice ne pouvait qu’appliquer le verdict du penalty, transformé sans sourciller par Stijn Spierings, un spécialiste du genre (0-1, 37e).
Et encore Bedfian a été bonC’était d’autant plus ballot que, finalement, Bedfian, habituel portier n° 3, n’a jamais été en grand danger dans cette première mi-temps, si ce n’est sur un tir contré du maestro Van den Boomen qu’il aura rabattu in extremis sur son montant gauche (30e). La Berri avait même connu un mini-temps fort après le premier quart d’heure, matérialisé par une tête piquée de Merdji pas assez sèche pour duper Dupé (22e). Mais c’était évidemment bien trop peu pour espérer quelque chose.
Pouvait-elle relever la tête et le défi lors des quarante-cinq minutes suivantes ? Difficile de l’imaginer à la reprise des hostilités. Quand Toulouse ne met pas le pied sur le ballon, il pétille en contre. On est clairement plus près du break qu’autre chose et Bedfian retarde l’échéance en gagnant son un-contre-un face à Healey (55e).
Et si le Téfécé avait manqué le coche ? Non, en fait, c’est plutôt la Berri qui allait le rater. Car, dans la foulée, elle s’était enhardie alors que Sunu, visiblement touché à l’aine, avait cédé sa place à Nouri. C’est d’abord Opéri qui perturbait Dupé d’un coup de canon flottant à 35 mètres (60e). Puis Mulumba, seul au deuxième poteau sur un caviar de Chouaref, dévissait sa tête plongeante (61e).
La flamme de l’espoir d’un retour castelroussin allait s’éteindre illico car, cette fois-ci, Healey, lancé en profondeur par Moreira, ne se loupait pas face à Bedfian (0-2, 65e). L’équipe de Ligue 2 la plus efficace à l’extérieur venait de frapper à nouveau. La suite serait anecdotique, sauf à assister au sixième but de la saison de Janis Antiste, goléador en chef de son équipe à seulement 18 ans (0-3, 85e). Certains en rêvent dans l’autre camp…
C’était surtout le dernier clou du cercueil de la Berri, finalement toujours 18e et barragiste au coup de sifflet final, mais qui, dans la forme et le fond, s’enlise un peu plus dans les sables mouvants. En attendant qu’un Prince du désert ne l’en extirpe peut-être sous peu.
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il y a 17 minutes, kike a dit :

 

 

 

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Le TFC s'impose largement contre Châteauroux (0-3) samedi 12 décembre, à l'occasion de la 15e journée de Ligue 2. Spierings, Healey et Antiste ont permis de propulser le Tef à la 4e place du championnat.

 

Les Toulousains ont été maîtres de leur sujet contre Châteauroux, samedi 12 décembre, pour le compte de la 15e journée de Ligue 2. Les hommes de Patrice Garande se sont imposés avec la manière (0-3) et obtiennent leur 7e succès de la saison. Ils profitent des mauvais résultats des concurrents pour se hisser à la 4e place du championnat.

 

La rencontre a mis du temps à démarrer, mais les Toulousains ont su tirer profit d'une petite erreur de la défense de Châteauroux pour ouvrir le score en fin de première mi-temps. Dejeagere voit son centre repoussé dans la surface par le bras d'Ibrahim Cissé et provoque un penalty, transformé par Spierings (37e).

Aux retours des vestiaires, les Violets continuent de dominer la rencontre et Moreira offre la balle de but à Healey sur un contre rapide. L'attaquant britannique, qui avait manqué quelques minutes plus tôt la balle du break, remporte son face-à-face avec le jeune gardien Wilfried Bedfian (65e). Le sort de la rencontre est finalement scellé par Janis Antiste, rentré en cours de jeu. Il reprend un corner de van den Boomen et loge le ballon sous la barre transversale (85e).

L'homme du match : Amine Adli

Le pitchoun n'a certes pas marqué, mais il a fait briller ses coéquipiers pendant un peu plus d'une heure de jeu. Dans une première période bien terne techniquement, ses velléités offensives étaient remarquables. Il est ainsi à l'origine de l'action qui mène au penalty, en trouvant parfaitement Dejaegere sur la droite de la surface de réparation.

Le Toulousain était aussi dans les bons coups en début de seconde période. En atteste son ouverture pour Rhys Healey (55e), qui manque malheureusement son duel avec le gardien castelroussin. Adli est remplacé par Antiste à l'heure de jeu.

Rhys Healey marque encore

Quatre buts en autant de matchs, l'attaquant anglo-gallois ne s'arrête plus de marquer. Rhys Healey a touché peu de ballons, mais s'est montré à chaque fois dangereux. Il aurait pu inscrire au moins un but supplémentaire, s'il n'avait pas raté son premier duel face à Bedfian ou si sa reprise n'avait pas été contrée en fin de match.

Le Tef a trouvé son attaquant du moment, au point de relayer Antiste au rang de remplaçant. Entré à l'heure de jeu, le pitchoun s'est encore illustré sur corner pour porter à six son nombre de réalisations cette saison. Il devance ainsi Healey et Stijn Spierings au rang des buteurs toulousains. Le milieu néerlandais a transformé un nouveau penalty et s'impose comme le tireur attitré, dans un exercice qui avait peu réussi au TFC l'an dernier.

La défense tient le coup

Châteauroux met peu de buts cette saison, et ce match n'a pas dérogé à la règle. L'arrière-garde des Violets a pu se rassurer face à l'une des pires attaques de Ligue 2. Bafodé Diakité, place au centre de la défense à trois, a assumé son rôle de leader et gagné de nombreux duels aériens. Le Tef s'est fait peur sur corner, comme à son habitude, mais Maxime Dupé est resté vigilant dans les tout derniers instants pour conserver sa cage inviolée.

Avec une seule défaite sur les treize derniers matchs, les hommes de Patrice Garande sont sur la bonne voie pour au moins accrocher les barrages. Samedi 19 septembre, le Tef aura même l'occasion de viser le podium face au Havre.

 

 

 

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Dupe (6,5/10)

Une première mi-temps sans encombre. Il a touché son premier ballon sur une tête de Medji à la 22e. En seconde, il s’est parfaitement sorti des temps forts de Chateauroux. Nouveau clean sheet pour la Dup.

Amian (5)

Un peu trop « gentil » sur certaines situations. Il laisse notamment Grange s’infiltrer trop facilement dans la défense (41) mais s’est bien repris par la suite.

Diakite (6) 

Installé dans l’axe de la défense à trois, il n’a pas montré le moindre signe de fébrilité. Très costaud dans les duels aériens.

Gabrielsen (6)

Costaud défensivement, il n’a pas hésité à perforer balle au pied pour créer le surnombre au milieu. Malgré quelques errements, match costaud du capitaine.

Moreira (5,5)

Auteur de la passe décisive sur le but de Healey, mais moins en vue offensivement.

Van den boomen (6)

Le métronome du jeu toulousain a une nouvelle fois fait admirer sa qualité de passe.

Spierings (6)

Un nouveau penalty admirablement transformé et une sérénité qui fait du bien.

Dejaegere (5,5)

Il a mis une demi-heure à entrer dans son match mais s’est ensuite procuré une belle occasion (35). S’il n’est pas impliqué directement sur les buts, son apport offensif est très important.

Machado (5)

Il aurait pu inscrire son premier but mais sa reprise termine sur le poteau (70). À part ça, il rend une copie propre.

Adli (5,5)

Le feu follet toulousain s’est montré plutôt discret lors du premier acte. Aucun dribble à son actif ce qui est assez rare pour être souligné. Sa deuxième mi-temps fut de meilleure facture. Il est remplacé par ANTISTE (65) qui en profite pour inscrire son cinquième but de la saison.

Healey (6)

Il a manqué son premier face-à-face avec Bedfian, pas le second. Il aurait pu signer un doublé mais le gardien berrichon a voulu se mettre en évidence (85). Discret dans le jeu mais buteur.

 

 

 

https://www.lanouvellerepublique.fr/chateauroux/sports/direct-ligue-2-berrichonne-toulouse-coup-d-envoi-a-19-h

Pour le compte de la 15e journée de Ligue 2, la Berrichonne recevait Toulouse. La Berri a sombré  face à l'un des favoris pour la montée en Ligue 1 qui a justifié son rang.

 
 
BERRICHONNE
0 - 3
TOULOUSE
 
Mi-temps : 0-1
Buts : pour Toulouse, Spierings (37e sp), Healey (65e), Antiste (84e)
Avertissements : pour la Berri, Raineau (42e), Cissé (65e), Fofana (70e), Leroy (90e) ; pour Toulouse, Machado (18e)

 

> Notre regard sur le match
 

La Berrichonne a montré de la bonne volonté, beaucoup plus qu’une semaine auparavant à Dunkerque. Hélas, en face, il y avait une équipe de Toulouse qui maîtrise son sujet. Et qui a mené la rencontre à sa guise après avoir ouvert le score sur penalty. Le rouleau compresseur toulousain a écrasé son adversaire, trop limité pour rivaliser.
Avec cette troisième consécutive, la Berri a failli se retrouver aujourd’hui lanterne rouge car dans le même temps, Chambly à Amiens et Rodez au PFC, ont été rejoints dans le temps additionnel. Il n’empêche, la Berri continue à s’enfoncer, inexorablement.

 

> Le joueur du match


Non pas le mais les joueurs du match. Le milieu de terrain belgo-néerlandais du TFC a fait forte impression, ce samedi. Notamment les deux Hollandais, Spierings et Van den Boomen. Le premier placé en sentinelle devant la défense oriente le jeu à sa guise, fait toujours les bons choix et accessoirement sait tirer les penaltys. Son compatriote, placé un peu plus haut sur le terrain, n'est pas mal non plus. Doté d'une technique hors pair, il se montre d'une précision chirurgicale sur ses passes et coups de pied arrêtés.  Avec une telle base de lancement, les attaquants se régalent et sont servis dans des conditions idéales, par exemple l'Anglais Healey. Le milieu de terrain castelroussin a souffert de la comparaison. 

 

> La décla

 

Nicolas Usaï (entraîneur de la Berri) : " Nous avons joué contre meilleur que nous. On s’est montrés disciplinés en première mi-temps, c’est encore un fait de jeu qui nous est contraire (le penalty concédé par Cissé). En deuxième, on s’est créé quelques situations mais on a une inefficacité assez chronique offensivement. On encaisse un deuxième but sur une erreur individuelle. Il nous a manqué de la justesse et un supplément d’âme face à une équipe qui nous est supérieure. Je n’ai pas rencontré les dirigeants mais je suis conscient de la situation. On verra ce qui se passe mais je n’ai pas l’habitude d’abandonner.  "

 

 

 

https://www.lanouvellerepublique.fr/chateauroux/sports/la-berrichonne-de-chateauroux-s-enfonce-dans-des-sables-mouvants

Berrichonne - Toulouse : 0-3 Fessés par un excellent Téfécé, les Castelroussins végètent dans les profondeurs et inquiètent. Un changement rapide s’impose. À quel étage interviendra-t-il ?

 
La Berrichonne n’a pas encore enfilé le bonnet d’âne de la division. Mais cela s’est joué à quelques minutes près lors de cette 15e journée et c’est ce qui lui pend au nez si elle continue à enchaîner les désillusions. Là, elle a enregistré sa troisième défaite de rang, le plus logiquement du monde, certes, tant elle a semblé deux ou trois classes en dessous d’une bien belle équipe de Toulouse.
Ce qui a d’emblée sauté aux yeux, c’est l’impression d’un Téfécé rouleau compresseur, positionné très haut sur le terrain et articulé avec brio par son duo de Néerlandais, Van den Boomen et Spierings. C’était clair comme de l’eau de roche : les Castelroussins se devaient d’être d’une extrême vigilance sous peine d’être dévorés à la sauce hollandaise.
La digue berrichonne a tenu un bon petit moment. Avec, d’ailleurs, une acuité dans les efforts et les replacements qui auraient été de bon aloi en bien des précédentes occasions et qui auraient sans doute éviter de vivre aujourd’hui avec le spectre angoissant d’une relégation en National. Mais spectre plus vivant que jamais à la pause, atteinte en position de lanterne rouge provisoire à la défaveur des performances des concurrents directs de la Berri, Chambly et Rodez.
Car un nouvel impair défensif était encore venu plomber l’abnégation castelroussine. Cette fois, c’est le bras de Cissé qui avait traîné malencontreusement sur la trajectoire du centre de Dejaegere dans la surface. Ce n’était pas de bol, mais M. Vernice ne pouvait qu’appliquer le verdict du penalty, transformé sans sourciller par Stijn Spierings, un spécialiste du genre (0-1, 37e).
Et encore Bedfian a été bonC’était d’autant plus ballot que, finalement, Bedfian, habituel portier n° 3, n’a jamais été en grand danger dans cette première mi-temps, si ce n’est sur un tir contré du maestro Van den Boomen qu’il aura rabattu in extremis sur son montant gauche (30e). La Berri avait même connu un mini-temps fort après le premier quart d’heure, matérialisé par une tête piquée de Merdji pas assez sèche pour duper Dupé (22e). Mais c’était évidemment bien trop peu pour espérer quelque chose.
Pouvait-elle relever la tête et le défi lors des quarante-cinq minutes suivantes ? Difficile de l’imaginer à la reprise des hostilités. Quand Toulouse ne met pas le pied sur le ballon, il pétille en contre. On est clairement plus près du break qu’autre chose et Bedfian retarde l’échéance en gagnant son un-contre-un face à Healey (55e).
Et si le Téfécé avait manqué le coche ? Non, en fait, c’est plutôt la Berri qui allait le rater. Car, dans la foulée, elle s’était enhardie alors que Sunu, visiblement touché à l’aine, avait cédé sa place à Nouri. C’est d’abord Opéri qui perturbait Dupé d’un coup de canon flottant à 35 mètres (60e). Puis Mulumba, seul au deuxième poteau sur un caviar de Chouaref, dévissait sa tête plongeante (61e).
La flamme de l’espoir d’un retour castelroussin allait s’éteindre illico car, cette fois-ci, Healey, lancé en profondeur par Moreira, ne se loupait pas face à Bedfian (0-2, 65e). L’équipe de Ligue 2 la plus efficace à l’extérieur venait de frapper à nouveau. La suite serait anecdotique, sauf à assister au sixième but de la saison de Janis Antiste, goléador en chef de son équipe à seulement 18 ans (0-3, 85e). Certains en rêvent dans l’autre camp…
C’était surtout le dernier clou du cercueil de la Berri, finalement toujours 18e et barragiste au coup de sifflet final, mais qui, dans la forme et le fond, s’enlise un peu plus dans les sables mouvants. En attendant qu’un Prince du désert ne l’en extirpe peut-être sous peu.

Quand t es pas habitué ça choque des articles comme ça !! 🤤🤩🤤🤩🤤

Posté(e)
il y a 44 minutes, RetourAuxSources a dit :

Ce sont deux personnes différentes qui ont choisi l'homme du match et fait les notes? :ninja:

J'aime bien "Dejaegere pas impliqué directement sur les buts".

C'est pas lui qui centre sur la main du défenseur berrichon qui nous rapporte le péno? :unsure2:

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