Asha31 Posté(e) 29 août 2021 Posté(e) 29 août 2021 il y a une heure, Vistule a dit : Oui mais tu oublies que Montanier c'est la règle des deux-changements-pas-plus qu'il applique il y a 10 minutes, Casimir a dit : Montanier est connu pour faire très peu de changements. On ne devrait pas avoir le même roulement que l’an passé. En revanche, le recrutement suit la même logique. Jeunes, peu connus. Mais la plupart du temps, on ne les voit pas venir. Je pense honnêtement que pour l'instant, c'est surtout le matos qui lui manque pour ses changements Parce que en l'état , sa seule vrai cartouche offensive valable à faire entrer sur une aile, c'est...Begraoui, qui est un avant centre. Maintenant si il se retrouve avec des options plus solides sur le banc, je suis sûr qu'on verra plus de coaching de sa part. A mon avis, c'est pour ça que LE PRESIDENT COMOLLI fait un aussi gros recrutement (on est pas HS ). 1 Citer
Alexis Posté(e) 29 août 2021 Posté(e) 29 août 2021 Il y a 7 heures, Asha31 a dit : Je pense honnêtement que pour l'instant, c'est surtout le matos qui lui manque pour ses changements Parce que en l'état , sa seule vrai cartouche offensive valable à faire entrer sur une aile, c'est...Begraoui, qui est un avant centre. Maintenant si il se retrouve avec des options plus solides sur le banc, je suis sûr qu'on verra plus de coaching de sa part. A mon avis, c'est pour ça que LE PRESIDENT COMOLLI fait un aussi gros recrutement (on est pas HS ). Bangré a montré qu'il avait du ballon. Ngoumou ne méritait pas de se faire sortir bien plus tôt hier sur ce qu'il a montré ? Voire même Healey. J'aimerais avoir ton optimisme et on verra bien, perso je pense que montanier a déjà pas mal d'options qu'il utilise pas ou trop tardivement, donc l'accu de joueurs peut être cassegueule si ça se Confirme. On verra. Citer
Asha31 Posté(e) 29 août 2021 Posté(e) 29 août 2021 il y a une heure, Alexis a dit : Bangré a montré qu'il avait du ballon. Ngoumou ne méritait pas de se faire sortir bien plus tôt hier sur ce qu'il a montré ? Voire même Healey. J'aimerais avoir ton optimisme et on verra bien, perso je pense que montanier a déjà pas mal d'options qu'il utilise pas ou trop tardivement, donc l'accu de joueurs peut être cassegueule si ça se Confirme. On verra. Perso Bangré... Voilà quoi, pour moi pas au niveau pour l'instant. 1 Citer
Alexis Posté(e) 29 août 2021 Posté(e) 29 août 2021 il y a 14 minutes, Asha31 a dit : Perso Bangré... Voilà quoi, pour moi pas au niveau pour l'instant. Mais ngoumou oui ? Avantage Nathan mais les 2 ont montré une immense inconstance dans l'impact, de belles choses sur le terrain. En remplaçant sur les 30 dernières minutes hier, j'aurai été content de le voir, Healey et ngoumou faisaient franchement rien ou presque de bon, étaient cuits... Citer
Asha31 Posté(e) 29 août 2021 Posté(e) 29 août 2021 il y a 4 minutes, Alexis a dit : Mais ngoumou oui ? Avantage Nathan mais les 2 ont montré une immense inconstance dans l'impact, de belles choses sur le terrain. En remplaçant sur les 30 dernières minutes hier, j'aurai été content de le voir, Healey et ngoumou faisaient franchement rien ou presque de bon, étaient cuits... Peut être effectivement, mais je comprends les réserves de Montanier à sortir Ngoumou qui est sa seule vraie option en contre alors que l'on mène. Citer
Toulousain31 Posté(e) 1 septembre 2021 Posté(e) 1 septembre 2021 La dépêche : TFC : Damien Comolli raconte les dernières 24 heures du mercato et la conclusion du dossier Ratao Damien Comolli raconte les dernières heures du mercato toulousainDamien Comolli raconte les dernières heures du mercato toulousain DDM - MICHEL VIALA Ligue 2, Toulouse, Haute-Garonne Publié le 01/09/2021 à 17:04 Le président du TFC nous emmène dans les coulisses des dernières heures décisives du mercato toulousain. Téléphone qui chauffe, coup de stress, nuit agitée, les dernières heures du mercato sont toujours intenses pour les présidents de club. Damien Comolli nous raconte cette journée décisive, où il aura finalisé la signature du Brésilien Rafael Ratao et le prêt du Norvégien Ruben Gabrielsen. "Je me suis couché à 1 heure du matin lundi, et réveillé à 4 heures mardi, parce que je savais que le deal de Rafa (Ratao) était en danger. Pas par rapport au joueur, mais par rapport à son club (le Slovan Bratislava NDLR), parce qu’un autre club avait fait une surenchère dimanche soir. C’était compliqué. Je me réveille aussi en sachant qu’il faut trouver une porte de sortie pour Ruben, même si ça m’a fait énormément de mal de le perdre, sur un plan humain et footballistique. Et ça lui a fait mal aussi, il a énormément de respect pour le club. Il m’a envoyé un message en me disant « j’espère qu’ON va y arriver, à cet objectif. » Voilà comment je rentre dans la journée. Je n'ai pas réveillé tout le monde à 4 heures, mais dès 7 heures et demie, j’étais au téléphone, à essayer de résoudre le problème avec le club du Slovan Bratislava. J’étais persuadé qu’on allait finir à minuit moins 10, et on a tout fini avant. Les négociations, c’est énormément de bluff, et la chance qu’on a eue, c’est que Rafa montrait une détermination incroyable à nous rejoindre, même s’il avait des propositions bien plus intéressantes ailleurs. Financières, mais aussi sportives, puisqu’il aurait pu jouer la Coupe d’Europe. Mais quand vous avez le joueur avec vous, l’agent avec vous, vous avez plus de poids dans la négociation avec le club vendeur. Donc ça s'est fini plus tôt que ce que je pensais. Pour Ruben aussi, parce que j’ai de très bonnes relations avec les dirigeants de Copenhague, et Ruben et son agent avaient conscience de notre situation. "Énormément de pression" C’est énormément de pression, parce qu’il y a beaucoup de documents, notre service juridique, mené par Cindy Johnson a fait un travail remarquable durant tout le mercato. Il y a énormément de documents, il faut passer par la Fifa, c’est beaucoup de stress, beaucoup de choses auxquelles penser. J’ai la chance d’avoir des collaborateurs fabuleux. Mais je suis rentré chez moi assez tôt. On s’est regardé à 19h30 et on s’est dit ‘’mais il n’y a plus rien à faire ?’’, c’était assez surprenant (rires). Mais c’est mieux comme ça. Quand vous finissez à 23h50, comme en janvier dernier sur le transfert de Nathan Skyttä, c’est un peu plus stressant. Recueilli par A.T. et T 1 Citer
Romain31 Posté(e) 1 septembre 2021 Posté(e) 1 septembre 2021 D’après comolli c’est un énorme coup , des clubs qui jouait l’Europe le voulais , a voir…. Citer
fab3131 Posté(e) 1 septembre 2021 Posté(e) 1 septembre 2021 En ce qui concerne le pret de Ruben Gabrielsen je ne comprend pas ,certes apparrement son salaire était trop élevé mais ou est l'argent des joueurs vendus ? de plus preter un joueur qui était capitaine ,j'ai pas connaissance d'avoir vu çà ,bref ....un peu beaucoup dégouté !!! Citer
C’est un message populaire. Toulousain31 Posté(e) 1 septembre 2021 C’est un message populaire. Posté(e) 1 septembre 2021 Interview plus longue on apprend pas mal de choses. Menu EXCLUSIF. Mercato, ambitions, finances du club, le président Comolli raconte tout Mes Avantages Accueil Sport Football Toulouse Football Club EXCLUSIF. Mercato, ambitions, finances du club, le président Comolli raconte tout ABONNÉS Le président du TFC, Damien Comolli, au lendemain de la fermeture du mercato.Le président du TFC, Damien Comolli, au lendemain de la fermeture du mercato. DDM - MICHEL VIALA Toulouse Football Club, Toulouse, Haute-Garonne Publié le 01/09/2021 à 18:01 , mis à jour à 18:05 À l’issue du mercato, le président du TFC Damien Comolli, revient en exclusivité pour La Dépêche du Midi sur l'intersaison agitée du club toulousain et sur la saison à venir avec un seul mot d'ordre pour son club : la montée en Ligue 1. Le mercato a fermé ses portes mardi soir à minuit, on vous imagine fatigué ; êtes-vous également satisfait ? (Rires) Très fatigué, et très satisfait. Parfois ça ne va pas ensemble, mais cette fois-ci, oui. Comment jugez-vous le mercato effectué par le TFC ? Stijn Spierings a dit en conférence de presse que l’équipe était sans doute plus forte collectivement. C’est également votre avis ? Il faudra juger après 38 matchs, mais nous sommes très contents de cette période de transferts. Nous avons fait exactement ce que nous voulions faire. Nous avons remplacé les joueurs partis par des joueurs d’au moins aussi bonne qualité. C’était notre obsession, faire au moins aussi bien que la saison dernière en termes de qualité. Sur le plan offensif, je trouve que nous avons plus d’options. Déjà grâce aux jeunes comme Bangré, Ngoumou ou Skyttä qui ont pris de l’importance. Puis par l’apport de joueurs extérieurs. Le coach a plus de flexibilité, pour changer de formation au cours du match, amener des joueurs avec des qualités différentes. Donc oui, très satisfait. Mais j’étais persuadé que même sans recrues, nous allions entrer dans la saison avec une équipe extrêmement compétitive. On savait que les joueurs qui restaient étaient de très grande qualité. Donc j’étais extrêmement relax par rapport au fait de démarrer la saison avec les mêmes joueurs. J’étais persuadé que nous pouvions arriver jusqu’à fin août avec une équipe compétitive, même si les renforts arrivaient petit à petit comme nous l’avions décidé : c’est nous qui avons décidé du timing. Le début de saison nous a donné raison. Il y a des joueurs que vous auriez aimé convaincre, mais qui ne sont pas venus ? On pense par exemple à Hamza Sakhi… Je n’ai aucun regret sur ce mercato. « Rafa » (Rafael Ratao, dernière recrue du TFC, NDLR) était notre priorité depuis très longtemps. Seulement, nous travaillons dans la discrétion, dans la confidentialité. Nous laissons les gens spéculer. C’est parfois marrant, voire ridicule. Ratao était notre priorité depuis 12 mois. Nous nous étions posé la question de le faire venir en janvier, ce n’était pas possible. Hamza Sakhi ? C’était un nom évoqué. Des noms, il y en a 250 qui sortent. Et 95 % sont faux. Rafa était notre priorité, nous n’avons même pas discuté sur d’autres profils. Brendan MacFarlane vous a rejoint à la direction du recrutement la saison dernière. Que vous a-t-il apporté, et comment travaillez-vous avec lui ? Je ne veux pas distinguer le travail de Brendan et celui de Julien Demaux, notre responsable data. Ils ont fait un boulot formidable en travaillant main dans la main, en alignant l’observation terrain et l’utilisation de la data. Pour vous donner une idée, d’avril à fin août, nous avons observé environ 140 joueurs, avec un double rapport pour chacun. C’est-à-dire qu’au moins deux recruteurs les ont observés, parfois trois. On parle de 300 matchs regardés, 450 heures de vidéo. Il y a eu par exemple 17 arrières droits, pour arriver à Mikkel Desler qui était notre priorité, 38 défenseurs centraux, 35 milieux de terrain, 35 attaquants… Ils ont fait un boulot formidable. J’ai toujours préféré juger les mercatos sur le long terme, mais aujourd’hui, quelques heures après la clôture, je trouve que nous avons fait un très bon boulot. Cette rigueur explique aussi la bonne intégration des recrues, comme Ado, Desler ? Nous sommes très attentifs aux qualités humaines des joueurs que l’on fait venir. C’est essentiel. Nous passons beaucoup de temps à creuser, à essayer de cerner la mentalité des joueurs, leur mode de vie, leur entourage, leur famille, etc. Ensuite, nous avons une organisation au club pour accueillir les joueurs qui, selon les retours que nous font les joueurs et les agents, a peu d’équivalents en Europe. Beaucoup de départs ont été enregistrés. Il y a des joueurs que vous auriez aimé retenir, mais qui ont dû partir pour différentes raisons, notamment financières ? Tous ! J’aurais aimé qu’Amine reste, que Kelvin reste, que Ruben reste, etc etc. Avec du recul, regrettez-vous la manière dont les choses se sont déroulées concernant Amine Adli ? Non. Nous avons trouvé un bon équilibre, que je réclamais, entre ce que lui voulait faire et ce dont nous avions besoin sur un plan financier, la valeur que nous et le marché placions sur le joueur. Ce n’est pas que nous qui décidons arbitrairement de la valeur d’un joueur. Étant donné que ce que nous voulions, on nous l’a proposé, plusieurs fois, c’est que nous étions dans le vrai concernant sa valeur. À l’arrivée, la solution est bonne pour lui, qui a trouvé un projet sportif qui lui correspond, et pour nous. Ce mercato aura aussi été marqué par la volonté de dégraisser la masse salariale de l’effectif. Avez-vous atteint l’équilibre que vous recherchiez ? Oui. L’an passé, nous avions une masse salariale hors norme pour une équipe de Ligue 2, mais nous devions aussi avoir, en théorie, des droits TV hors norme. Cette saison, nous sommes plus dans la norme. Notre masse salariale est en rapport avec les revenus d’un club de deuxième division. De façon plus générale, les finances sont-elles saines? Le club avance sereinement car nous avons un propriétaire qui peut assurer nos arrières. Nous avons dépassé le budget vente que nous avait imposé la DNCG. Nous sommes dans une bonne situation pour cette saison et les suivantes, mais je ne vous cache pas que les temps sont difficiles pour l’ensemble du football français. Si je me réfère aux interviews qu’a donné le président de la DNCG début juillet, quand il dit que le football français est en faillite… Ce n’est pas différent au TFC. Le delta entre nos revenus et nos sorties, c’est le double. Nous perdons des millions et des millions par an. M. Mickeler anticipe des faillites si le modèle ne change pas. Nous, nous avons décidé de changer de modèle. Nous ne voulons plus être dans une situation où nous devons vendre pour des dizaines de millions chaque année, ne serait-ce que pour se mettre à zéro. Nous voulons réduire nos dépendances envers les transferts, donc nous avons décidé de prendre un virage. Tant que nous ne changeons pas notre modèle économique, nous ne pourrons pas garder nos meilleurs joueurs. Concrètement, cela se traduit comment ? Par des réductions de coûts de fonctionnement, le gel de nos investissements, la non-reconduction de certains partenariats, la séparation avec plusieurs collaborateurs. Nous avons également gelé les embauches. C’est un tournant que nous étions obligés de prendre pour protéger l’avenir du club. Nous avons sanctuarisé trois aspects : la formation, où nous avons même investi encore plus, notamment en ouvrant une école technique privée : le budget scolarité a été multiplié par trois. Le deuxième point, c’est la masse salariale des pros, parce que notre obsession est la montée ; et enfin le budget achat de joueurs. Nous sommes le club en Ligue 2 qui a le plus investi, de loin. Ce tournant, nous l’avons pris parce que nous ne voulons pas de problèmes à l’avenir. Sur le plan sportif, après les six premiers matchs, le bilan du TFC est quasi-parfait, avec 16 points sur 18. C’est au-delà de vos espérances ? Non. À la reprise de l'entraînement (en juin dernier), je suis parti du principe qu’on avait déjà une très bonne équipe. Dans l’esprit – et c’est d’ailleurs le challenge que j’ai donné aux joueurs – je leur ai dit "l’année dernière sur les six premières journées on fait un point de moyenne par match. On était sur un rythme de relégable, donc cette année il faut absolument qu’on démarre fort". Nous nous sommes mis ce challenge, tout le monde était à fond dedans… Sur le plan du jeu l’équipe n’est en revanche pas si sereine... Je suis très confiant, mais en effet, là où je relativise beaucoup et l'entraîneur l’a dit après chaque match sauf après Dijon, c’est que nous ne maîtrisons pas tout. Il faut que les joueurs soient meilleurs dans la maîtrise du match, quand ils mènent au score notamment. Pour moi l’équipe est à 50 %, je vous le dis franchement. Je relativise encore plus parce que notre total de points n’augure rien, on préfère les avoir que ne pas les avoir mais on n’a rien fait et les joueurs en sont conscients. Les joueurs sont obnubilés par le fait de faire des séries. Samedi dernier, avant le match face à Valenciennes, Ruben est rentré aux vestiaires après l’échauffement et la seule chose qu’il avait à la bouche c’est ‘cinq, il faut faire cinq’. Il parlait des victoires. Enchaîner des séries, c’est ce qui fait monter. Comment avez-vous digéré l’échec de la montée l’année passée ? Cela me gêne de parler de moi parce que c’est tout le club qui a subi cette non montée. Moi, j’ai assumé l'échec, je l’ai dit, j’en suis responsable. En revanche si vous faites référence à ce qui s’est passé à Nantes, je ne l’accepterai jamais, je ne le digérerai jamais. Et je ne pense pas qu’il y ait une personne dans notre communauté, que ce soit chez les supporters, les journalistes, membres du club ou joueur qui l’acceptera. J’ai énormément de regrets mais le match à Nantes a montré qu’on avait largement le niveau de la Ligue 1. (Il sourit) D’ailleurs avant le match, je me suis amusé à regarder la valeur marchande de trois joueurs offensifs nantais, qui était la même que l’ensemble de notre budget. Eux, ils ont démarré la saison avec 70 millions de budget et malgré ça, on les a mangés. Dans quel état d’esprit étaient les joueurs à leur retour de vacances ? Plutôt abattus ou plutôt revanchards ? L’effectif et le staff ont beaucoup évolué. Nous avons beaucoup réfléchi avec le responsable stratégie, avec le coach, la préparatrice mentale, à comment faire repartir la machine, quel message faire passer, on a beaucoup bossé là-dessus. Et apparemment ça a fonctionné et le fait de bien démarrer la saison était un aspect essentiel. C’est votre deuxième année en tant que président du TFC, vous sentez-vous plus à l’aise parce que vous connaissez maintenant l’environnement ou au contraire, plus sous pression car vous êtes attendu ? La pression, c’est moi qui la mets. Les propriétaires ne disent pas ‘il faut monter’, ils me demandent juste d’être compétitif. Vous n’avez donc pas d’objectif chiffré? Il faut être compétitif, mais je ne peux pas me résoudre à être président du TFC et dire ‘on ne joue pas la montée’. C’est comme si vous demandiez à Didier Lacroix de ne pas être champion de France. Ce n’est pas dans ses gènes, et pour moi c’est pareil. Et tout le monde est là-dedans, de Brecht (Dejaegere) à l’intendant, en passant par tous les gens qui travaillent dans le club... Nous sommes tous obsédés par ça. Ce n’est pas une pression supplémentaire, c’est nous qui avons cette obsession. Ce club, cette ville, cette communauté méritent la Ligue 1. Vous parlez de la montée ; vous risqueriez-vous à dire que vous visez le titre ? Oh non. Vous savez, je suis sur le prochain match. Ce matin je me suis levé et je me suis demandé comment on allait battre Le Havre. Vous allez me dire que je ne suis pas sur le terrain mais j’ai passé tellement d'années sur le terrain à penser à ça que c’est toujours le cas. Comme l’a dit Philippe, nous voulons nous maintenir dans le top 2. Les nouveaux terrains d'entraînement ont été livrés, quels sont les premiers retours des joueurs à ce sujet ? Les joueurs sont très satisfaits. Les terrains sont d’une qualité exceptionnelle, c’est ce dont on avait besoin. Il y a encore beaucoup de travaux à effectuer : il n’y a pas de pare-ballon, pas de barrières… Il manque beaucoup de choses. Il y a aussi deux anciens terrains des pro en gazon qui vont passer au centre de formation. Et l’annexe qui est le terrain de compétition sera hybride. Il sera aussi à la disposition du centre de formation, et sera prêt le 1er juillet prochain du fait du retard pris par les travaux. Nous aurons donc cinq terrains neufs plus le synthétique Brice Taton qui a été refait pendant l’été. Récemment j’ai vu une vidéo de l’entraînement de l’hiver dernier et les joueurs étaient couverts de boue… C’est incroyable et ça n’arrivera plus. Il est question de bâcher les futurs terrains, notamment pour des questions de confidentialité… Est-ce qu’il sera proposé un entraînement ouvert au public pour les supporters ? Oui. Une fois par semaine, un entraînement sera ouvert aux supporters. Mais ce qui me fait rire, c’est que des gens qui disent ‘on est des grands supporters, etc, etc’ viennent à l'entraînement et le mercredi ou le jeudi, Philippe vient dans mon bureau en me disant que sa séance est déjà sur internet. Par exemple, la semaine où on jouait Bastia - je suis très ami avec l'entraîneur de Bastia (Mathieu Chabert, NDLR) – Mathieu m’appelle en me disant je sais comment vous allez jouer, quel schéma tactique vous avez travaillé et avec quelle équipe vous démarrez. Ce n'est pas du foot pro. C’est pour ça que nous voulons travailler différemment. Les vrais supporters ne donnent pas l’équipe à leurs adversaires. L’ADN du TFC a toujours été de s’appuyer sur les jeunes issus de la formation, c’est toujours ce qui est prévu cette année ? Évidemment. On l’a prouvé sur les premiers matchs. Nathan (Ngoumou) a mis un doublé, Mamady (Bangré) a démarré deux matchs, je pense que si Bafodé (Diakité) n’avait pas été blessé il aurait beaucoup joué aussi. Anthony (Rouault), il a 25 matchs en pro et on voit qu’il a compris des choses. Et nous avons fait signer trois contrats pro à des jeunes auxquels nous croyons : Rapnouil, Himeur et Bangré. D’autres vont arriver. L’année dernière sur les 24 joueurs qui jouaient régulièrement, 12 sortaient du centre. Cette année la proportion sera un peu moins importante. Mais nous avons une génération 2005/2006 qui arrive qui est exceptionnelle. À terme, nous voudrions que l’effectif professionnel soit composé par plus de 50 % de joueurs formés au club. C’est important en termes d’image d’avoir des jeunes qui sont de la région et ont cet attachement au club ? Pour moi, l'image est très loin dans mon raisonnement. Ce qui est important c’est ce qu’il se passe sur le carré vert. Mais là où je vous rejoins complètement, c’est que l’année dernière on s’est aperçu très vite que ce groupe de joueur formé au club, la plupart étant d’ici, amenaient une identité et une âme au groupe. Ils sont attachés au club et à leur ville. Pour eux, jouer pour le TFC est quelque chose de très fort. Quand on a joué à Pau, les joueurs ont chanté avec les supporters. J’étais suspendu donc j’étais en dehors du stade mais j’ai vu Thomas Himeur en partant et je lui ai demandé s’il connaissait la chanson. Il me répond ‘président si je n’étais pas dans le vestiaire, j’aurais été avec eux pour chanter dans les tribunes’. Ils ont cet attachement très fort et ils le diffusent dans le vestiaire. Et même pour ceux qui ne sont pas de la région. Moussa Diarra, c’est l’exemple type, il est parisien mais c’est le leader des jeunes, et son club c’est le TFC. L’identité, c’est aussi le nouveau slogan « Debout, toujours », la boutique qui a été refaite… Pouvez-vous nous en dire plus sur cette stratégie ? L’année dernière, nous avons tout de suite parlé de rattacher le club à la ville, à la région. Nous avons fait un gros travail pendant 12 mois pour comprendre l’ADN, l’histoire, l’identité du club et ce que notre communauté en attendait. Toutes ces nouvelles choses sont le fruit de notre travail. La boutique a fait un malheur samedi dernier pour le match face à Valenciennes. Il y avait une queue incroyable, tout le monde n’a pas pu rentrer. Il y a eu plus de 7600 spectateurs au Stadium et on a eu plus de 1000 passages à la boutique. Rendez-vous compte, c’est énorme. Si les supporters sont contents, nous sommes contents 15 6 Citer
Toulousain31 Posté(e) 1 septembre 2021 Posté(e) 1 septembre 2021 @simba @claude1960 il vous a répondu pour les bâches hhh. Alors comme ça on met les vidéos sur internet 🤣🤣 1 1 3 Citer
C’est un message populaire. Asha31 Posté(e) 1 septembre 2021 C’est un message populaire. Posté(e) 1 septembre 2021 il y a 21 minutes, Toulousain31 a dit : Interview plus longue on apprend pas mal de choses. Menu EXCLUSIF. Mercato, ambitions, finances du club, le président Comolli raconte tout Mes Avantages Accueil Sport Football Toulouse Football Club EXCLUSIF. Mercato, ambitions, finances du club, le président Comolli raconte tout ABONNÉS Le président du TFC, Damien Comolli, au lendemain de la fermeture du mercato.Le président du TFC, Damien Comolli, au lendemain de la fermeture du mercato. DDM - MICHEL VIALA Toulouse Football Club, Toulouse, Haute-Garonne Publié le 01/09/2021 à 18:01 , mis à jour à 18:05 À l’issue du mercato, le président du TFC Damien Comolli, revient en exclusivité pour La Dépêche du Midi sur l'intersaison agitée du club toulousain et sur la saison à venir avec un seul mot d'ordre pour son club : la montée en Ligue 1. Le mercato a fermé ses portes mardi soir à minuit, on vous imagine fatigué ; êtes-vous également satisfait ? (Rires) Très fatigué, et très satisfait. Parfois ça ne va pas ensemble, mais cette fois-ci, oui. Comment jugez-vous le mercato effectué par le TFC ? Stijn Spierings a dit en conférence de presse que l’équipe était sans doute plus forte collectivement. C’est également votre avis ? Il faudra juger après 38 matchs, mais nous sommes très contents de cette période de transferts. Nous avons fait exactement ce que nous voulions faire. Nous avons remplacé les joueurs partis par des joueurs d’au moins aussi bonne qualité. C’était notre obsession, faire au moins aussi bien que la saison dernière en termes de qualité. Sur le plan offensif, je trouve que nous avons plus d’options. Déjà grâce aux jeunes comme Bangré, Ngoumou ou Skyttä qui ont pris de l’importance. Puis par l’apport de joueurs extérieurs. Le coach a plus de flexibilité, pour changer de formation au cours du match, amener des joueurs avec des qualités différentes. Donc oui, très satisfait. Mais j’étais persuadé que même sans recrues, nous allions entrer dans la saison avec une équipe extrêmement compétitive. On savait que les joueurs qui restaient étaient de très grande qualité. Donc j’étais extrêmement relax par rapport au fait de démarrer la saison avec les mêmes joueurs. J’étais persuadé que nous pouvions arriver jusqu’à fin août avec une équipe compétitive, même si les renforts arrivaient petit à petit comme nous l’avions décidé : c’est nous qui avons décidé du timing. Le début de saison nous a donné raison. Il y a des joueurs que vous auriez aimé convaincre, mais qui ne sont pas venus ? On pense par exemple à Hamza Sakhi… Je n’ai aucun regret sur ce mercato. « Rafa » (Rafael Ratao, dernière recrue du TFC, NDLR) était notre priorité depuis très longtemps. Seulement, nous travaillons dans la discrétion, dans la confidentialité. Nous laissons les gens spéculer. C’est parfois marrant, voire ridicule. Ratao était notre priorité depuis 12 mois. Nous nous étions posé la question de le faire venir en janvier, ce n’était pas possible. Hamza Sakhi ? C’était un nom évoqué. Des noms, il y en a 250 qui sortent. Et 95 % sont faux. Rafa était notre priorité, nous n’avons même pas discuté sur d’autres profils. Brendan MacFarlane vous a rejoint à la direction du recrutement la saison dernière. Que vous a-t-il apporté, et comment travaillez-vous avec lui ? Je ne veux pas distinguer le travail de Brendan et celui de Julien Demaux, notre responsable data. Ils ont fait un boulot formidable en travaillant main dans la main, en alignant l’observation terrain et l’utilisation de la data. Pour vous donner une idée, d’avril à fin août, nous avons observé environ 140 joueurs, avec un double rapport pour chacun. C’est-à-dire qu’au moins deux recruteurs les ont observés, parfois trois. On parle de 300 matchs regardés, 450 heures de vidéo. Il y a eu par exemple 17 arrières droits, pour arriver à Mikkel Desler qui était notre priorité, 38 défenseurs centraux, 35 milieux de terrain, 35 attaquants… Ils ont fait un boulot formidable. J’ai toujours préféré juger les mercatos sur le long terme, mais aujourd’hui, quelques heures après la clôture, je trouve que nous avons fait un très bon boulot. Cette rigueur explique aussi la bonne intégration des recrues, comme Ado, Desler ? Nous sommes très attentifs aux qualités humaines des joueurs que l’on fait venir. C’est essentiel. Nous passons beaucoup de temps à creuser, à essayer de cerner la mentalité des joueurs, leur mode de vie, leur entourage, leur famille, etc. Ensuite, nous avons une organisation au club pour accueillir les joueurs qui, selon les retours que nous font les joueurs et les agents, a peu d’équivalents en Europe. Beaucoup de départs ont été enregistrés. Il y a des joueurs que vous auriez aimé retenir, mais qui ont dû partir pour différentes raisons, notamment financières ? Tous ! J’aurais aimé qu’Amine reste, que Kelvin reste, que Ruben reste, etc etc. Avec du recul, regrettez-vous la manière dont les choses se sont déroulées concernant Amine Adli ? Non. Nous avons trouvé un bon équilibre, que je réclamais, entre ce que lui voulait faire et ce dont nous avions besoin sur un plan financier, la valeur que nous et le marché placions sur le joueur. Ce n’est pas que nous qui décidons arbitrairement de la valeur d’un joueur. Étant donné que ce que nous voulions, on nous l’a proposé, plusieurs fois, c’est que nous étions dans le vrai concernant sa valeur. À l’arrivée, la solution est bonne pour lui, qui a trouvé un projet sportif qui lui correspond, et pour nous. Ce mercato aura aussi été marqué par la volonté de dégraisser la masse salariale de l’effectif. Avez-vous atteint l’équilibre que vous recherchiez ? Oui. L’an passé, nous avions une masse salariale hors norme pour une équipe de Ligue 2, mais nous devions aussi avoir, en théorie, des droits TV hors norme. Cette saison, nous sommes plus dans la norme. Notre masse salariale est en rapport avec les revenus d’un club de deuxième division. De façon plus générale, les finances sont-elles saines? Le club avance sereinement car nous avons un propriétaire qui peut assurer nos arrières. Nous avons dépassé le budget vente que nous avait imposé la DNCG. Nous sommes dans une bonne situation pour cette saison et les suivantes, mais je ne vous cache pas que les temps sont difficiles pour l’ensemble du football français. Si je me réfère aux interviews qu’a donné le président de la DNCG début juillet, quand il dit que le football français est en faillite… Ce n’est pas différent au TFC. Le delta entre nos revenus et nos sorties, c’est le double. Nous perdons des millions et des millions par an. M. Mickeler anticipe des faillites si le modèle ne change pas. Nous, nous avons décidé de changer de modèle. Nous ne voulons plus être dans une situation où nous devons vendre pour des dizaines de millions chaque année, ne serait-ce que pour se mettre à zéro. Nous voulons réduire nos dépendances envers les transferts, donc nous avons décidé de prendre un virage. Tant que nous ne changeons pas notre modèle économique, nous ne pourrons pas garder nos meilleurs joueurs. Concrètement, cela se traduit comment ? Par des réductions de coûts de fonctionnement, le gel de nos investissements, la non-reconduction de certains partenariats, la séparation avec plusieurs collaborateurs. Nous avons également gelé les embauches. C’est un tournant que nous étions obligés de prendre pour protéger l’avenir du club. Nous avons sanctuarisé trois aspects : la formation, où nous avons même investi encore plus, notamment en ouvrant une école technique privée : le budget scolarité a été multiplié par trois. Le deuxième point, c’est la masse salariale des pros, parce que notre obsession est la montée ; et enfin le budget achat de joueurs. Nous sommes le club en Ligue 2 qui a le plus investi, de loin. Ce tournant, nous l’avons pris parce que nous ne voulons pas de problèmes à l’avenir. Sur le plan sportif, après les six premiers matchs, le bilan du TFC est quasi-parfait, avec 16 points sur 18. C’est au-delà de vos espérances ? Non. À la reprise de l'entraînement (en juin dernier), je suis parti du principe qu’on avait déjà une très bonne équipe. Dans l’esprit – et c’est d’ailleurs le challenge que j’ai donné aux joueurs – je leur ai dit "l’année dernière sur les six premières journées on fait un point de moyenne par match. On était sur un rythme de relégable, donc cette année il faut absolument qu’on démarre fort". Nous nous sommes mis ce challenge, tout le monde était à fond dedans… Sur le plan du jeu l’équipe n’est en revanche pas si sereine... Je suis très confiant, mais en effet, là où je relativise beaucoup et l'entraîneur l’a dit après chaque match sauf après Dijon, c’est que nous ne maîtrisons pas tout. Il faut que les joueurs soient meilleurs dans la maîtrise du match, quand ils mènent au score notamment. Pour moi l’équipe est à 50 %, je vous le dis franchement. Je relativise encore plus parce que notre total de points n’augure rien, on préfère les avoir que ne pas les avoir mais on n’a rien fait et les joueurs en sont conscients. Les joueurs sont obnubilés par le fait de faire des séries. Samedi dernier, avant le match face à Valenciennes, Ruben est rentré aux vestiaires après l’échauffement et la seule chose qu’il avait à la bouche c’est ‘cinq, il faut faire cinq’. Il parlait des victoires. Enchaîner des séries, c’est ce qui fait monter. Comment avez-vous digéré l’échec de la montée l’année passée ? Cela me gêne de parler de moi parce que c’est tout le club qui a subi cette non montée. Moi, j’ai assumé l'échec, je l’ai dit, j’en suis responsable. En revanche si vous faites référence à ce qui s’est passé à Nantes, je ne l’accepterai jamais, je ne le digérerai jamais. Et je ne pense pas qu’il y ait une personne dans notre communauté, que ce soit chez les supporters, les journalistes, membres du club ou joueur qui l’acceptera. J’ai énormément de regrets mais le match à Nantes a montré qu’on avait largement le niveau de la Ligue 1. (Il sourit) D’ailleurs avant le match, je me suis amusé à regarder la valeur marchande de trois joueurs offensifs nantais, qui était la même que l’ensemble de notre budget. Eux, ils ont démarré la saison avec 70 millions de budget et malgré ça, on les a mangés. Dans quel état d’esprit étaient les joueurs à leur retour de vacances ? Plutôt abattus ou plutôt revanchards ? L’effectif et le staff ont beaucoup évolué. Nous avons beaucoup réfléchi avec le responsable stratégie, avec le coach, la préparatrice mentale, à comment faire repartir la machine, quel message faire passer, on a beaucoup bossé là-dessus. Et apparemment ça a fonctionné et le fait de bien démarrer la saison était un aspect essentiel. C’est votre deuxième année en tant que président du TFC, vous sentez-vous plus à l’aise parce que vous connaissez maintenant l’environnement ou au contraire, plus sous pression car vous êtes attendu ? La pression, c’est moi qui la mets. Les propriétaires ne disent pas ‘il faut monter’, ils me demandent juste d’être compétitif. Vous n’avez donc pas d’objectif chiffré? Il faut être compétitif, mais je ne peux pas me résoudre à être président du TFC et dire ‘on ne joue pas la montée’. C’est comme si vous demandiez à Didier Lacroix de ne pas être champion de France. Ce n’est pas dans ses gènes, et pour moi c’est pareil. Et tout le monde est là-dedans, de Brecht (Dejaegere) à l’intendant, en passant par tous les gens qui travaillent dans le club... Nous sommes tous obsédés par ça. Ce n’est pas une pression supplémentaire, c’est nous qui avons cette obsession. Ce club, cette ville, cette communauté méritent la Ligue 1. Vous parlez de la montée ; vous risqueriez-vous à dire que vous visez le titre ? Oh non. Vous savez, je suis sur le prochain match. Ce matin je me suis levé et je me suis demandé comment on allait battre Le Havre. Vous allez me dire que je ne suis pas sur le terrain mais j’ai passé tellement d'années sur le terrain à penser à ça que c’est toujours le cas. Comme l’a dit Philippe, nous voulons nous maintenir dans le top 2. Les nouveaux terrains d'entraînement ont été livrés, quels sont les premiers retours des joueurs à ce sujet ? Les joueurs sont très satisfaits. Les terrains sont d’une qualité exceptionnelle, c’est ce dont on avait besoin. Il y a encore beaucoup de travaux à effectuer : il n’y a pas de pare-ballon, pas de barrières… Il manque beaucoup de choses. Il y a aussi deux anciens terrains des pro en gazon qui vont passer au centre de formation. Et l’annexe qui est le terrain de compétition sera hybride. Il sera aussi à la disposition du centre de formation, et sera prêt le 1er juillet prochain du fait du retard pris par les travaux. Nous aurons donc cinq terrains neufs plus le synthétique Brice Taton qui a été refait pendant l’été. Récemment j’ai vu une vidéo de l’entraînement de l’hiver dernier et les joueurs étaient couverts de boue… C’est incroyable et ça n’arrivera plus. Il est question de bâcher les futurs terrains, notamment pour des questions de confidentialité… Est-ce qu’il sera proposé un entraînement ouvert au public pour les supporters ? Oui. Une fois par semaine, un entraînement sera ouvert aux supporters. Mais ce qui me fait rire, c’est que des gens qui disent ‘on est des grands supporters, etc, etc’ viennent à l'entraînement et le mercredi ou le jeudi, Philippe vient dans mon bureau en me disant que sa séance est déjà sur internet. Par exemple, la semaine où on jouait Bastia - je suis très ami avec l'entraîneur de Bastia (Mathieu Chabert, NDLR) – Mathieu m’appelle en me disant je sais comment vous allez jouer, quel schéma tactique vous avez travaillé et avec quelle équipe vous démarrez. Ce n'est pas du foot pro. C’est pour ça que nous voulons travailler différemment. Les vrais supporters ne donnent pas l’équipe à leurs adversaires. L’ADN du TFC a toujours été de s’appuyer sur les jeunes issus de la formation, c’est toujours ce qui est prévu cette année ? Évidemment. On l’a prouvé sur les premiers matchs. Nathan (Ngoumou) a mis un doublé, Mamady (Bangré) a démarré deux matchs, je pense que si Bafodé (Diakité) n’avait pas été blessé il aurait beaucoup joué aussi. Anthony (Rouault), il a 25 matchs en pro et on voit qu’il a compris des choses. Et nous avons fait signer trois contrats pro à des jeunes auxquels nous croyons : Rapnouil, Himeur et Bangré. D’autres vont arriver. L’année dernière sur les 24 joueurs qui jouaient régulièrement, 12 sortaient du centre. Cette année la proportion sera un peu moins importante. Mais nous avons une génération 2005/2006 qui arrive qui est exceptionnelle. À terme, nous voudrions que l’effectif professionnel soit composé par plus de 50 % de joueurs formés au club. C’est important en termes d’image d’avoir des jeunes qui sont de la région et ont cet attachement au club ? Pour moi, l'image est très loin dans mon raisonnement. Ce qui est important c’est ce qu’il se passe sur le carré vert. Mais là où je vous rejoins complètement, c’est que l’année dernière on s’est aperçu très vite que ce groupe de joueur formé au club, la plupart étant d’ici, amenaient une identité et une âme au groupe. Ils sont attachés au club et à leur ville. Pour eux, jouer pour le TFC est quelque chose de très fort. Quand on a joué à Pau, les joueurs ont chanté avec les supporters. J’étais suspendu donc j’étais en dehors du stade mais j’ai vu Thomas Himeur en partant et je lui ai demandé s’il connaissait la chanson. Il me répond ‘président si je n’étais pas dans le vestiaire, j’aurais été avec eux pour chanter dans les tribunes’. Ils ont cet attachement très fort et ils le diffusent dans le vestiaire. Et même pour ceux qui ne sont pas de la région. Moussa Diarra, c’est l’exemple type, il est parisien mais c’est le leader des jeunes, et son club c’est le TFC. L’identité, c’est aussi le nouveau slogan « Debout, toujours », la boutique qui a été refaite… Pouvez-vous nous en dire plus sur cette stratégie ? L’année dernière, nous avons tout de suite parlé de rattacher le club à la ville, à la région. Nous avons fait un gros travail pendant 12 mois pour comprendre l’ADN, l’histoire, l’identité du club et ce que notre communauté en attendait. Toutes ces nouvelles choses sont le fruit de notre travail. La boutique a fait un malheur samedi dernier pour le match face à Valenciennes. Il y avait une queue incroyable, tout le monde n’a pas pu rentrer. Il y a eu plus de 7600 spectateurs au Stadium et on a eu plus de 1000 passages à la boutique. Rendez-vous compte, c’est énorme. Si les supporters sont contents, nous sommes contents Merci énormément pour cette interview passionnante ! Ça change quand même les interviews du président où on apprend plein de choses Depuis un an et quelques , on aime ou on aime pas la forme, mais on a quand même une sacrée équipe à la tête du club. Je crois qu'on ne mesure pas assez le chemin parcouru en l'espace d'un an et demi , c'est assez dingue. 4 5 Citer
Toulousain31 Posté(e) 1 septembre 2021 Posté(e) 1 septembre 2021 il y a 1 minute, Asha31 a dit : Merci énormément pour cette interview passionnante ! Ça change quand même les interviews du président où on apprend plein de choses Depuis un an et quelques , on aime ou on aime pas la forme, mais on a quand même une sacrée équipe à la tête du club. Je crois qu'on ne mesure pas assez le chemin parcouru en l'espace d'un an et demi , c'est assez dingue. Réponse plein de 😉 et de 🤣 et de 🤭 car comolli ment pendant ses interviews dans 3...2...1.. 😁 1 Citer
luca31TLSE Posté(e) 1 septembre 2021 Posté(e) 1 septembre 2021 il y a une heure, Toulousain31 a dit : @simba @claude1960 il vous a répondu pour les bâches hhh. Alors comme ça on met les vidéos sur internet 🤣🤣 Combien €€ pour les vidéos 1 Citer
simba Posté(e) 1 septembre 2021 Posté(e) 1 septembre 2021 (modifié) il y a une heure, Toulousain31 a dit : @simba @claude1960 il vous a répondu pour les bâches hhh. Alors comme ça on met les vidéos sur internet 🤣🤣 Non mais Ah! ah! la il parle de Bastia .... le mercredi ou jeudi j étais en Vacances hihi , pas moi pour une fois . là seul info qu’il y a eu ces jours la c’était sur les violets .... donc avant de s’en prendre au supporter qu’il fasse vraiment le tri avec ce qu’il se passe en interne . bref pour le coup il se trompe de combat je pense même si tout ça se comprend bien . le fait de plus de discrétion . et s’il fallait ne pas balancer les compo en soit pour moi c’était pas un probleme Mais bon je pense qu en ligue 2 on est encore loin de tout ça .. D’ailleurs l’entraînement ouvert sera le jeudi quand ya match le samedi celui où y’a la conf de presse après pour que les journalistes y assiste aussi Modifié 1 septembre 2021 par simba Citer
taz Posté(e) 1 septembre 2021 Posté(e) 1 septembre 2021 il y a une heure, Toulousain31 a dit : Réponse plein de 😉 et de 🤣 et de 🤭 car comolli ment pendant ses interviews dans 3...2...1.. 😁 C'est clair. Y'a pas eu plus de 1000 passages à la boutique samedi, mais 998. Quelle honte 😡 Citer
veve Posté(e) 1 septembre 2021 Posté(e) 1 septembre 2021 Top président, merci. On apprend que Ratâo est l'objectif prioritaire depuis deux ans pratiquement. Quand on voit les débuts réussis d'Ado, l'attaque sera beaucoup plus performante cette année. 1 Citer
Labinocle81 Posté(e) 1 septembre 2021 Posté(e) 1 septembre 2021 il y a 41 minutes, veve a dit : On apprend que Ratâo est l'objectif prioritaire depuis deux ans pratiquement. 12 mois c'est 1 an. Sinon l'interview est sympa et effectivement on apprend des choses et on sent une vrai direction dans ce club et une volonté de progresser a tous les étages. J'aime cette professionnalisation qu'emmène Comolli et qui tranche avec notre ancienne direction même si tout n'est pas rose et bien sur son interview reste a prendre avec du recul. Le cas Sakhi est assez symptomatique. Sans mentir, il répond autre chose qui te laisse presque croire qu'il n'était pas un cible alors que si, mais bon au moins il maitrise bien cet exercice de l'interview. 2 2 Citer
dondiego Posté(e) 1 septembre 2021 Posté(e) 1 septembre 2021 C’est toujours mieux quand un président s’exprime. Interview qui permet d’avoir des infos officielles, c’est intéressant du coup. 1 Citer
taz Posté(e) 1 septembre 2021 Posté(e) 1 septembre 2021 Dans toutes ses interviews, on sent quand même qu'il y a une idée directrice, et une vision à court et moyen terme. Il maîtrise pas mal et a l'air d'être bien entouré. C'est rassurant par rapport aux dernières années... 1 1 Citer
Flo950 Posté(e) 1 septembre 2021 Posté(e) 1 septembre 2021 C'est dommage de ne pas avouer que cela n'a pas fonctionné pour Sakhi, surtout que ce n'est pas grave c'est le jeu. Là, il veut nous faire croire que le club a fait un mercato parfait ce n’était pas nécessaire. Citer
dondiego Posté(e) 1 septembre 2021 Posté(e) 1 septembre 2021 il y a 18 minutes, Flo950 a dit : C'est dommage de ne pas avouer que cela n'a pas fonctionné pour Sakhi, surtout que ce n'est pas grave c'est le jeu. Là, il veut nous faire croire que le club a fait un mercato parfait ce n’était pas nécessaire. On était intéressé par Sakhi mais probablement en cas d’échec pour Ratao. Du coup je vois pas l’interêt d’annoncer un échec, au contraire. Citer
Asha31 Posté(e) 1 septembre 2021 Posté(e) 1 septembre 2021 il y a 44 minutes, Flo950 a dit : C'est dommage de ne pas avouer que cela n'a pas fonctionné pour Sakhi, surtout que ce n'est pas grave c'est le jeu. Là, il veut nous faire croire que le club a fait un mercato parfait ce n’était pas nécessaire. Quel intérêt de dire qu'ils ont échoués si c'est le cas? Citer
Valentine Posté(e) 1 septembre 2021 Posté(e) 1 septembre 2021 Et ben, en voilà un président qui se livre. Quand t'as lu ça, tu te sens tout d'un coup supporter à part entière. Informé, concerné et donc respecté. Merci monsieur. 2 3 Citer
Flo950 Posté(e) 1 septembre 2021 Posté(e) 1 septembre 2021 (modifié) il y a 47 minutes, dondiego a dit : On était intéressé par Sakhi mais probablement en cas d’échec pour Ratao. Du coup je vois pas l’interêt d’annoncer un échec, au contraire. Alors peut-être mais pas le même profil . il y a 22 minutes, Asha31 a dit : Quel intérêt de dire qu'ils ont échoués si c'est le cas? L'honnêteté, et puis dire a Sakhi on a essayé, là c'est un affront pour le joueur il a voulu venir et le club ni tout contact ce n'est pas très classe... Modifié 1 septembre 2021 par Flo950 1 Citer
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