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Repêchage TFC Ligue 1

zizou650

Par zizou650
dans Espace supporters

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mora

mora

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Il y a 4 heures, Romain31 a dit :

Après tout le monde parle de bordeaux mais y’a angers aussi les gars mdr

Un pote angevin qui est un peu à l'intérieur m'a dit ce que tout le monde sait déjà : le joueur vendu en UK va valider le passage devant la DNCG pour le SCO...

il y a 33 minutes, Casimir a dit :

Il va y avoir des déçus demain :ninja: 

Je ne comprends pas que rien ne filtre dans la presse ?

Aucun tweet de personnes informées ?

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dready

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Il y a 5 heures, fifidu31170 a dit :

Si tu le fais pour Bordeaux tu le fais pour les autres et il ne restera plus qu'à la DNCG que le nom.

C'est bien ça Fifi, comme j'ai dit, à voir à quel point ça peut jouer en prévision de l'avenir car certains ne vont pas manquer de leur rappeler si ils sont concernés par d'éventuelles restrictions

Modifié par dready
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ResetBulshit

ResetBulshit

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il y a 37 minutes, mora a dit :

Un pote angevin qui est un peu à l'intérieur m'a dit ce que tout le monde sait déjà : le joueur vendu en UK va valider le passage devant la DNCG pour le SCO...

Exa :

https://www.footmercato.net/a8899249683938616437-angers-fixe-sur-son-avenir-en-ligue-1-lundi-matin

Citation

Sur les 18 M€ manquant, Angers en a déjà récupéré 11 à la suite de la vente de Rayan Aït-Nouri à Wolverhampton. L’international Espoirs de 20 ans a signé un contrat de cinq ans, plus une en option, mais le SCO conserve tout de même 50 % des droits du joueur. Les 7 M€ restant devraient être financés « en partie par un emprunt bancaire et, pour partie, par les fonds propres de Saïd Chabane. »

 

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Nico12

Nico12

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Il y a 2 heures, LutherBlissett a dit :

Exa :

https://www.footmercato.net/a8899249683938616437-angers-fixe-sur-son-avenir-en-ligue-1-lundi-matin

 

Financer ses pertes par un emprunt... Angers va également tout droit dans un mur ...

En ce qui concerne Bordeaux, je vois très mal la DNCG les rétrograder. Sur le principe ils méritent la L2 l'équité sportive n'est pas maintenu. Ils se maintiennent avec des joueurs qu'ils ne peuvent pas se payer --> Go to L2.

Mais je vois mal la DNCG condamné le club. Ce que je veux dire par la c'est qu'en cas de L2, Lopez ne devrait pas rester. Le club serait donc en RJ et l'ensemble des salariés (plus de 200 menacés) licenciés ou pas loin. Je vois mal la DNCG avoir les c....... d'en arriver là. Encore une fois j'espère me tromper.

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violacei11

violacei11

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il y a 10 minutes, Nico12 a dit :

Financer ses pertes par un emprunt... Angers va également tout droit dans un mur ...

En ce qui concerne Bordeaux, je vois très mal la DNCG les rétrograder. Sur le principe ils méritent la L2 l'équité sportive n'est pas maintenu. Ils se maintiennent avec des joueurs qu'ils ne peuvent pas se payer --> Go to L2.

Mais je vois mal la DNCG condamné le club. Ce que je veux dire par la c'est qu'en cas de L2, Lopez ne devrait pas rester. Le club serait donc en RJ et l'ensemble des salariés (plus de 200 menacés) licenciés ou pas loin. Je vois mal la DNCG avoir les c....... d'en arriver là. Encore une fois j'espère me tromper.

Pourquoi tu parles des salariés de Bordeaux ? Tu peux pas par exemple parler de ceux de Toulouse qui pourraient être embauchés ? 

Et c'est pas une histoire d'avoir les couilles ou pas, c'est pas qu'une histoire d'équité sportive. C'est une histoire que le club est très endetté et que s'il reste en L1 avec Lopez, il sera ruiné dans 1 an et perdra son statut pro....

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ilotdeslapins

ilotdeslapins

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Si régler ses dettes avec un emprunt convient à la DNCG, plus aucun club ne devrait être ennuyé pour des raisons financières ... il suffit d'emprunter.

Mais le cas de Bordeaux est un cran au dessus  : emprunter aux anciens propriétaires defaillants... Quand la réalité dépasse la fiction.

Modifié par ilotdeslapins
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Nico12

Nico12

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il y a 46 minutes, violacei a dit :

Pourquoi tu parles des salariés de Bordeaux ? Tu peux pas par exemple parler de ceux de Toulouse qui pourraient être embauchés ? 

Et c'est pas une histoire d'avoir les couilles ou pas, c'est pas qu'une histoire d'équité sportive. C'est une histoire que le club est très endetté et que s'il reste en L1 avec Lopez, il sera ruiné dans 1 an et perdra son statut pro....

Je parle des salariés de Bordeaux car ils vont tous perdent leurs jobs. Le tef n'a jamais autant recruter dans les bureaux que cette saison de L2... je ne me fais de soucis pour eux ! Mais encore une fois Bordeaux mérite la L2 pour sa gestion catastrophique et surtout par la lettre de confort non respectée par ses anciens propriétaires.

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luca31TLSE

luca31TLSE

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il y a 2 minutes, taz a dit :

Ce qui est surtout ahurissant, c'est que Lopez s'endette auprès des propriétaires actuels du club. Ceux qui n'ont pas remboursé la dette actuelle des Girondins alors qu'ils s'y étaient engagés.

 

Un numéro digne d'un prestidigitateur, la Dncg connait les acteurs et à malgré tout toléré les reports: les signaux sont au verts, un dossier bien ficelé, ça devrait passer crème :ninja:

 

 

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arnahud

arnahud

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il y a 26 minutes, taz a dit :

Ce qui est surtout ahurissant, c'est que Lopez s'endette auprès des propriétaires actuels du club. Ceux qui n'ont pas remboursé la dette actuelle des Girondins alors qu'ils s'y étaient engagés.

 

C’est ça, on récapitule:

*Bordeaux via Kingstreet a une dette au 2 juillet de 27M€

*Kingstreet refuse de payer: cessation de paiement 

*Kingstreet décide de vendre Bordeaux sans éponger la dette toujours (Fortress est caution de la dette)

*Lopez se porte acquéreur bla-bla-bla avec un emprunt de 20M€ à Fortress et Kingstreet…
 

= Normal ca passe. Je rajoute que les dettes de Bordeaux sont pour partie des dettes à la L1 (transfert non payé de Rémi Oudin par exemple). Faire passer ce montage va donc en outre perpétuer une dette entre clubs de L1 pénalisant par effet domino.

Par validation on ne condamne pas seulement Bordeaux à 5 ans mais la Ligue 1 quasi toute entière. Brillant !! Tout ça sans avoir les sommes demandées sous séquestre demain je vous le parie.

et juste pour compléter si rejet de la DNCG plus de RJ le délais est passé donc c’est soit un repreneur qui arrive en urgence en L2 (spoiler Quillot ou Club scapulaire avec un budget au rabais) soit N3.

Modifié par arnahud
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Toulousain31

Toulousain31

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Ligue 2 : le TFC peut-il être repêché en Ligue 1 en lieu et place de Bordeaux ? Décryptage d'un économiste, alors que les Girondins repassent lundi devant la DNCG

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"Bordeaux est sauvé à 90%" décrypte l'économiste Pierre Rondeau."Bordeaux est sauvé à 90%" décrypte l'économiste Pierre Rondeau. DR

   

Ligue 2, Toulouse, Haute-Garonne

Publié le 11/07/2021 à 22:03 , mis à jour à 22:28

C’est ce lundi que le futur repreneur des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez, repasse devant la DNCG. On va donc savoir si les Girondins évolueront bien en L1 cette saison et, par ricochet, les Toulousains en L2.

 

Il ne croit pas en une relégation. Même en congés dans les Pyrénées et malgré un "réseau récalcitrant", Pierre Rondeau a pris de son temps pour nous éclairer sur la situation actuelle du Football-Club des Girondins de Bordeaux. Rappelons que, rétrogradé provisoirement, le club au scapulaire passe son deuxième et dernier oral ce 12 juillet à 11 heures devant la Direction nationale du contrôle de gestion – dont la décision de la Commission d’appel fédérale est attendue mardi. Si la sanction contre Bordeaux était confirmée, Toulouse, finaliste du barrage L1/L2, serait repêché. Mais les espoirs, violets, sont infimes… Le jeune (34 ans) professeur d’économie, spécialiste du football, intervenant dans plusieurs médias (la chaîne L’Équipe, RMC Sport, So Foot), nous explique pourquoi.

 

Selon vos informations, comment se présente l’affaire pour les Girondins ?

 

Si j’avais un chiffre à donner, je dirais qu’à 90% Bordeaux sera en Ligue 1 la saison prochaine. À en croire ce qui se trame en coulisses, Gérard Lopez a l’air extrêmement confiant dans les conclusions que va donner la DNCG entre lundi et mardi. Déjà, vendredi, il a convaincu les élus de Bordeaux Métropole (propriétaire du stade) en ce qui concerne le paiement du loyer du Matmut Atlantique – étape cruciale dans la cession du club, ndlr. Ensuite, le gendarme financier semblerait acter son projet, quand bien même il suscite beaucoup de discussions chez les dirigeants qui demeurent assez circonspects.

 

Oui, car il y a deux volets en un : à la fois le changement de propriétaire et la pérennité de l’institution "marine et blanc"…

 

Tout à fait. Pour le rachat – dont le closing doit intervenir le 21 juillet après passage devant le Tribunal de commerce – même s’il y aurait à redire eu égard au processus qui englobe du crédit et de l’emprunt, la banque d’affaires Rothschild entre autres a validé. Lopez via sa société (Jogo Bonito Group) a su apporter des garanties. Maintenant, il faut voir la viabilité sur la durée et, ne serait-ce, que sur la saison. Ce n’est évidemment pas dans l’intérêt de la DNCG de cautionner un business plan pour qu’un an plus tard celui-ci tombe en faillite !

 

Vous paraissez nettement pessimiste sur la suite des opérations, non ?

 

On doit simplement se rembobiner l’épisode bordelais… Il y a un an de ça, en juillet 2020, le maintien en L1 des Girondins s’appuie sur une promesse faite par King Street (NDLR : alors actionnaire majoritaire du club) de combler un déficit de 27M€. Laquelle n’a pas été tenue, d’où la rétrogradation administrative ordonnée le 2 juillet à titre provisoire suite au désengagement du fonds d’investissement américain [et de la non-remise à zéro de ces fameux capitaux propres]. Là, Gérard Lopez arrive ; mais évidemment que l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois ne va pas sortir autant d’argent de sa poche ! Non, son but est de négocier avec Fortress (bailleur financier de King Street) un rééchelonnement de la dette qui pèse sur la tête du club avec, très certainement, une baisse du taux d’intérêt. Bref, quand je regarde le dossier, je reste assez inquiet voire sceptique pour l’avenir. Gérard Lopez devra rembourser ses crédits auprès de ses créanciers, tout en reconstruisant un modèle économiquement rentable, sinon au moins à l’équilibre. Comme il l’a fait à Lille en valorisant l’effectif.

 

En pariant sur le trading !

 

Exactement, la plus-value sur la revente des joueurs. Mais que se passera-t-il s’il n’y a pas de performances sportives et, ainsi, ces recettes sur les transferts ? Objectivement, le projet de Lopez n’est que spéculation, fait d’effets de levier – et je ne suis pas anti-Bordelais. J’ai envie d’avancer : c’est reculer pour mieux couler… Parce que si demain Gérard Lopez est incapable d’honorer ses dettes, on court à la catastrophe : la rétrogradation en N3. Une Bastia, quoi. Il ne faut pas oublier le postulat, il récupère un club en déficit structurel depuis plusieurs années, depuis l’ère M6 ; la corde est déjà élimée… Va-t-il parvenir à faire des bénéfices ? Moi, je me pose la question.

 

Si jamais, Bordeaux peut contester ?

 

Non, puisqu’il s’agit déjà d’une Commission d’appel. Après, Bordeaux pourrait peut-être aller devant le Conseil d’État mais la plus haute juridiction administrative ne va pas suspendre une décision de la DNCG. Souvenez-vous du cas Luzenac, le Conseil d’État avait définitivement statué six ans après…

 

Quid de la situation d’Angers, qui repasse également devant l’instance ce lundi ?

 

Je ne suis pas spécialiste du dossier. Mais si j’en crois l’état-major du SCO, la donne est tout autre:il s’agit juste d’un retard administratif (concernant le transfert définitif d’Aït-Nouri à Wolverhampton, acté vendredi). Donc…

 

Oui…

 

C’est pour ça que pas mal de clubs français s’étonnent de la mansuétude, de la gentillesse presque, de la part du gendarme financier. Bordeaux est choyé, en somme. Gérard Lopez arrive avec sa solvabilité et, hop, peu importe le passif, le club racheté reste en élite. Je comprends l’étonnement des dirigeants. Bon, avouons que M. Lopez est un excellent communicant. Il sait y faire, il est déjà parvenu à ranger les groupes de supporters girondins derrière lui ; ils ont adoubé son profil.

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Sebal

Sebal

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Il y a 7 heures, Toulousain31 a dit :

 

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Ligue 2 : le TFC peut-il être repêché en Ligue 1 en lieu et place de Bordeaux ? Décryptage d'un économiste, alors que les Girondins repassent lundi devant la DNCG

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Ligue 2, Toulouse, Haute-Garonne

Publié le 11/07/2021 à 22:03 , mis à jour à 22:28

C’est ce lundi que le futur repreneur des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez, repasse devant la DNCG. On va donc savoir si les Girondins évolueront bien en L1 cette saison et, par ricochet, les Toulousains en L2.

 

Il ne croit pas en une relégation. Même en congés dans les Pyrénées et malgré un "réseau récalcitrant", Pierre Rondeau a pris de son temps pour nous éclairer sur la situation actuelle du Football-Club des Girondins de Bordeaux. Rappelons que, rétrogradé provisoirement, le club au scapulaire passe son deuxième et dernier oral ce 12 juillet à 11 heures devant la Direction nationale du contrôle de gestion – dont la décision de la Commission d’appel fédérale est attendue mardi. Si la sanction contre Bordeaux était confirmée, Toulouse, finaliste du barrage L1/L2, serait repêché. Mais les espoirs, violets, sont infimes… Le jeune (34 ans) professeur d’économie, spécialiste du football, intervenant dans plusieurs médias (la chaîne L’Équipe, RMC Sport, So Foot), nous explique pourquoi.

 

Selon vos informations, comment se présente l’affaire pour les Girondins ?

 

Si j’avais un chiffre à donner, je dirais qu’à 90% Bordeaux sera en Ligue 1 la saison prochaine. À en croire ce qui se trame en coulisses, Gérard Lopez a l’air extrêmement confiant dans les conclusions que va donner la DNCG entre lundi et mardi. Déjà, vendredi, il a convaincu les élus de Bordeaux Métropole (propriétaire du stade) en ce qui concerne le paiement du loyer du Matmut Atlantique – étape cruciale dans la cession du club, ndlr. Ensuite, le gendarme financier semblerait acter son projet, quand bien même il suscite beaucoup de discussions chez les dirigeants qui demeurent assez circonspects.

 

Oui, car il y a deux volets en un : à la fois le changement de propriétaire et la pérennité de l’institution "marine et blanc"…

 

Tout à fait. Pour le rachat – dont le closing doit intervenir le 21 juillet après passage devant le Tribunal de commerce – même s’il y aurait à redire eu égard au processus qui englobe du crédit et de l’emprunt, la banque d’affaires Rothschild entre autres a validé. Lopez via sa société (Jogo Bonito Group) a su apporter des garanties. Maintenant, il faut voir la viabilité sur la durée et, ne serait-ce, que sur la saison. Ce n’est évidemment pas dans l’intérêt de la DNCG de cautionner un business plan pour qu’un an plus tard celui-ci tombe en faillite !

 

Vous paraissez nettement pessimiste sur la suite des opérations, non ?

 

On doit simplement se rembobiner l’épisode bordelais… Il y a un an de ça, en juillet 2020, le maintien en L1 des Girondins s’appuie sur une promesse faite par King Street (NDLR : alors actionnaire majoritaire du club) de combler un déficit de 27M€. Laquelle n’a pas été tenue, d’où la rétrogradation administrative ordonnée le 2 juillet à titre provisoire suite au désengagement du fonds d’investissement américain [et de la non-remise à zéro de ces fameux capitaux propres]. Là, Gérard Lopez arrive ; mais évidemment que l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois ne va pas sortir autant d’argent de sa poche ! Non, son but est de négocier avec Fortress (bailleur financier de King Street) un rééchelonnement de la dette qui pèse sur la tête du club avec, très certainement, une baisse du taux d’intérêt. Bref, quand je regarde le dossier, je reste assez inquiet voire sceptique pour l’avenir. Gérard Lopez devra rembourser ses crédits auprès de ses créanciers, tout en reconstruisant un modèle économiquement rentable, sinon au moins à l’équilibre. Comme il l’a fait à Lille en valorisant l’effectif.

 

En pariant sur le trading !

 

Exactement, la plus-value sur la revente des joueurs. Mais que se passera-t-il s’il n’y a pas de performances sportives et, ainsi, ces recettes sur les transferts ? Objectivement, le projet de Lopez n’est que spéculation, fait d’effets de levier – et je ne suis pas anti-Bordelais. J’ai envie d’avancer : c’est reculer pour mieux couler… Parce que si demain Gérard Lopez est incapable d’honorer ses dettes, on court à la catastrophe : la rétrogradation en N3. Une Bastia, quoi. Il ne faut pas oublier le postulat, il récupère un club en déficit structurel depuis plusieurs années, depuis l’ère M6 ; la corde est déjà élimée… Va-t-il parvenir à faire des bénéfices ? Moi, je me pose la question.

 

Si jamais, Bordeaux peut contester ?

 

Non, puisqu’il s’agit déjà d’une Commission d’appel. Après, Bordeaux pourrait peut-être aller devant le Conseil d’État mais la plus haute juridiction administrative ne va pas suspendre une décision de la DNCG. Souvenez-vous du cas Luzenac, le Conseil d’État avait définitivement statué six ans après…

 

Quid de la situation d’Angers, qui repasse également devant l’instance ce lundi ?

 

Je ne suis pas spécialiste du dossier. Mais si j’en crois l’état-major du SCO, la donne est tout autre:il s’agit juste d’un retard administratif (concernant le transfert définitif d’Aït-Nouri à Wolverhampton, acté vendredi). Donc…

 

Oui…

 

C’est pour ça que pas mal de clubs français s’étonnent de la mansuétude, de la gentillesse presque, de la part du gendarme financier. Bordeaux est choyé, en somme. Gérard Lopez arrive avec sa solvabilité et, hop, peu importe le passif, le club racheté reste en élite. Je comprends l’étonnement des dirigeants. Bon, avouons que M. Lopez est un excellent communicant. Il sait y faire, il est déjà parvenu à ranger les groupes de supporters girondins derrière lui ; ils ont adoubé son profil.


C’est quand même merveilleux… Pour résumer, tout est foireux dans ce projet, tout le monde le sait, mais rien ne va se passer ❤️

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arnahud

arnahud

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Il y a 1 heure, Sebal a dit :


C’est quand même merveilleux… Pour résumer, tout est foireux dans ce projet, tout le monde le sait, mais rien ne va se passer ❤️

Pour moi la mise des fonds sous séquestre est l’aspect critique.

En général dans ces cas là quand un club a fait ce bloquage l’info est communiquée. Or pour Bordeaux c’est le contraire on a l’impression qu’ils préparent le terrain pour faire passer le tout sans ce pré requis. Dans ces conditions tout reposerait effectivement sur du vent et décrédibiliserait énormément la DNCG pour l’avenir.

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