taz Posté(e) 8 mai 2022 Partager Posté(e) 8 mai 2022 il y a 11 minutes, marco a dit : Merci Marco. Objectif clair : conserver l'essentiel de l'effectif. Citer Lien vers le commentaire
RobespierreDorsini Posté(e) 8 mai 2022 Partager Posté(e) 8 mai 2022 il y a 13 minutes, taz a dit : Merci Marco. Objectif clair : conserver l'essentiel de l'effectif. Même Issiaga 😬 1 1 Citer Lien vers le commentaire
marco Posté(e) 8 mai 2022 Partager Posté(e) 8 mai 2022 il y a 18 minutes, taz a dit : Merci Marco. Objectif clair : conserver l'essentiel de l'effectif. On remplace les joueurs qu'on va prêter par des titulaires en puissance, tout en gardant les meilleurs de cette année et c'est dans la poche. Elle est pas belle la vie. 1 1 Citer Lien vers le commentaire
Alfcat Posté(e) 8 mai 2022 Partager Posté(e) 8 mai 2022 il y a 1 minute, marco a dit : On remplace les joueurs qu'on va prêter par des titulaires en puissance, tout en gardant les meilleurs de cette année et c'est dans la poche. Elle est pas belle la vie. En tout cas, elle est porteuse d'espoir. L'expérience du recrutement de cette année est un vrai gage. Citer Lien vers le commentaire
Alexis Posté(e) 8 mai 2022 Partager Posté(e) 8 mai 2022 il y a 32 minutes, Vistule a dit : Même Issiaga 😬 Il me va très bien perso dans la rotation, il fait le job et côté état d'esprit il a l'air top. Cher payé évidemment pour de la l2, et j'imagine aussi pour un remplaçant l1, mais hormis ça je garde ! Sinon, je sais pas s'il faut vraiment y lire la volonté de ne pas spécialement vendre, il va avoir des prolongations à gérer pour pas mal de joueurs et vu la gestion salariale qu'il met en place y'a largement de quoi ouvrir la porte à des départs je pense. C'est plus de la comm' post titre, c'est comme ça que je le prends en tout cas ! Citer Lien vers le commentaire
Asha31 Posté(e) 8 mai 2022 Partager Posté(e) 8 mai 2022 Ouais bon , leur super article exclusif raconte rien ou presque. On va essayer de garder les meilleurs, recruter là où on a besoin, prêter les moins bons. On en a appris des choses 1 Citer Lien vers le commentaire
taz Posté(e) 8 mai 2022 Partager Posté(e) 8 mai 2022 il y a 2 minutes, Asha31 a dit : Ouais bon , leur super article exclusif raconte rien ou presque. On va essayer de garder les meilleurs, recruter là où on a besoin, prêter les moins bons. On en a appris des choses C'est un extrait de l'article qui sortira demain avec l'interview du président Citer Lien vers le commentaire
Asha31 Posté(e) 8 mai 2022 Partager Posté(e) 8 mai 2022 à l’instant, taz a dit : C'est un extrait de l'article qui sortira demain avec l'interview du président Ah? Au temps pour moi alors ! Citer Lien vers le commentaire
RobespierreDorsini Posté(e) 8 mai 2022 Partager Posté(e) 8 mai 2022 il y a 2 minutes, Alexis a dit : Il me va très bien perso dans la rotation, il fait le job et côté état d'esprit il a l'air top. Cher payé évidemment pour de la l2, et j'imagine aussi pour un remplaçant l1, mais hormis ça je garde ! Sinon, je sais pas s'il faut vraiment y lire la volonté de ne pas spécialement vendre, il va avoir des prolongations à gérer pour pas mal de joueurs et vu la gestion salariale qu'il met en place y'a largement de quoi ouvrir la porte à des départs je pense. C'est plus de la comm' post titre, c'est comme ça que je le prends en tout cas ! Quand je regarde son parcours jusque là, je n'y trouve pas beaucoup de clash avec les joueurs. Tout au plus, il la joue comme avec Adli ou Antiste pour tirer le meilleur prix. Mais je le pense quand même beaucoup plus souple qu'un Sadran. Il doit savoir que bloquer les départs peut bloquer à terme les arrivées. Dans le fond, son logiciel paraît assez simple. Si un joueur veut rester, autant le garder. Si un joueur veut partir, tout dépend de ce que sort la data comme solution de remplacement. S'il est possible d'avoir aussi bien pour moins cher, comme Boisgard, ou que le joueur et le club trouve un accord comme avec Adli, Comolli le laisse partir. Mais peut-être que les années à venir me feront mentir.. Citer Lien vers le commentaire
C’est un message populaire. Toulousain31 Posté(e) 8 mai 2022 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 8 mai 2022 Tout frais tout chaud le voilà INTERVIEW EXCLUSIVE. Damien Comolli : "Pour la Ligue 1, on est déjà prêts !" Le président du TFC livre ses ambitions à La Dépêche Football, Toulouse, Haute-Garonne Publié le 08/05/2022 à 22:36 , mis à jour à 22:52 Quarante-neuf minutes. C’est ce que nous a consacré, dimanche 8 mai avant la parade place du Capitole, l’homme fort des Violets. N’éludant aucun sujet. Entretien exclusif. Damien Comilli, ça y est enfin, si on ose dire : le TFC est sacré… Enfin est peut-être superflu, parce qu’on est titrés alors qu’il reste encore une journée. Mais oui, c’est magnifique. À entendre votre voix, vous avez bu davantage que pour la montée… Je ne sais pas pourquoi je me retrouve comme ça (rires). Je laisserai la place au doute… Plus sérieusement, être champion doit être encore plus fort,non ? Ce ne sont pas les mêmes émotions. Le jour de l’accession était déjà mémorable. Et, faites-nous confiance, on l’a fêtée ! D’ailleurs, cela s’est vu à Rodez (0-1)… La montée, d’abord c’était un sentiment du travail bien fait ;ensuite il y avait beaucoup de frustration qui, d’une certaine manière, se refermait par rapport à ce qu’il s’est passé l’année dernière. Mais la première chose qu’on a dite dans le vestiaire après le match de Niort (25/04), est : « On est là pour être champions. » On s’était promis entre nous depuis le premier jour de la saison qu’on serait champions. Qu’on voulait être champions. On a toujours gardé cet objectif en tête. Tenez, une anecdote… Oui… Le jour de la reprise, on fait toujours une réunion avec les joueurs. On avait fait une présentation et j’avais affiché un diaporama en ligne avec le trophée de champion. Il y était spécifié : "Voilà ce qu’on va aller chercher." Sans être arrogant du tout et en étant respectueux des 19 autres équipes de L2, à aucun moment on a parlé de deuxième place ;à aucun moment, on a parlé de finir dans les deux premiers. On a uniquement et toujours parlé d’être champions. Et d’aller récupérer ce trophée. Je peux vous dire que les joueurs, la photo du trophée, ils l’avaient en tête! Dès le mois de juin. C’était notre ambition. Et donc cela explique, qu’une fois l’accession acquise, nous n’avons pas dérogé:le lendemain de notre succès face à Quevilly Rouen (J33) où on atteint 72 points, on a convoqué une réunion avec tout le monde – joueurs et staff élargi. Dans le vestiaire, on a longuement discuté. En substance, on s’est dit : "OK, on sait qu’on y est ; maintenant, à nous de décrocher le titre." C’est pour cela que depuis samedi soir c’est plutôt une impression de plénitude qu’on n’avait pas le jour de la montée. J’exagère un peu, mais dans notre esprit il n’y avait que la moitié du chemin parcouru après Niort. On avait plusieurs messages dans les couloirs, qu’on change au cours de la saison. Au-dessus de la sortie vers le tunnel, il y avait une flèche indiquant la route vers la L1;cette semaine, elle avait été remplacée par "vers le titre". En résumé, oui, on avait pratiquement endoctriné les joueurs depuis le premier jour de la préparation C’est aussi votre premier titre en tant que dirigeant ! Oui. Mais recruteur à Arsenal, j’ai eu la chance de participer à 3 sacres en Premier League, 4 victoires en Cup ; j’ai aussi gagné 2 autres coupes avec Tottenham et Liverpool. Par contre, cela faisait dix ans que je n’avais rien remporté. C’est long… Un titre, notre titre, est toujours magnifique. Vous répétez à l’envi que vous n’éprouvez du plaisir que dans le beau jeu. Vous avez été servi cette année ! Ce que je dis exactement, c’est que je déteste beaucoup plus la défaite que ce que j’aime la victoire. Après, je suis en extase totale lorsqu’on joue bien. Clairement. En revanche, quand vous gagnez une compétition long terme, comme un championnat, vous avez les pieds qui ne touchent plus terre pendant quelques jours. Bon, on redescend vite… Ce sentiment de choses maîtrisées, que ce que l’on avait prévu se déroule comme on l’avait prévu, ça donne un pied terrible ! À quel moment avez-vous su que cela tournerait dans le bon sens ? On est très rationnel dans tout ce que l’on fait. Nos responsables stratégie (Selinay Gürgenç) et data (Julien Demeaux) qui sont deux des cerveaux derrière notre réussite, ont défini dix critères de performance pendant l’été dernier. Qui nous ont fait dire qu’avec notre modèle statistique si on restait dans les deux premiers dans ces dix segments, on monterait. Et on y a été dès la deuxième-troisième journée dans neuf des dix critères. Il y en a un seul dans lequel on était 18es, à la trêve. On a présenté cela à Philippe (Montanier) ;il a déclaré que ce n’était pas acceptable. On a tout fait pour s’améliorer et, la semaine dernière, on était remontés à la 8e place. Mais c’était aussi le facteur de performance le moins important… N’empêche : on a fait de ce modèle notre boussole ; elle nous a accompagnés dans les bons comme "mauvais" moments. Toujours d’après notre modèle, on savait également que notre adversaire numéro un serait Ajaccio. Quel(s) sont le ou les matchs-clés de la saison selon vous ? Pour moi, le gros tournant est notre victoire à Nîmes juste avant la trêve (2-1). Je m’en souviens très bien : c’était le 21 décembre. On restait sur 2 succès en 9 journées, il fallait absolument prendre les trois points ce jour-là. Le deuxième marqueur, c’est le déplacement à Auxerre (19/03). On allait savoir : si on gagne, on monte. On l’a fait, et en plus avec la manière (2-1). Puis, dans la foulée, le sommet face au Paris FC. À guichets fermés. Qui a plus été prépondérant dans l’atmosphère et l’environnement du club, à l’intérieur de notre communauté. Et qui aura déclenché, pour nos supporters, tout ce qui va suivre pendant la fin de saison:cette ferveur incroyable. Vous avez déjà abordé la saison prochaine avec RedBird ? Depuis mars 2021. On avait créé un groupe de réflexion. Dans le plus grand secret, à l’époque ; je voulais que les autres composantes du club se concentrent-elles à la montée. Notre dicton, c’est : "On peut perdre, mais on ne peut pas ne pas être préparés." Nous, on doit toujours être à 100% de ce que l’on fait. On peut toujours tomber contre meilleurs que nous, mais il nous est interdit d’être moins préparés que les autres. On travaille donc dessus depuis très longtemps ; et on était prêts dès la saison dernière si on nous avait gentiment accordé la montée… On est prêts. Après, est-ce que cela suffira, je n’en sais rien. On va y aller avec beaucoup d’humilité. En respectant notre processus, notre manière de travailler. On se projette depuis longtemps. J’aime dire qu’on est en mission depuis qu’on est arrivés – pour ramener le club où il mérite d’être, la ville où elle mérite d’être dans l’échiquier du football européen, c’est-à-dire le Big Five. Je lisais il y a peu une étude qui chiffrait le nombre de fois qu’on touche son téléphone par jour à 300. Franchement, nous, on doit parler de la montée 300 fois par jour… C’est toute la journée, toute la nuit. Vos travaux de l’an dernier sont-ils toujours d’actualité ? Nous n’avions pas évoqué le mercato, parce que j’imagine que vous pensez à ça. Au contraire, c’était tourné sur notre stratégie : comment optimiser l’utilisation de la masse salariale, comment optimiser l’utilisation de notre budget en transferts ; que font les équipes qui montent et qui se maintiennent, combien de buts elles marquent, combien de buts elles concèdent, quel est l’âge moyen de l’entraîneur et quelle est sa nationalité. Etc. On a réactualisé à n+1 mais les grands principes tiennent, évidemment. Quel budget en élite ? Comme d’habitude, je ne vous répondrai pas (sourire). Autrement formulé : quel est votre business plan ? C’est assez simple concernant un club de foot : on a des revenus TV, des revenus sponsoring, ticketing, merchandising et commerciaux. Et de l’autre côté, vous avez les sorties d’argent. L’on sait ainsi combien va rentrer en ressources;d’où ce que l’on peut dépenser. Depuis deux ans, vos renforts ont toujours été décisifs… Oui, même si le recrutement ça se juge sur deux ou trois ans, pas sur une saison. Et je suis persuadé aussi qu’on va avoir de bonnes surprises sur les années qui arrivent. Votre méthode basée sur la data a fait ses preuves en Ligue 2 mais il y a aussi un gap à franchir pour la Ligue1… La meilleure équipe actuelle avec le Real c’est Liverpool et Liverpool construit son équipe de la même façon que nous. Les statistiques et la data prennent toutes les décisions à Liverpool. Le modèle marche, on a montré qu’il a marché en Ligue 2. Donc évidemment que ça va marcher en Ligue 1 ! L’entraîneur Philippe Montanier, qui a encore un an de contrat, va-t-il être prolongé ? On en est très contents mais on n’a pas parlé de ce sujet. Cela fait plusieurs mois que nous travaillons sur la saison prochaine, donc dans notre esprit il est évident qu’il allait continuer…On bosse sur le programme de préparation qu’il m’a donné il y a deux mois ! En revanche, on n’a pas voulu l’embêter sur le recrutement car on voulait qu’il se concentre sur le titre. On a commencé à lui montrer quelques joueurs et quelques profils. Après, cela s’arrête là. Compte tenu de l’attachement que vous portez à vos joueurs, si certains venaient à quitter le club cet été, on imagine que ce sera difficile à vivre humainement parlant… C’est vrai parce que cette année a vraiment une saveur particulière… (il réfléchit) Vous avez sûrement raison et cela marche dans les deux sens car je pense que ceux qui vont partir ne le feront pas de gaîté de cœur. Je m’aperçois, depuis des années, qu’il y a beaucoup de joueurs avec lesquels cela s’est mal passé au moment de leur départ et avec qui je suis très proche aujourd’hui. C’est allé loin dans les insultes, les menaces envers moi et quand on se voit maintenant on s’embrasse. La leçon que je tire de tout ça c’est que football is business (le foot c’est de l’argent, NDLR). À un moment on peut rentrer en conflit mais ça n’efface pas les rapports humains que vous avez. Sur cette fin de saison, ce qui m’a marqué c’est qu’Amine (Adli) est venu voir un match et est descendu dans le vestiaire. Manu (Koné) m’a écrit le matin de la rencontre face à Niort pour venir au Stadium et il est aussi descendu au coup de sifflet final. J’ai reçu des messages d’Amian, de Gabrielsen, de Moreira, de Dewaest, de Sanogo ; Janis (Antiste) est venu et nous a laissé un maillot… Cela marque, cela veut dire que leur passage au TFC les a marqués dans le bon sens et qu’ils sont heureux pour le club. Même si on est en conflit à un moment, cela crée des liens qui restent. La saison prochaine, en L1, quelle sera votre ambition ? Nous visons un maintien le plus haut possible. Lors du rachat, RedBird avait souhaité qu’à l’avenir le TFC se situe dans le top 6, top 8 de la Ligue 1; est-ce toujours la volonté ? Bien sûr. Je n’avais pas dit que c’était dès la première année mais à moyen terme, c’est-à-dire d’ici 2-3 ans, un top 6, top 8. Mais on est aussi conscient, du fait qu’il y aura 4 descentes, que des clubs toucheront 33M€ alors que nous toucherons 16,5M€ de droits TV. Donc on sait que ce sera très-très difficile. Néanmoins, je répète : nos aspirations sont exactement les mêmes que ce que nous avions annoncé à notre arrivée. Il y a eu deux matchs à guichets fermés cette saison, l’an prochain vous essaierez d’en faire encore plus ? Écoutez, nous avons déjà vendu toutes les loges. Nous sommes à pleine capacité de nos hospitalités. Le mot qui résume tout ça c’est fierté. Fier de ce qu’on a fait, fier de notre communauté, de nos supporters… Je ne crois pas avoir entendu une insulte qui a fusé envers un arbitre ou un adversaire venue du virage Brice-Taton pendant toute la saison. Pour moi c’est ça supporter. C’est encourager son équipe sans insulter les autres. Le comportement de nos supporters a été légendaire cette année. Ce qu’ils ont fait depuis deux ans, car il ne faut pas oublier les arrivées de bus de l’année dernière, c’est légendaire. Les animations, le tifo avant le match de samedi c’était fantastique. Quand on enchaîne un "guichets fermés", puis un match à 24 000 spectateurs un lundi soir puis un autre "guichets fermés"… Si on m’avait dit ça au début de saison, j’aurai eu du mal à y croire. On avait budgétisé qu’un seul match à guichets fermés donc cela va au-delà de nos espérances. Ce qui est sûr c’est qu’on va continuer à dialoguer avec nos supporters pour garder un stade populaire. On sait qu’on a conquis de nouveaux supporters. Il y a maintenant un public très féminin, très jeune… Il y a beaucoup de nouveaux supporters du Tef et c’est fantastique pour l’avenir. Il y avait une immense file d’attente pour entrer dans la boutique les jours de match… C’est aussi une satisfaction ? Sachez que lors du match face à Nîmes, nous avons réalisé le double du chiffre d’affaires réalisé lors du match face au Paris FC qui était déjà le triple du meilleur chiffre d’affaires de la saison. Quand Olivier (Jaubert, le directeur général) m’a donné les chiffres, je lui ai demandé s’il avait bu plus que moi (rires). Je n’y croyais pas mais c’est génial. On a la possibilité d’ouvrir une autre boutique de l’autre côté du Stadium en plus, c’est top. Et vous parliez des spectateurs et d’émotion mais il y a une personne que je n’ai pas remerciée, c’est Olivier Sadran. Il était là hier, et je lui ai dit merci car il nous a fait confiance. Il nous a confié un club qui lui est extrêmement cher. Il est venu avec femme et enfant pour voir la montée et j’ai trouvé ça très fort. Nous avons eu tous les deux les larmes aux yeux. Merci à lui. Le président Damien Comolli tout sourire dans un des canapés typés TéFéCé, au premier étage du Stadium. DDM - MICHEL VIALA 13 1 Citer Lien vers le commentaire
C’est un message populaire. Jm311 Posté(e) 8 mai 2022 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 8 mai 2022 Mes Avantages Accueil Sport Football INTERVIEW EXCLUSIVE. Damien Comolli : "Pour la Ligue 1, on est déjà prêts !" Le président du TFC livre ses ambitions à La Dépêche ABONNÉS Le président Damien Comolli tout sourire dans un des canapés typés TéFéCé, au premier étage du Stadium. DDM - MICHEL VIALA Football, Toulouse, Haute-Garonne Publié le 08/05/2022 à 22:36 , mis à jour à 22:52 Quarante-neuf minutes. C’est ce que nous a consacré, dimanche 8 mai avant la parade place du Capitole, l’homme fort des Violets. N’éludant aucun sujet. Entretien exclusif. Damien Comilli, ça y est enfin, si on ose dire : le TFC est sacré… Enfin est peut-être superflu, parce qu’on est titrés alors qu’il reste encore une journée. Mais oui, c’est magnifique. À entendre votre voix, vous avez bu davantage que pour la montée… Je ne sais pas pourquoi je me retrouve comme ça (rires). Je laisserai la place au doute… A lire aussi : INFO LA DÉPÊCHE. Mercato : le TFC est prêt à recruter... dès ce lundi ! Plus sérieusement, être champion doit être encore plus fort,non ? Ce ne sont pas les mêmes émotions. Le jour de l’accession était déjà mémorable. Et, faites-nous confiance, on l’a fêtée ! D’ailleurs, cela s’est vu à Rodez (0-1)… La montée, d’abord c’était un sentiment du travail bien fait ;ensuite il y avait beaucoup de frustration qui, d’une certaine manière, se refermait par rapport à ce qu’il s’est passé l’année dernière. Mais la première chose qu’on a dite dans le vestiaire après le match de Niort (25/04), est : « On est là pour être champions. » On s’était promis entre nous depuis le premier jour de la saison qu’on serait champions. Qu’on voulait être champions. On a toujours gardé cet objectif en tête. Tenez, une anecdote… Oui… Le jour de la reprise, on fait toujours une réunion avec les joueurs. On avait fait une présentation et j’avais affiché un diaporama en ligne avec le trophée de champion. Il y était spécifié : "Voilà ce qu’on va aller chercher." Sans être arrogant du tout et en étant respectueux des 19 autres équipes de L2, à aucun moment on a parlé de deuxième place ;à aucun moment, on a parlé de finir dans les deux premiers. On a uniquement et toujours parlé d’être champions. Et d’aller récupérer ce trophée. Je peux vous dire que les joueurs, la photo du trophée, ils l’avaient en tête! Dès le mois de juin. C’était notre ambition. Et donc cela explique, qu’une fois l’accession acquise, nous n’avons pas dérogé:le lendemain de notre succès face à Quevilly Rouen (J33) où on atteint 72 points, on a convoqué une réunion avec tout le monde – joueurs et staff élargi. Dans le vestiaire, on a longuement discuté. En substance, on s’est dit : "OK, on sait qu’on y est ; maintenant, à nous de décrocher le titre." C’est pour cela que depuis samedi soir c’est plutôt une impression de plénitude qu’on n’avait pas le jour de la montée. J’exagère un peu, mais dans notre esprit il n’y avait que la moitié du chemin parcouru après Niort. On avait plusieurs messages dans les couloirs, qu’on change au cours de la saison. Au-dessus de la sortie vers le tunnel, il y avait une flèche indiquant la route vers la L1;cette semaine, elle avait été remplacée par "vers le titre". En résumé, oui, on avait pratiquement endoctriné les joueurs depuis le premier jour de la préparation. A lire aussi : TFC : van den Boomen, Healey, Spierings, Dejaegere, Desler... Vont-ils rester ? Tous sont en fin de contrat l'année prochaine C’est aussi votre premier titre en tant que dirigeant ! Oui. Mais recruteur à Arsenal, j’ai eu la chance de participer à 3 sacres en Premier League, 4 victoires en Cup ; j’ai aussi gagné 2 autres coupes avec Tottenham et Liverpool. Par contre, cela faisait dix ans que je n’avais rien remporté. C’est long… Un titre, notre titre, est toujours magnifique. Vous répétez à l’envi que vous n’éprouvez du plaisir que dans le beau jeu. Vous avez été servi cette année ! Ce que je dis exactement, c’est que je déteste beaucoup plus la défaite que ce que j’aime la victoire. Après, je suis en extase totale lorsqu’on joue bien. Clairement. En revanche, quand vous gagnez une compétition long terme, comme un championnat, vous avez les pieds qui ne touchent plus terre pendant quelques jours. Bon, on redescend vite… Ce sentiment de choses maîtrisées, que ce que l’on avait prévu se déroule comme on l’avait prévu, ça donne un pied terrible ! A lire aussi : EN IMAGES. TFC : revivez l'après-midi de fête au Capitole pour le titre de champion de Ligue 2 À quel moment avez-vous su que cela tournerait dans le bon sens ? On est très rationnel dans tout ce que l’on fait. Nos responsables stratégie (Selinay Gürgenç) et data (Julien Demeaux) qui sont deux des cerveaux derrière notre réussite, ont défini dix critères de performance pendant l’été dernier. Qui nous ont fait dire qu’avec notre modèle statistique si on restait dans les deux premiers dans ces dix segments, on monterait. Et on y a été dès la deuxième-troisième journée dans neuf des dix critères. Il y en a un seul dans lequel on était 18es, à la trêve. On a présenté cela à Philippe (Montanier) ;il a déclaré que ce n’était pas acceptable. On a tout fait pour s’améliorer et, la semaine dernière, on était remontés à la 8e place. Mais c’était aussi le facteur de performance le moins important… N’empêche : on a fait de ce modèle notre boussole ; elle nous a accompagnés dans les bons comme "mauvais" moments. Toujours d’après notre modèle, on savait également que notre adversaire numéro un serait Ajaccio. Quel(s) sont le ou les matchs-clés de la saison selon vous ? Pour moi, le gros tournant est notre victoire à Nîmes juste avant la trêve (2-1). Je m’en souviens très bien : c’était le 21 décembre. On restait sur 2 succès en 9 journées, il fallait absolument prendre les trois points ce jour-là. Le deuxième marqueur, c’est le déplacement à Auxerre (19/03). On allait savoir : si on gagne, on monte. On l’a fait, et en plus avec la manière (2-1). Puis, dans la foulée, le sommet face au Paris FC. À guichets fermés. Qui a plus été prépondérant dans l’atmosphère et l’environnement du club, à l’intérieur de notre communauté. Et qui aura déclenché, pour nos supporters, tout ce qui va suivre pendant la fin de saison:cette ferveur incroyable. A lire aussi : Le TFC champion de France de Ligue 2 : cinq choses à savoir sur le trophée présenté ce dimanche place du Capitole Vous avez déjà abordé la saison prochaine avec RedBird ? Depuis mars 2021. On avait créé un groupe de réflexion. Dans le plus grand secret, à l’époque ; je voulais que les autres composantes du club se concentrent-elles à la montée. Notre dicton, c’est : "On peut perdre, mais on ne peut pas ne pas être préparés." Nous, on doit toujours être à 100% de ce que l’on fait. On peut toujours tomber contre meilleurs que nous, mais il nous est interdit d’être moins préparés que les autres. On travaille donc dessus depuis très longtemps ; et on était prêts dès la saison dernière si on nous avait gentiment accordé la montée… On est prêts. Après, est-ce que cela suffira, je n’en sais rien. On va y aller avec beaucoup d’humilité. En respectant notre processus, notre manière de travailler. On se projette depuis longtemps. J’aime dire qu’on est en mission depuis qu’on est arrivés – pour ramener le club où il mérite d’être, la ville où elle mérite d’être dans l’échiquier du football européen, c’est-à-dire le Big Five. Je lisais il y a peu une étude qui chiffrait le nombre de fois qu’on touche son téléphone par jour à 300. Franchement, nous, on doit parler de la montée 300 fois par jour… C’est toute la journée, toute la nuit. A lire aussi : REPORTAGE. Le TFC champion de France de Ligue 2 : on vous raconte cette nouvelle nuit de bonheur pour les Violets Vos travaux de l’an dernier sont-ils toujours d’actualité ? Nous n’avions pas évoqué le mercato, parce que j’imagine que vous pensez à ça. Au contraire, c’était tourné sur notre stratégie : comment optimiser l’utilisation de la masse salariale, comment optimiser l’utilisation de notre budget en transferts ; que font les équipes qui montent et qui se maintiennent, combien de buts elles marquent, combien de buts elles concèdent, quel est l’âge moyen de l’entraîneur et quelle est sa nationalité. Etc. On a réactualisé à n+1 mais les grands principes tiennent, évidemment. Quel budget en élite ? Comme d’habitude, je ne vous répondrai pas (sourire). Autrement formulé : quel est votre business plan ? C’est assez simple concernant un club de foot : on a des revenus TV, des revenus sponsoring, ticketing, merchandising et commerciaux. Et de l’autre côté, vous avez les sorties d’argent. L’on sait ainsi combien va rentrer en ressources;d’où ce que l’on peut dépenser. A lire aussi : INTERVIEW. Philippe Montanier : "Ce titre nous réunira pour la vie !" L'émotion de l'entraîneur du TFC Philippe Montanier après le sacre des Violets, champions de Ligue 2 Depuis deux ans, vos renforts ont toujours été décisifs… Oui, même si le recrutement ça se juge sur deux ou trois ans, pas sur une saison. Et je suis persuadé aussi qu’on va avoir de bonnes surprises sur les années qui arrivent. Votre méthode basée sur la data a fait ses preuves en Ligue 2 mais il y a aussi un gap à franchir pour la Ligue1… La meilleure équipe actuelle avec le Real c’est Liverpool et Liverpool construit son équipe de la même façon que nous. Les statistiques et la data prennent toutes les décisions à Liverpool. Le modèle marche, on a montré qu’il a marché en Ligue 2. Donc évidemment que ça va marcher en Ligue 1 ! A lire aussi : Le TFC champion de France de Ligue 2 : un nouveau soir de liesse au Stadium L’entraîneur Philippe Montanier, qui a encore un an de contrat, va-t-il être prolongé ? On en est très contents mais on n’a pas parlé de ce sujet. Cela fait plusieurs mois que nous travaillons sur la saison prochaine, donc dans notre esprit il est évident qu’il allait continuer…On bosse sur le programme de préparation qu’il m’a donné il y a deux mois ! En revanche, on n’a pas voulu l’embêter sur le recrutement car on voulait qu’il se concentre sur le titre. On a commencé à lui montrer quelques joueurs et quelques profils. Après, cela s’arrête là. Compte tenu de l’attachement que vous portez à vos joueurs, si certains venaient à quitter le club cet été, on imagine que ce sera difficile à vivre humainement parlant… C’est vrai parce que cette année a vraiment une saveur particulière… (il réfléchit) Vous avez sûrement raison et cela marche dans les deux sens car je pense que ceux qui vont partir ne le feront pas de gaîté de cœur. Je m’aperçois, depuis des années, qu’il y a beaucoup de joueurs avec lesquels cela s’est mal passé au moment de leur départ et avec qui je suis très proche aujourd’hui. C’est allé loin dans les insultes, les menaces envers moi et quand on se voit maintenant on s’embrasse. La leçon que je tire de tout ça c’est que football is business (le foot c’est de l’argent, NDLR). À un moment on peut rentrer en conflit mais ça n’efface pas les rapports humains que vous avez. Sur cette fin de saison, ce qui m’a marqué c’est qu’Amine (Adli) est venu voir un match et est descendu dans le vestiaire. Manu (Koné) m’a écrit le matin de la rencontre face à Niort pour venir au Stadium et il est aussi descendu au coup de sifflet final. J’ai reçu des messages d’Amian, de Gabrielsen, de Moreira, de Dewaest, de Sanogo ; Janis (Antiste) est venu et nous a laissé un maillot… Cela marque, cela veut dire que leur passage au TFC les a marqués dans le bon sens et qu’ils sont heureux pour le club. Même si on est en conflit à un moment, cela crée des liens qui restent. A lire aussi : REACTIONS. Denis Genreau : "On va faire tous les bars de Toulouse ce soir !" L'enthousiasme du milieu du TFC après le titre de champion de France de L2 La saison prochaine, en L1, quelle sera votre ambition ? Nous visons un maintien le plus haut possible. Lors du rachat, RedBird avait souhaité qu’à l’avenir le TFC se situe dans le top 6, top 8 de la Ligue 1; est-ce toujours la volonté ? Bien sûr. Je n’avais pas dit que c’était dès la première année mais à moyen terme, c’est-à-dire d’ici 2-3 ans, un top 6, top 8. Mais on est aussi conscient, du fait qu’il y aura 4 descentes, que des clubs toucheront 33M€ alors que nous toucherons 16,5M€ de droits TV. Donc on sait que ce sera très-très difficile. Néanmoins, je répète : nos aspirations sont exactement les mêmes que ce que nous avions annoncé à notre arrivée. Il y a eu deux matchs à guichets fermés cette saison, l’an prochain vous essaierez d’en faire encore plus ? Écoutez, nous avons déjà vendu toutes les loges. Nous sommes à pleine capacité de nos hospitalités. Le mot qui résume tout ça c’est fierté. Fier de ce qu’on a fait, fier de notre communauté, de nos supporters… Je ne crois pas avoir entendu une insulte qui a fusé envers un arbitre ou un adversaire venue du virage Brice-Taton pendant toute la saison. Pour moi c’est ça supporter. C’est encourager son équipe sans insulter les autres. Le comportement de nos supporters a été légendaire cette année. Ce qu’ils ont fait depuis deux ans, car il ne faut pas oublier les arrivées de bus de l’année dernière, c’est légendaire. Les animations, le tifo avant le match de samedi c’était fantastique. Quand on enchaîne un "guichets fermés", puis un match à 24 000 spectateurs un lundi soir puis un autre "guichets fermés"… Si on m’avait dit ça au début de saison, j’aurai eu du mal à y croire. On avait budgétisé qu’un seul match à guichets fermés donc cela va au-delà de nos espérances. Ce qui est sûr c’est qu’on va continuer à dialoguer avec nos supporters pour garder un stade populaire. On sait qu’on a conquis de nouveaux supporters. Il y a maintenant un public très féminin, très jeune… Il y a beaucoup de nouveaux supporters du Tef et c’est fantastique pour l’avenir. Il y avait une immense file d’attente pour entrer dans la boutique les jours de match… C’est aussi une satisfaction ? Sachez que lors du match face à Nîmes, nous avons réalisé le double du chiffre d’affaires réalisé lors du match face au Paris FC qui était déjà le triple du meilleur chiffre d’affaires de la saison. Quand Olivier (Jaubert, le directeur général) m’a donné les chiffres, je lui ai demandé s’il avait bu plus que moi (rires). Je n’y croyais pas mais c’est génial. On a la possibilité d’ouvrir une autre boutique de l’autre côté du Stadium en plus, c’est top. Et vous parliez des spectateurs et d’émotion mais il y a une personne que je n’ai pas remerciée, c’est Olivier Sadran. Il était là hier, et je lui ai dit merci car il nous a fait confiance. Il nous a confié un club qui lui est extrêmement cher. Il est venu avec femme et enfant pour voir la montée et j’ai trouvé ça très fort. Nous avons eu tous les deux les larmes aux yeux. Merci à lui Tenais voilà l interviews du président comoli dur la depeche 9 1 Citer Lien vers le commentaire
Asha31 Posté(e) 8 mai 2022 Partager Posté(e) 8 mai 2022 il y a 5 minutes, Jm311 a dit : Mes Avantages Accueil Sport Football INTERVIEW EXCLUSIVE. Damien Comolli : "Pour la Ligue 1, on est déjà prêts !" Le président du TFC livre ses ambitions à La Dépêche ABONNÉS Le président Damien Comolli tout sourire dans un des canapés typés TéFéCé, au premier étage du Stadium. DDM - MICHEL VIALA Football, Toulouse, Haute-Garonne Publié le 08/05/2022 à 22:36 , mis à jour à 22:52 Quarante-neuf minutes. C’est ce que nous a consacré, dimanche 8 mai avant la parade place du Capitole, l’homme fort des Violets. N’éludant aucun sujet. Entretien exclusif. Damien Comilli, ça y est enfin, si on ose dire : le TFC est sacré… Enfin est peut-être superflu, parce qu’on est titrés alors qu’il reste encore une journée. Mais oui, c’est magnifique. À entendre votre voix, vous avez bu davantage que pour la montée… Je ne sais pas pourquoi je me retrouve comme ça (rires). Je laisserai la place au doute… A lire aussi : INFO LA DÉPÊCHE. Mercato : le TFC est prêt à recruter... dès ce lundi ! Plus sérieusement, être champion doit être encore plus fort,non ? Ce ne sont pas les mêmes émotions. Le jour de l’accession était déjà mémorable. Et, faites-nous confiance, on l’a fêtée ! D’ailleurs, cela s’est vu à Rodez (0-1)… La montée, d’abord c’était un sentiment du travail bien fait ;ensuite il y avait beaucoup de frustration qui, d’une certaine manière, se refermait par rapport à ce qu’il s’est passé l’année dernière. Mais la première chose qu’on a dite dans le vestiaire après le match de Niort (25/04), est : « On est là pour être champions. » On s’était promis entre nous depuis le premier jour de la saison qu’on serait champions. Qu’on voulait être champions. On a toujours gardé cet objectif en tête. Tenez, une anecdote… Oui… Le jour de la reprise, on fait toujours une réunion avec les joueurs. On avait fait une présentation et j’avais affiché un diaporama en ligne avec le trophée de champion. Il y était spécifié : "Voilà ce qu’on va aller chercher." Sans être arrogant du tout et en étant respectueux des 19 autres équipes de L2, à aucun moment on a parlé de deuxième place ;à aucun moment, on a parlé de finir dans les deux premiers. On a uniquement et toujours parlé d’être champions. Et d’aller récupérer ce trophée. Je peux vous dire que les joueurs, la photo du trophée, ils l’avaient en tête! Dès le mois de juin. C’était notre ambition. Et donc cela explique, qu’une fois l’accession acquise, nous n’avons pas dérogé:le lendemain de notre succès face à Quevilly Rouen (J33) où on atteint 72 points, on a convoqué une réunion avec tout le monde – joueurs et staff élargi. Dans le vestiaire, on a longuement discuté. En substance, on s’est dit : "OK, on sait qu’on y est ; maintenant, à nous de décrocher le titre." C’est pour cela que depuis samedi soir c’est plutôt une impression de plénitude qu’on n’avait pas le jour de la montée. J’exagère un peu, mais dans notre esprit il n’y avait que la moitié du chemin parcouru après Niort. On avait plusieurs messages dans les couloirs, qu’on change au cours de la saison. Au-dessus de la sortie vers le tunnel, il y avait une flèche indiquant la route vers la L1;cette semaine, elle avait été remplacée par "vers le titre". En résumé, oui, on avait pratiquement endoctriné les joueurs depuis le premier jour de la préparation. A lire aussi : TFC : van den Boomen, Healey, Spierings, Dejaegere, Desler... Vont-ils rester ? Tous sont en fin de contrat l'année prochaine C’est aussi votre premier titre en tant que dirigeant ! Oui. Mais recruteur à Arsenal, j’ai eu la chance de participer à 3 sacres en Premier League, 4 victoires en Cup ; j’ai aussi gagné 2 autres coupes avec Tottenham et Liverpool. Par contre, cela faisait dix ans que je n’avais rien remporté. C’est long… Un titre, notre titre, est toujours magnifique. Vous répétez à l’envi que vous n’éprouvez du plaisir que dans le beau jeu. Vous avez été servi cette année ! Ce que je dis exactement, c’est que je déteste beaucoup plus la défaite que ce que j’aime la victoire. Après, je suis en extase totale lorsqu’on joue bien. Clairement. En revanche, quand vous gagnez une compétition long terme, comme un championnat, vous avez les pieds qui ne touchent plus terre pendant quelques jours. Bon, on redescend vite… Ce sentiment de choses maîtrisées, que ce que l’on avait prévu se déroule comme on l’avait prévu, ça donne un pied terrible ! A lire aussi : EN IMAGES. TFC : revivez l'après-midi de fête au Capitole pour le titre de champion de Ligue 2 À quel moment avez-vous su que cela tournerait dans le bon sens ? On est très rationnel dans tout ce que l’on fait. Nos responsables stratégie (Selinay Gürgenç) et data (Julien Demeaux) qui sont deux des cerveaux derrière notre réussite, ont défini dix critères de performance pendant l’été dernier. Qui nous ont fait dire qu’avec notre modèle statistique si on restait dans les deux premiers dans ces dix segments, on monterait. Et on y a été dès la deuxième-troisième journée dans neuf des dix critères. Il y en a un seul dans lequel on était 18es, à la trêve. On a présenté cela à Philippe (Montanier) ;il a déclaré que ce n’était pas acceptable. On a tout fait pour s’améliorer et, la semaine dernière, on était remontés à la 8e place. Mais c’était aussi le facteur de performance le moins important… N’empêche : on a fait de ce modèle notre boussole ; elle nous a accompagnés dans les bons comme "mauvais" moments. Toujours d’après notre modèle, on savait également que notre adversaire numéro un serait Ajaccio. Quel(s) sont le ou les matchs-clés de la saison selon vous ? Pour moi, le gros tournant est notre victoire à Nîmes juste avant la trêve (2-1). Je m’en souviens très bien : c’était le 21 décembre. On restait sur 2 succès en 9 journées, il fallait absolument prendre les trois points ce jour-là. Le deuxième marqueur, c’est le déplacement à Auxerre (19/03). On allait savoir : si on gagne, on monte. On l’a fait, et en plus avec la manière (2-1). Puis, dans la foulée, le sommet face au Paris FC. À guichets fermés. Qui a plus été prépondérant dans l’atmosphère et l’environnement du club, à l’intérieur de notre communauté. Et qui aura déclenché, pour nos supporters, tout ce qui va suivre pendant la fin de saison:cette ferveur incroyable. A lire aussi : Le TFC champion de France de Ligue 2 : cinq choses à savoir sur le trophée présenté ce dimanche place du Capitole Vous avez déjà abordé la saison prochaine avec RedBird ? Depuis mars 2021. On avait créé un groupe de réflexion. Dans le plus grand secret, à l’époque ; je voulais que les autres composantes du club se concentrent-elles à la montée. Notre dicton, c’est : "On peut perdre, mais on ne peut pas ne pas être préparés." Nous, on doit toujours être à 100% de ce que l’on fait. On peut toujours tomber contre meilleurs que nous, mais il nous est interdit d’être moins préparés que les autres. On travaille donc dessus depuis très longtemps ; et on était prêts dès la saison dernière si on nous avait gentiment accordé la montée… On est prêts. Après, est-ce que cela suffira, je n’en sais rien. On va y aller avec beaucoup d’humilité. En respectant notre processus, notre manière de travailler. On se projette depuis longtemps. J’aime dire qu’on est en mission depuis qu’on est arrivés – pour ramener le club où il mérite d’être, la ville où elle mérite d’être dans l’échiquier du football européen, c’est-à-dire le Big Five. Je lisais il y a peu une étude qui chiffrait le nombre de fois qu’on touche son téléphone par jour à 300. Franchement, nous, on doit parler de la montée 300 fois par jour… C’est toute la journée, toute la nuit. A lire aussi : REPORTAGE. Le TFC champion de France de Ligue 2 : on vous raconte cette nouvelle nuit de bonheur pour les Violets Vos travaux de l’an dernier sont-ils toujours d’actualité ? Nous n’avions pas évoqué le mercato, parce que j’imagine que vous pensez à ça. Au contraire, c’était tourné sur notre stratégie : comment optimiser l’utilisation de la masse salariale, comment optimiser l’utilisation de notre budget en transferts ; que font les équipes qui montent et qui se maintiennent, combien de buts elles marquent, combien de buts elles concèdent, quel est l’âge moyen de l’entraîneur et quelle est sa nationalité. Etc. On a réactualisé à n+1 mais les grands principes tiennent, évidemment. Quel budget en élite ? Comme d’habitude, je ne vous répondrai pas (sourire). Autrement formulé : quel est votre business plan ? C’est assez simple concernant un club de foot : on a des revenus TV, des revenus sponsoring, ticketing, merchandising et commerciaux. Et de l’autre côté, vous avez les sorties d’argent. L’on sait ainsi combien va rentrer en ressources;d’où ce que l’on peut dépenser. A lire aussi : INTERVIEW. Philippe Montanier : "Ce titre nous réunira pour la vie !" L'émotion de l'entraîneur du TFC Philippe Montanier après le sacre des Violets, champions de Ligue 2 Depuis deux ans, vos renforts ont toujours été décisifs… Oui, même si le recrutement ça se juge sur deux ou trois ans, pas sur une saison. Et je suis persuadé aussi qu’on va avoir de bonnes surprises sur les années qui arrivent. Votre méthode basée sur la data a fait ses preuves en Ligue 2 mais il y a aussi un gap à franchir pour la Ligue1… La meilleure équipe actuelle avec le Real c’est Liverpool et Liverpool construit son équipe de la même façon que nous. Les statistiques et la data prennent toutes les décisions à Liverpool. Le modèle marche, on a montré qu’il a marché en Ligue 2. Donc évidemment que ça va marcher en Ligue 1 ! A lire aussi : Le TFC champion de France de Ligue 2 : un nouveau soir de liesse au Stadium L’entraîneur Philippe Montanier, qui a encore un an de contrat, va-t-il être prolongé ? On en est très contents mais on n’a pas parlé de ce sujet. Cela fait plusieurs mois que nous travaillons sur la saison prochaine, donc dans notre esprit il est évident qu’il allait continuer…On bosse sur le programme de préparation qu’il m’a donné il y a deux mois ! En revanche, on n’a pas voulu l’embêter sur le recrutement car on voulait qu’il se concentre sur le titre. On a commencé à lui montrer quelques joueurs et quelques profils. Après, cela s’arrête là. Compte tenu de l’attachement que vous portez à vos joueurs, si certains venaient à quitter le club cet été, on imagine que ce sera difficile à vivre humainement parlant… C’est vrai parce que cette année a vraiment une saveur particulière… (il réfléchit) Vous avez sûrement raison et cela marche dans les deux sens car je pense que ceux qui vont partir ne le feront pas de gaîté de cœur. Je m’aperçois, depuis des années, qu’il y a beaucoup de joueurs avec lesquels cela s’est mal passé au moment de leur départ et avec qui je suis très proche aujourd’hui. C’est allé loin dans les insultes, les menaces envers moi et quand on se voit maintenant on s’embrasse. La leçon que je tire de tout ça c’est que football is business (le foot c’est de l’argent, NDLR). À un moment on peut rentrer en conflit mais ça n’efface pas les rapports humains que vous avez. Sur cette fin de saison, ce qui m’a marqué c’est qu’Amine (Adli) est venu voir un match et est descendu dans le vestiaire. Manu (Koné) m’a écrit le matin de la rencontre face à Niort pour venir au Stadium et il est aussi descendu au coup de sifflet final. J’ai reçu des messages d’Amian, de Gabrielsen, de Moreira, de Dewaest, de Sanogo ; Janis (Antiste) est venu et nous a laissé un maillot… Cela marque, cela veut dire que leur passage au TFC les a marqués dans le bon sens et qu’ils sont heureux pour le club. Même si on est en conflit à un moment, cela crée des liens qui restent. A lire aussi : REACTIONS. Denis Genreau : "On va faire tous les bars de Toulouse ce soir !" L'enthousiasme du milieu du TFC après le titre de champion de France de L2 La saison prochaine, en L1, quelle sera votre ambition ? Nous visons un maintien le plus haut possible. Lors du rachat, RedBird avait souhaité qu’à l’avenir le TFC se situe dans le top 6, top 8 de la Ligue 1; est-ce toujours la volonté ? Bien sûr. Je n’avais pas dit que c’était dès la première année mais à moyen terme, c’est-à-dire d’ici 2-3 ans, un top 6, top 8. Mais on est aussi conscient, du fait qu’il y aura 4 descentes, que des clubs toucheront 33M€ alors que nous toucherons 16,5M€ de droits TV. Donc on sait que ce sera très-très difficile. Néanmoins, je répète : nos aspirations sont exactement les mêmes que ce que nous avions annoncé à notre arrivée. Il y a eu deux matchs à guichets fermés cette saison, l’an prochain vous essaierez d’en faire encore plus ? Écoutez, nous avons déjà vendu toutes les loges. Nous sommes à pleine capacité de nos hospitalités. Le mot qui résume tout ça c’est fierté. Fier de ce qu’on a fait, fier de notre communauté, de nos supporters… Je ne crois pas avoir entendu une insulte qui a fusé envers un arbitre ou un adversaire venue du virage Brice-Taton pendant toute la saison. Pour moi c’est ça supporter. C’est encourager son équipe sans insulter les autres. Le comportement de nos supporters a été légendaire cette année. Ce qu’ils ont fait depuis deux ans, car il ne faut pas oublier les arrivées de bus de l’année dernière, c’est légendaire. Les animations, le tifo avant le match de samedi c’était fantastique. Quand on enchaîne un "guichets fermés", puis un match à 24 000 spectateurs un lundi soir puis un autre "guichets fermés"… Si on m’avait dit ça au début de saison, j’aurai eu du mal à y croire. On avait budgétisé qu’un seul match à guichets fermés donc cela va au-delà de nos espérances. Ce qui est sûr c’est qu’on va continuer à dialoguer avec nos supporters pour garder un stade populaire. On sait qu’on a conquis de nouveaux supporters. Il y a maintenant un public très féminin, très jeune… Il y a beaucoup de nouveaux supporters du Tef et c’est fantastique pour l’avenir. Il y avait une immense file d’attente pour entrer dans la boutique les jours de match… C’est aussi une satisfaction ? Sachez que lors du match face à Nîmes, nous avons réalisé le double du chiffre d’affaires réalisé lors du match face au Paris FC qui était déjà le triple du meilleur chiffre d’affaires de la saison. Quand Olivier (Jaubert, le directeur général) m’a donné les chiffres, je lui ai demandé s’il avait bu plus que moi (rires). Je n’y croyais pas mais c’est génial. On a la possibilité d’ouvrir une autre boutique de l’autre côté du Stadium en plus, c’est top. Et vous parliez des spectateurs et d’émotion mais il y a une personne que je n’ai pas remerciée, c’est Olivier Sadran. Il était là hier, et je lui ai dit merci car il nous a fait confiance. Il nous a confié un club qui lui est extrêmement cher. Il est venu avec femme et enfant pour voir la montée et j’ai trouvé ça très fort. Nous avons eu tous les deux les larmes aux yeux. Merci à lui Tenais voilà l interviews du président comoli dur la depeche Ce que je retiens: - Si c'est vrai ce qui est dit, les modèles prédictifs par la data sont presques flippant de justesse. - Toujours la même impression qu'on va vers l'avenir avec un niveau de préparation, de boulot et de professionnalisme jamais vu au club. - Montanier confirmé pour la saison à venir. 1 Citer Lien vers le commentaire
Jm311 Posté(e) 10 mai 2022 Partager Posté(e) 10 mai 2022 Sacré champion de France de Ligue 2 samedi 7 mai après sa victoire au Stadium sur Nîmes (2-1), le Toulouse Football-Club propriété du fonds d’investissement américain RedBird Capital Partners change de dimension pour la saison à venir 2022-2023. "Nous ferons les investissements nécessaires pour atteindre nos objectifs dont celui, sportif, d’installer le club au plus haut-niveau." Signé dans La Dépêche du 20 juillet 2020 – date du passage de Toulouse sous bannière étoilée – Gerry Cardinale, président-fondateur de RedBird Capital Partners. Lequel gère 6 milliards de dollars dans différents secteurs tels les sports où il est implanté depuis plus de 25 ans. (Re)voilà pour le background. Près de deux années plus tard, quelles perspectives offre RedBird qui, contacté par nos soins, n’a pas donné suite ? Bilan d’étape en trois thèmes. STRATÉGIE La lumière dans l’ombre. "Les personnes de RedBird ne souhaitent pas être mises en avant mais, tient à préciser en préambule leur représentant à la tête du TéFéCé Damien Comolli, je les remercie pour – en dehors de leur investissement financier ici – avoir cru en notre projet. Et nous apporter leur soutien permanent." Logistiquement également, ajoute-t-on. Via l’entreprise Zelus, spécialisée dans la fameuse data… Le fer de lance du nouveau TFC. On y revient toujours. BUDGET L’argent, le nerf de la guerre. Quel prévisionnel pour l’exercice qui s’ouvre ? Évidemment, Président Comolli n’a pas souhaité nous répondre ou, plutôt, par un sourire… Ce qui est certain, c’est que le budget va sensiblement augmenter. D’après les chiffres DNCG rendus public par la Ligue, sur les dix dernières saisons, les clubs promus ont en moyenne multiplié par 1,5 leur budget pour l’élite. Au Toulouse FC, il était de 26M€ cette année – selon nos estimations. Ce qui donnerait un "prévi" à hauteur de 39M. Vu la conjoncture actuelle (post-Covid, toujours) et le handicap des droits TV (16,5M€ perçus au lieu des 33M par ses concurrents), le budget prévisionnel du TFC 2022-2023 se situera vraisemblablement entre 36 et 38M€. Ce qui, d’après les précédents [35M pour le dernier exercice en élite des Violets en 2019-2020 sous Sadran], devrait être raccord avec la volonté présidentielle : "Monter une équipe compétitive", dixit Comolli. Et même si le président assure que RedBird ne rentrera pas dans la danse, l’actionnaire, par définition, se tient prêt au cas où… EFFECTIF Justement, sur quel groupe tabler pour "un maintien le plus haut possible" (Comolli encore)… L’entraîneur prend la main : "Bien sûr qu’il va y avoir des recrues et ce n’est pas un secret, annonce Philippe Montanier sans préciser ni postes ni profils. Après, on part sur un effectif de même dimension : 23 joueurs de champ et 3 gardiens. Cependant avec comme critère premier, la qualité." Et c’est là que pourrait intervenir RedBird. "Les efforts, nous confie un agent influent en L1, c’est aujourd’hui et pas demain qu’il faut les faire alors que la saison, exceptionnellement, se caractérisera par 4 descentes (NDLR : passage à 18 clubs). En clair, si le TFC cible un renfort jugé onéreux, le fonds aura les moyens de le signer." Le rêve américain, wait and see. Article la depeche de se matin 2 3 Citer Lien vers le commentaire
ArrigoPantxi Posté(e) 11 mai 2022 Partager Posté(e) 11 mai 2022 (modifié) Il y a 23 heures, Jm311 a dit : : "Monter une équipe compétitive", dixit Comolli. Et même si le président assure que RedBird ne rentrera pas dans la danse, l’actionnaire, par définition, se tient prêt au cas où… Ben du coup si quelqu'un pouvait nous offrir l'article cité où il parle des investissements ça serait sympa. 😬😜🙏 https://www.ladepeche.fr/2022/05/09/pas-besoin-de-largent-de-lactionnaire-redbird-durant-trois-ans-assure-le-president-du-tfc-damien-comolli-10285107.php Modifié 11 mai 2022 par ArrigoPantxi Citer Lien vers le commentaire
Flolynyk Posté(e) 12 mai 2022 Partager Posté(e) 12 mai 2022 Les points sur les "i". Questionné par La Dépêche du Midi sur la participation financière du groupe étasunien RedBird, propriétaire du Toulouse FC, dans l'optique de la saison prochaine en Ligue 1, le patron des Violets Damien Comolli tient à clarifier la situation. Président, on imagine les Américains aux anges… Oui, bien sûr. Ils sont enchantés, ils étaient là samedi soir d’ailleurs. Alec Scheiner (associé de la société, spécialisé dans le domaine du sport) avait déjà passé 48 heures dans nos bureaux la semaine précédente. On a énormément échangé depuis qu’on est sûrs de monter. Après, vous nous connaissez : on ne l’ébruite pas, on fait dans la discrétion. Pour la L1, RedBird Capital Partners va mettre la main à la poche, non ? Dans notre business plan requis par la DNCG – le gendarme financier – sur une durée de trois années, on n’a besoin d’aucun apport en capital de RedBird, d’aucun apport en trésorerie de RedBird. Et l’on sera assez costauds financièrement pour subvenir à nos besoins. Vraiment ! Oui, il s’agit d’être clair à ce sujet : on n’a pas besoin de l’argent de l’actionnaire sur les trois prochaines saisons. Je rappelle que RedBird a déjà injecté beaucoup au moment du rachat pour l’exercice 2020-2021, qu’il a aussi ressorti le portefeuille – beaucoup-beaucoup – sur demande de la DNCG l’été dernier. Ce que nous voulons, au sein du club, c’est s’extraire de ce cercle vicieux du foot français qui consiste à surconsommer puis se tourner vers le propriétaire pour combler les déficits. Comment allez-vous faire, alors ? Je peux vous dire que notre modèle gagne de l’argent actuellement, qu’on va en gagner à l’avenir afin de réinvestir dans le club. Tout ce qu’on dégage, on le réutilise dans l’équipe ou des infrastructures. J’insiste, il n’y a pas besoin de faire appel à l’actionnaire. Recueilli par Pa. D. Citer Lien vers le commentaire
Jm311 Posté(e) 13 mai 2022 Partager Posté(e) 13 mai 2022 https://twitter.com/DobermanTFC/status/1525044941516378112?t=yFc4r7tRVLv_p43PTgPPOg&s=19 1 1 Citer Lien vers le commentaire
Nico41 Posté(e) 13 mai 2022 Partager Posté(e) 13 mai 2022 Super article! J’ai bien aimé les explications sur l’investissement dans la durée. Ça paraît court comme ça mais une durée de rétention d’actifs de 12 en moyenne, c’est très long pour un fond d’investissement. Si ils font les investissements dont ils parlent, ils s’installent pour 20 ans. Ce qui est très long dans le football! Citer Lien vers le commentaire
2nyBFS Posté(e) 13 mai 2022 Partager Posté(e) 13 mai 2022 Quelqu'un d'abonné pourrait-il partager cet article s'il vous plaît ? http://RT @lequipe Van den Boomen, le serial passeur de L2 https://www.lequipe.fr/Football/Article/Van-den-boomen-le-serial-passeur-de-l2/1332180 Citer Lien vers le commentaire
VioletSmurf Posté(e) 13 mai 2022 Partager Posté(e) 13 mai 2022 Van den Boomen, le serial passeur de L2 Avec ses stats affolantes, notamment en passes décisives, le milieu néerlandais Branco van den Boomen, dégoté par l'algorithme du Toulouse FC, incarne la réussite du promu. Après une première saison correcte (5 buts, 7 passes), Branco van den Boomen a été un artisan majeur de la remontée de Toulouse en Ligue 1 (12 buts, 20 passes). (Stéphane Mantey/L'Equipe) Emmanuel Bojan, à Toulousemis à jour le 13 mai 2022 à 10h00 commenter partager « Ohé, ohé, ohé, ohééé, Brancooo, Brancooo ! » Ivre de joie, le Stadium ne se trompe pas d'idole au moment de célébrer l'accession de Toulouse en Ligue 1, lundi 25 avril, après un vingt-deuxième succès contre Niort (2-0). Seul le meilleur buteur de L2, l'Anglais Rhys Healey (20 buts), existe aussi dans les choeurs des supporters, qui lui ont dédié un refrain, Healey's on fire, your defense is terrified, sur l'air de Freed from Desire de Gala. Mais l'oeuvre du numéro 8 du Téfécé apparaît trop magistrale pour être concurrencée. Le prolifique milieu de terrain néerlandais vient d'ajouter une vingtième passe décisive à son oeuvre de la saison, record de la Division égalé*, grâce à un centre puissant et brossé, téléguidé sur la tête plongeante d'Ado Onaiwu. Ce soir-là, quiconque ne l'avait jamais vu évoluer a pu se rendre compte de sa palette : transversales tendues ultraprécises à la Beckham ou à la Kroos, passes en profondeur ciselées, frappes lourdes et corners diaboliques qui ont fait résonner les montants. Avec un taux d'implication de plus de 50 % sur les buts toulousains (82) cette saison (20 passes, 12 buts et une quinzaine dont il est à l'origine), Van den Boomen, 26 ans, a littéralement marché sur la Garonne en 2021-22. Fan de Bergkamp et de Zidane« Mon père était entraîneur dans le club où j'ai débuté (RKVVO, à Veldhoven, dans la banlieue d'Eindhoven), il coachait des gamins de 5 ans et m'a intégré avec mon neveu, alors que nous n'avions que 3 ans, rembobine VDB. J'étais fan de Bergkamp et Zidane, je jouais sur le terrain en herbe à côté de chez moi, ou sur le béton, dans la rue. Les autres enfants connaissaient mon père, alors ils me laissaient jouer mais ils étaient plus costauds que moi. Et comme je n'étais déjà pas un joueur rapide (sourire), j'ai appris à jouer et penser vite, en une ou deux touches. Cela a été fondamental, tout a commencé là pour moi parce qu'en club, on s'entraîne, allez, deux fois par semaine pendant une heure... Moi, je pratiquais six heures par jour. Je rentrais dîner et je retournais jouer, tout tournait autour du football dans ma famille. Pas comme les ados d'aujourd'hui. À 13 ans, maintenant, ils préfèrent la PlayStation. » Ce ne sont pas grâce aux jeux vidéo mais plutôt aux data chères au nouveau propriétaire RedBird Capital Partners et au président Damien Comolli que Toulouse a débusqué Van den Boomen à De Graafschap (D2 néerlandaise), à l'été 2020, pour 350 000 euros. « C'est le tout premier joueur qu'on est allés chercher, précise Julien Demeaux, responsable données football au Téfécé. On voulait un milieu qui puisse distribuer, faire progresser le ballon, notamment en cassant des lignes. C'est comme ça que son nom est sorti de l'algorithme. » Ce dernier est affiné deux à trois fois par saison, en fonction des besoins du staff technique, et les data scientists du club peuvent même prédire, assurent-ils, le niveau qu'un joueur aura à Toulouse grâce au phénomène de « translation ». Cette politique de recrutement liée aux données d'un logiciel perfectionné se double d'un scouting classique et de l'étude de l'environnement du joueur. Une fois qu'il a signé, un service dédié du TFC s'occupe de sa famille, de l'école des enfants, des cours de français à dispenser. Cette câlinothérapie n'a pas empêché Van den Boomen d'être moins performant la première saison, sous les ordres de Patrice Garande, en 3-5-2. Le passage en 4-3-3 avec Philippe Montanier lui a rappelé des concepts plus familiers. « Des ailiers qui provoquent, écartés pour créer le plus d'espaces, un football fait de combinaisons, de possession, c'est la seule chose qu'on connaisse quand on vient des Pays-Bas, s'amuse VDB. Le 4-4-2 ou la défense, ça ne nous parle pas. Avec l'héritage de Cruyff, c'est ainsi qu'on fabrique des joueurs de foot, en 4-3-3. » « À chaque fois qu'il le pouvait, j'ai souhaité qu'il se projette un peu plus vers l'avant pour que sa qualité technique puisse déboucher sur des buts ou sur des passes décisives, précise Montanier, l'ancien technicien de la Real Sociedad (2011-2013) ou de Rennes (2013-2016). J'ai eu le plaisir d'avoir quelques « bons » joueurs, quand même, Antoine Griezmann ou Ousmane Dembélé, mais Branco coche beaucoup de cases, il fait partie vraiment des joueurs très complets. Il n'est pas seulement un passeur décisif. C'est aussi un maître à jouer, qui donne le tempo sur le jeu collectif. » Un milieu capable d'adapter ses passes au profil de ses attaquants, dans le dos des défenseurs pour Healey, dans l'espace pour Nathan Ngoumou, dans les pieds pour Rafael Ratao. Un milieu nommé joueur du mois de février et de mars en L2 qui affole les statistiques (voir infographie), comme le nombre de passes clés délivrées avant un tir. « Ça me permet de me rendre compte que ce n'est pas juste une part de chance. Ça signifie plus de choses que les passes seules. C'est dur de se dire à soi-même que c'est bien, je préfère que ce soient les autres qui trouvent que je fais une super saison, mais je ne peux pas dire que c'est mauvais », glisse, dans un sourire, le Batave volant. Gonflé de confiance, sans jamais se sentir « en surrégime », il a déjà trouvé sur coups de pied arrêtés un partenaire buteur à 14 reprises (encore un record à cet échelon) : « Cette saison, j'ai l'impression qu'on peut marquer sur chaque coup franc ou corner, c'est une sensation agréable. » Dans le jeu aussi, sa palette fonctionne. « Quand il n'est pas là, j'établis un contact visuel avant de déclencher mon appel. Avec Branco, je n'ai même pas besoin de cela parce que je sais qu'il a déjà vu les choses, éclaire « son » attaquant, Healey. Il a une bonne conscience de ce qui l'entoure. Un peu comme Kevin De Bruyne, avant de recevoir la balle, il sait exactement ce qu'il va faire après. Pourtant, un numéro 9 est plus difficile à trouver, avec ses courses axiales vers le but, il faut trouver le dosage parfait. » Avec une gestion du risque calculée, VDB n'hésite pas à tenter ce qui correspond à ses qualités et à la volonté de l'entraîneur de créer du déséquilibre. Une analogie avec le foot US et le golf Durant les dix premières minutes d'un match, il prend le temps d'analyser le placement des joueurs adverses, leur positionnement, leur façon de presser avant de déterminer la marche à suivre, comme une faille détectée dans la défense aux échecs. « Dès qu'il y a une pause, je préviens mes coéquipiers : ''C'est là que l'espace se situe. Donc concentrez vos courses dans cette zone !'' » Il lui faut maîtriser l'espace et le temps, tel un Tom Brady ou un Aaron Rodgers, immenses quarterbacks de NFL capables de prévisualiser les mouvements du futur proche. « Au foot US, ils démarrent derrière une ligne, à l'arrêt, donc c'est plus facile de percevoir où se situe l'espace, et il y a davantage d'interruptions de jeu, argumente Van den Boomen. Dans notre sport, c'est moins haché, ça va plus vite, tu peux voir beaucoup de choses mais pas tout, car il y a des joueurs qui arrivent de derrière. Parfois, on est tellement dans l'action que le cerveau ne réfléchit pas, on joue à l'intuition, à l'instinct. » Il est aussi question de feeling pour juger de la qualité d'une passe ou d'une frappe. « Dès que le ballon a quitté mon pied, à force de répéter ces gestes, je sais direct si ça va être bon. Comme en golf, quand on contacte bien la balle. » En fin de contrat dans un an, VDB sera très sollicité cet été. « Il faudra qu'on ait cette mentalité-là la saison prochaine en L1, sinon on sera punis, se projette l'intéressé. Si on est timides, les autres équipes le verront et en tireront parti. » Son entraîneur ne voit aucun souci à son adaptation à l'étage supérieur. Son complice Rhys Healey le sent même capable de doubler son total de passes s'il se frotte un peu plus aux défenseurs. « Ce n'est pas une grande surprise de le retrouver à ce niveau. Les données nous disaient clairement qu'il avait ce potentiel-là », certifie Julien Demeaux. « Ce n'est pas anodin si je termine meilleur passeur et Rhys meilleur buteur, conclut VDB. Lui comme moi ne venons pas des meilleures Divisions dans nos pays, mais on a pu montrer qu'on était capables de faire de bonnes choses. C'est une belle histoire pour nous et le foot français. » Presque un roman d'anticipation. À dévorer avec l'accent du Sud-Ouest. * Sa 21e assistance, contre Sochaux (4-1, 20 novembre), n'a pas été créditée par la Ligue, qui l'a jugée involontaire. Zinedine Ferhat (Le Havre) codétient le record en L2 avec 20 passes en 2017-18. En L1, il appartient au Parisien Angel Di Maria avec 18 passes en 2015-16. 3 2 Citer Lien vers le commentaire
2nyBFS Posté(e) 13 mai 2022 Partager Posté(e) 13 mai 2022 Merci VioletSmurf ! Citer Lien vers le commentaire
Asha31 Posté(e) 13 mai 2022 Partager Posté(e) 13 mai 2022 Quel article ! Et les chiffres sont affolants, quelle saison décidément... Citer Lien vers le commentaire
Marcico Posté(e) 14 mai 2022 Partager Posté(e) 14 mai 2022 (modifié) Il y a 9 heures, VioletSmurf a dit : Van den Boomen, le serial passeur de L2 Avec ses stats affolantes, notamment en passes décisives, le milieu néerlandais Branco van den Boomen, dégoté par l'algorithme du Toulouse FC, incarne la réussite du promu. Après une première saison correcte (5 buts, 7 passes), Branco van den Boomen a été un artisan majeur de la remontée de Toulouse en Ligue 1 (12 buts, 20 passes). (Stéphane Mantey/L'Equipe) Emmanuel Bojan, à Toulousemis à jour le 13 mai 2022 à 10h00 commenter partager « Ohé, ohé, ohé, ohééé, Brancooo, Brancooo ! » Ivre de joie, le Stadium ne se trompe pas d'idole au moment de célébrer l'accession de Toulouse en Ligue 1, lundi 25 avril, après un vingt-deuxième succès contre Niort (2-0). Seul le meilleur buteur de L2, l'Anglais Rhys Healey (20 buts), existe aussi dans les choeurs des supporters, qui lui ont dédié un refrain, Healey's on fire, your defense is terrified, sur l'air de Freed from Desire de Gala. Mais l'oeuvre du numéro 8 du Téfécé apparaît trop magistrale pour être concurrencée. Le prolifique milieu de terrain néerlandais vient d'ajouter une vingtième passe décisive à son oeuvre de la saison, record de la Division égalé*, grâce à un centre puissant et brossé, téléguidé sur la tête plongeante d'Ado Onaiwu. Ce soir-là, quiconque ne l'avait jamais vu évoluer a pu se rendre compte de sa palette : transversales tendues ultraprécises à la Beckham ou à la Kroos, passes en profondeur ciselées, frappes lourdes et corners diaboliques qui ont fait résonner les montants. Avec un taux d'implication de plus de 50 % sur les buts toulousains (82) cette saison (20 passes, 12 buts et une quinzaine dont il est à l'origine), Van den Boomen, 26 ans, a littéralement marché sur la Garonne en 2021-22. Fan de Bergkamp et de Zidane« Mon père était entraîneur dans le club où j'ai débuté (RKVVO, à Veldhoven, dans la banlieue d'Eindhoven), il coachait des gamins de 5 ans et m'a intégré avec mon neveu, alors que nous n'avions que 3 ans, rembobine VDB. J'étais fan de Bergkamp et Zidane, je jouais sur le terrain en herbe à côté de chez moi, ou sur le béton, dans la rue. Les autres enfants connaissaient mon père, alors ils me laissaient jouer mais ils étaient plus costauds que moi. Et comme je n'étais déjà pas un joueur rapide (sourire), j'ai appris à jouer et penser vite, en une ou deux touches. Cela a été fondamental, tout a commencé là pour moi parce qu'en club, on s'entraîne, allez, deux fois par semaine pendant une heure... Moi, je pratiquais six heures par jour. Je rentrais dîner et je retournais jouer, tout tournait autour du football dans ma famille. Pas comme les ados d'aujourd'hui. À 13 ans, maintenant, ils préfèrent la PlayStation. » Ce ne sont pas grâce aux jeux vidéo mais plutôt aux data chères au nouveau propriétaire RedBird Capital Partners et au président Damien Comolli que Toulouse a débusqué Van den Boomen à De Graafschap (D2 néerlandaise), à l'été 2020, pour 350 000 euros. « C'est le tout premier joueur qu'on est allés chercher, précise Julien Demeaux, responsable données football au Téfécé. On voulait un milieu qui puisse distribuer, faire progresser le ballon, notamment en cassant des lignes. C'est comme ça que son nom est sorti de l'algorithme. » Ce dernier est affiné deux à trois fois par saison, en fonction des besoins du staff technique, et les data scientists du club peuvent même prédire, assurent-ils, le niveau qu'un joueur aura à Toulouse grâce au phénomène de « translation ». Cette politique de recrutement liée aux données d'un logiciel perfectionné se double d'un scouting classique et de l'étude de l'environnement du joueur. Une fois qu'il a signé, un service dédié du TFC s'occupe de sa famille, de l'école des enfants, des cours de français à dispenser. Cette câlinothérapie n'a pas empêché Van den Boomen d'être moins performant la première saison, sous les ordres de Patrice Garande, en 3-5-2. Le passage en 4-3-3 avec Philippe Montanier lui a rappelé des concepts plus familiers. « Des ailiers qui provoquent, écartés pour créer le plus d'espaces, un football fait de combinaisons, de possession, c'est la seule chose qu'on connaisse quand on vient des Pays-Bas, s'amuse VDB. Le 4-4-2 ou la défense, ça ne nous parle pas. Avec l'héritage de Cruyff, c'est ainsi qu'on fabrique des joueurs de foot, en 4-3-3. » « À chaque fois qu'il le pouvait, j'ai souhaité qu'il se projette un peu plus vers l'avant pour que sa qualité technique puisse déboucher sur des buts ou sur des passes décisives, précise Montanier, l'ancien technicien de la Real Sociedad (2011-2013) ou de Rennes (2013-2016). J'ai eu le plaisir d'avoir quelques « bons » joueurs, quand même, Antoine Griezmann ou Ousmane Dembélé, mais Branco coche beaucoup de cases, il fait partie vraiment des joueurs très complets. Il n'est pas seulement un passeur décisif. C'est aussi un maître à jouer, qui donne le tempo sur le jeu collectif. » Un milieu capable d'adapter ses passes au profil de ses attaquants, dans le dos des défenseurs pour Healey, dans l'espace pour Nathan Ngoumou, dans les pieds pour Rafael Ratao. Un milieu nommé joueur du mois de février et de mars en L2 qui affole les statistiques (voir infographie), comme le nombre de passes clés délivrées avant un tir. « Ça me permet de me rendre compte que ce n'est pas juste une part de chance. Ça signifie plus de choses que les passes seules. C'est dur de se dire à soi-même que c'est bien, je préfère que ce soient les autres qui trouvent que je fais une super saison, mais je ne peux pas dire que c'est mauvais », glisse, dans un sourire, le Batave volant. Gonflé de confiance, sans jamais se sentir « en surrégime », il a déjà trouvé sur coups de pied arrêtés un partenaire buteur à 14 reprises (encore un record à cet échelon) : « Cette saison, j'ai l'impression qu'on peut marquer sur chaque coup franc ou corner, c'est une sensation agréable. » Dans le jeu aussi, sa palette fonctionne. « Quand il n'est pas là, j'établis un contact visuel avant de déclencher mon appel. Avec Branco, je n'ai même pas besoin de cela parce que je sais qu'il a déjà vu les choses, éclaire « son » attaquant, Healey. Il a une bonne conscience de ce qui l'entoure. Un peu comme Kevin De Bruyne, avant de recevoir la balle, il sait exactement ce qu'il va faire après. Pourtant, un numéro 9 est plus difficile à trouver, avec ses courses axiales vers le but, il faut trouver le dosage parfait. » Avec une gestion du risque calculée, VDB n'hésite pas à tenter ce qui correspond à ses qualités et à la volonté de l'entraîneur de créer du déséquilibre. Une analogie avec le foot US et le golf Durant les dix premières minutes d'un match, il prend le temps d'analyser le placement des joueurs adverses, leur positionnement, leur façon de presser avant de déterminer la marche à suivre, comme une faille détectée dans la défense aux échecs. « Dès qu'il y a une pause, je préviens mes coéquipiers : ''C'est là que l'espace se situe. Donc concentrez vos courses dans cette zone !'' » Il lui faut maîtriser l'espace et le temps, tel un Tom Brady ou un Aaron Rodgers, immenses quarterbacks de NFL capables de prévisualiser les mouvements du futur proche. « Au foot US, ils démarrent derrière une ligne, à l'arrêt, donc c'est plus facile de percevoir où se situe l'espace, et il y a davantage d'interruptions de jeu, argumente Van den Boomen. Dans notre sport, c'est moins haché, ça va plus vite, tu peux voir beaucoup de choses mais pas tout, car il y a des joueurs qui arrivent de derrière. Parfois, on est tellement dans l'action que le cerveau ne réfléchit pas, on joue à l'intuition, à l'instinct. » Il est aussi question de feeling pour juger de la qualité d'une passe ou d'une frappe. « Dès que le ballon a quitté mon pied, à force de répéter ces gestes, je sais direct si ça va être bon. Comme en golf, quand on contacte bien la balle. » En fin de contrat dans un an, VDB sera très sollicité cet été. « Il faudra qu'on ait cette mentalité-là la saison prochaine en L1, sinon on sera punis, se projette l'intéressé. Si on est timides, les autres équipes le verront et en tireront parti. » Son entraîneur ne voit aucun souci à son adaptation à l'étage supérieur. Son complice Rhys Healey le sent même capable de doubler son total de passes s'il se frotte un peu plus aux défenseurs. « Ce n'est pas une grande surprise de le retrouver à ce niveau. Les données nous disaient clairement qu'il avait ce potentiel-là », certifie Julien Demeaux. « Ce n'est pas anodin si je termine meilleur passeur et Rhys meilleur buteur, conclut VDB. Lui comme moi ne venons pas des meilleures Divisions dans nos pays, mais on a pu montrer qu'on était capables de faire de bonnes choses. C'est une belle histoire pour nous et le foot français. » Presque un roman d'anticipation. À dévorer avec l'accent du Sud-Ouest. * Sa 21e assistance, contre Sochaux (4-1, 20 novembre), n'a pas été créditée par la Ligue, qui l'a jugée involontaire. Zinedine Ferhat (Le Havre) codétient le record en L2 avec 20 passes en 2017-18. En L1, il appartient au Parisien Angel Di Maria avec 18 passes en 2015-16. Merci monstrueux ce graph final en toile d’araignée ça résume parfaitement toute sa saison et l’influence qu’il a eu sur nos résultats. Sans Branco ça aurait été sûrement beaucoup plus compliqué. En tout cas bravo au coach également pour lui avoir permis de réaliser une telle saison, l’orga de l’équipe y étant pour beaucoup. Modifié 14 mai 2022 par Marcico Citer Lien vers le commentaire
Toulousain31 Posté(e) 16 mai 2022 Partager Posté(e) 16 mai 2022 INTERVIEW. Van den Boomen : "Avec le TFC ou un autre club, je suis ouvert à tous les défis" Football, Toulouse, Ligue 2, Toulouse Football Club Publié le 16/05/2022 à 17:30 Il a retardé ses vacances d’une journée pour qu’on lui remette en main propre le trophée UNFP du meilleur joueur de Ligue 2. Le Toulousain Branco van den Boomen a accepté de se confier avant de prendre le premier avion pour les Pays-Bas pour profiter de vacances bien méritées. Branco, vous êtes le meilleur joueur de la saison, qu’avez-vous ressenti au moment de récupérer votre trophée ? C’est fou, je suis vraiment heureux. C’est un sentiment incroyable qui m’a traversé, j’ai été élu meilleur joueur de la Ligue 2 en France. Pour moi c’est un championnat prestigieux et obtenir le titre de meilleur joueur c’est inimaginable. Je suis vraiment heureux pour moi mais aussi pour Toulouse et pour ma famille. C’est un très grand jour. Un trophée comme ça au terme d’une saison incroyable, vous pouvez partir en vacances l’esprit léger… Oui c’est incroyable. Partir en vacances avec ce titre en poche c’est génial et j’en suis assez fier. Vous aviez déclaré il y a quelques semaines que vous aviez l’habitude de jouer avec des joueurs comme Mbappe ou Messi sur Fifa. Ce soir (dimanche), vous étiez assis à quelques mètres d’eux et l’an prochain vous pourriez les affronter. Réalisez-vous le chemin que vous avez parcouru ? Oui c’est vrai, peut-être que je vais les affronter lors de la prochaine saison… Enfin Toulouse les affrontera et peut-être que moi aussi je jouerai contre ces grands joueurs. C’est une folie. Mais les Toulousains méritent de voir ces joueurs au Stadium et je suis vraiment heureux qu’on puisse le leur permettre. Avez-vous un ultime message à faire passer aux fans toulousains avant de partir en vacances ? Je les remercie encore une fois. Un grand merci à tous les Toulousains pour leur soutien et pour la confiance qu’ils m’ont accordé pour que je puisse jouer libéré. Ce trophée est aussi pour vous, je vous aime. "Le programme des vacances ? Je rentre en Hollande profiter de ma famille, puis nous sommes invités au mariage de Brecht (Dejaegere) ». À propos de l’année prochaine, le président Damien Comolli avait déclaré qu’il commencerait à discuter pour d’éventuelles prolongations de contrat à l’issue du dernier match. Ces discussions ont-elles commencé ? Non pas encore. Mais je pense que cela va commencer maintenant avec mon agent. En ce qui me concerne je veux profiter des vacances, prendre du repos et apprécier mon trophée avec ma famille et tout le monde. On verra ce qu’il se passera mais je suis vraiment heureux à Toulouse et ça ne changera pas. Découvrir la Ligue 1 avec Toulouse, c’est quelque chose qui vous plairait ? Oui bien sûr. C’est un gros défi. Je suis aussi ouvert à d’autres défis car vous le savez, dans le foot tout va très vite. Mais le challenge avec Toulouse est très excitant et j’ai très envie de savoir où on va se situer en Ligue 1. On s’est battu pour ça toute l’année donc continuer avec le TFC c’est un challenge qui me motive aussi. Si vous ne deviez en choisir qu’un, quel est votre moment préféré de la saison ? Je pense que c’est le match de la montée, face à Niort. À la fin de la rencontre j’ai ressenti les émotions les plus incroyables de ma carrière avec tout le monde qui descend sur le terrain. J’ai vraiment eu l’impression qu’on a offert quelque chose de grand à toute une ville, cela m’a rendu très fier. Le match de la montée était plus fort que le match du titre ? En fait, c’était différent. On sentait le titre venir, tout comme la promotion en Ligue 1 d’ailleurs, mais c’est difficile à expliquer. L’émotion était différente et pour moi, elle était plus forte lors du match de la montée. Quels sont vos projets pour les vacances ? Je vais rentrer en Hollande pour voir ma famille et passer des vacances avec ma femme et mon bébé. Puis après nous sommes invités au mariage de Brecht (Dejaegere) pendant trois jours, donc il n’y a que du positif qui arrive. 2 Citer Lien vers le commentaire
Casimir Posté(e) 16 mai 2022 Partager Posté(e) 16 mai 2022 Il va partir. C’est comme ça que je comprends son interview. 1 Citer Lien vers le commentaire
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