marco Posté(e) 29 décembre 2021 Posté(e) 29 décembre 2021 (modifié) Il ne plaisante plus avec le protocole. Modifié 29 décembre 2021 par marco Citer
Ptitef Posté(e) 30 décembre 2021 Posté(e) 30 décembre 2021 il y a 38 minutes, marco a dit : Il ne plaisante plus avec le protocole. ça sent le forfait pour Bordeaux, ils ont une dizaine de cas positifs, ils ont demandé une dérogation pour envoyer leur équipe réserve (ils ont pas 7 joueurs qui ont fait les deux dernières rencontres) en tout cas le covid va complétement influencer les championnats et la coupe, c'est incroyable le nombre de cas dans chaque club Citer
Rémi Loret Posté(e) 6 janvier 2022 Posté(e) 6 janvier 2022 https://www.ouest-france.fr/sport/football/ligue-1/recit-le-jour-ou-le-toulouse-fc-est-devenu-le-red-star-histoire-d-une-incroyable-fusion-communiste-7eb971e6-6c74-11ec-9358-fadecc207d8a RÉCIT. URSS, « milliardaire rouge », mairie... Le jour où le Toulouse FC est devenu le Red Star 2 Citer
Casimir Posté(e) 7 janvier 2022 Posté(e) 7 janvier 2022 Le 30/12/2021 à 01:39, Ptitef a dit : ça sent le forfait pour Bordeaux, ils ont une dizaine de cas positifs, ils ont demandé une dérogation pour envoyer leur équipe réserve (ils ont pas 7 joueurs qui ont fait les deux dernières rencontres) en tout cas le covid va complétement influencer les championnats et la coupe, c'est incroyable le nombre de cas dans chaque club La réserve ne fera pas bien pire que la première les concernant. Un forfait serait même plus favorable, avec seulement 3 buts encaissés. 1 Citer
Toulousain31 Posté(e) 19 janvier 2022 Posté(e) 19 janvier 2022 https://www.ladepeche.fr/2022/01/19/tfc-les-jeunes-gael-ramade-et-rayan-touzghar-sur-la-liste-elargie-a-30-joueurs-10055920.php Intéressant à voir. Touzghar a l air d être un petit crack en devenir Citer
Toulousain31 Posté(e) 21 janvier 2022 Posté(e) 21 janvier 2022 INFO LA DEPECHE. Mercato : le TFC à la recherche du clone de van den Boomen Toulouse Football Club, Toulouse, Haute-Garonne Publié le 21/01/2022 à 16:52 La cellule de recrutement du Toulouse FC s'active pour trouver un milieu de terrain, aux caractéristiques proches de celles du Néerlandais, meilleur passeur de Ligue 2. Alors que le mercato d'hiver se clôturera le 31 janvier, la cellule de recrutement du Toulouse FC s'active et tente de flairer les bons coups. Après avoir enrôlé l'attaquant jamaïcain Junior Flemmings, le club s'est mis, selon nos informations, à la recherche d'un milieu de terrain central, dont l'une des caractéristiques principales serait d'être décisif à la passe. Un profil qui rappelle celui de Branco van den Boomen, maestro de l'entrejeu toulousain depuis le début de saison, auteur de 6 buts et 11 passes décisives en Ligue 2. A lire aussi : TFC. Branco van den Boomen, meilleur passeur de L2 : "Zidane était mon idole" Déjà sur la piste d'Hamza Sakhi l'été dernier, le TFC, qui était prêt à débourser un peu moins d'un million d'euros pour s'attacher les services du Marocain, n'avait pas pu conclure l'affaire avec l'AJ Auxerre, réfractaire à l'idée de renforcer un concurrent direct en championnat. Aujourd'hui, au-delà d'être un excellent passeur, le Tef souhaiterait que sa cible soit titulaire d'un passeport européen, afin qu'elle ne s'ajoute pas à la liste des joueurs extracommunautaires composant l'effectif. Si les caractéristiques du joueur recherché correspondent à celle de Branco van den Boomen, rien ne dit que le club haut-garonnais cherche à remplacer son Néerlandais, sous contrat jusqu'en juin 2023. Les demandes pourraient en revanche affluer pour l'une des révélations de la saison, dont la valeur marchande est montée en flèche depuis son arrivée sur les bords de Garonne en août 2020, passant de 700 000 euros à 2,20 millions selon le site Transfermarkt. Celle de Stijn Spierings, également sous contrat jusqu'en 2023, est évaluée à 1,20 million d'euros, contre 700 000 lors de son arrivée, lui aussi à l'été 2020. Un latéral gauche toujours espéré Le TFC, dont le capitaine Brecht Dejaegere s'est blessé au mollet et sera absent pour 6 à 8 semaines, pourrait être tenté de profiter de ce marché hivernal d'opportunités pour faire un bon coup. Dans le cas contraire, les Violets préparent déjà l'avenir et le mercato estival. Les Toulousains restent également à l'affût d'un latéral gauche, alors qu'Issiaga Sylla dispute actuellement la CAN au Cameroun. Dans l'idéal, la recrue à ce poste aurait moins de 25 ans et serait en mesure de concurrencer immédiatement Sylla pour le poste de numéro 1. 3 1 Citer
RobespierreDorsini Posté(e) 29 janvier 2022 Posté(e) 29 janvier 2022 https://www.eurosport.fr/football/coupe-de-france/2021-2022/coupe-de-france-table-rase-football-manager-montagnes-russes-ce-si-delicieux-virage-a-180-degres-du-_sto8741538/story.shtml Citer
marco Posté(e) 31 janvier 2022 Posté(e) 31 janvier 2022 https://viaoccitanie.tv/viafoot-du-lundi-31-janvier-2022/ 1 Citer
C’est un message populaire. marco Posté(e) 3 février 2022 C’est un message populaire. Posté(e) 3 février 2022 11 4 Citer
Valentine Posté(e) 3 février 2022 Posté(e) 3 février 2022 Ce type est quand même à part, sur le terrain et dans le milieu. 2 Citer
2nyBFS Posté(e) 20 mars 2022 Posté(e) 20 mars 2022 Si quelqu'un a un scan de la Dépêche pour les expatriés, je pense que nous serions quelques-uns à le lire avec plaisir... 2 Citer
Toulousain31 Posté(e) 22 mars 2022 Posté(e) 22 mars 2022 TFC : vers une affluence record pour la réception du Paris Fc Toulouse Football Club, Toulouse, Haute-Garonne Publié le 22/03/2022 à 19:40 À 10 jours du choc entre le leader et son dauphin, le 2 avril, l’engouement est déjà grand. Le Stadium pourrait largement battre son record d’affluence de la saison. Depuis quelques jours, ils ne parlent que de ça. Dans les rues de Toulouse, dans les cafés, sur les réseaux sociaux, les supporters du TFC sont obnubilés par une date qui brûle les lèvres : le samedi 2 avril. L’occasion sera belle. En battant le Paris FC, les Violets assommeraient leur actuel dauphin, le renvoyant presque définitivement dans les cordes, à 10 points. Ce 2 avril pourrait alors avoir un avant-goût de sacre et personne ne s’y trompe, l’engouement autour du match atteignant des niveaux jamais vus cette saison. Plus de 1 000 places vendues par jour Le TFC de Damien Comolli est peut-être en train de gagner son pari : redonner la fièvre à son public. Si l’enceinte de l’île du Ramier a déjà connu de belles affluences cette saison, le nombre de spectateurs face au PFC pourrait effacer des tablettes le record d’affluence enregistré pour la réception de Sochaux, à laquelle 15 069 spectateurs avaient assisté le 21 novembre dernier. Bénéficiant du contexte sportif, mais aussi d’une campagne de communication massive, avec des affiches distribuées dans plus de 1 600 commerces de proximité par le Tolosa Students Club (8 écoles de Toulouse partenaires du TFC), la ferveur est un mot à quatre chiffres : plus de 1 000 places sont vendues quotidiennement ces derniers jours. En tribune Est, la tribune Brice-Taton des Indians Tolosa, toujours la plus remplie, il ne reste que 1 500 places disponibles, alors qu’elle sera en pleine capacité pour la première fois de la saison – le club a annoncé le retrait des bâches pour la fin du championnat. Les bâches resteront en revanche dans la tribune Ouest, qui sera officiellement rebaptisée « tribune Revault » ce 2 avril et sera en partie animée par 1 000 à 1 500 enfants de clubs de la région invités par le TFC.Quant à la tribune Nord, elle sera ouverte pour la première fois de la saison. Le club toulousain, qui a annoncé hier la mise en vente d’un pack « money-time » à 25 euros pour les trois derniers matchs de la saison à domicile (Quevilly-Rouen, Niort et Nîmes) reste pour l’instant prudent quant à l’estimation de l’affluence pour la réception de Paris, la tendance voulant que 80 % des ventes s’effectuent sur les derniers jours avant les matchs, avec un pic à la veille de celui-ci. Mais la tendance dit aussi autre chose. À date identique, le taux de remplissage est déjà plus de quatre fois plus important que pour le match face à Sochaux. Le record d'affluence du Stadium cette saison bientôt battu? 1 1 Citer
taz Posté(e) 22 mars 2022 Posté(e) 22 mars 2022 il y a 16 minutes, Toulousain31 a dit : Le record d'affluence du Stadium cette saison bientôt battu? Ben aucun doute là-dessus...🤔 Citer
Marcico Posté(e) 24 mars 2022 Posté(e) 24 mars 2022 Guichet fermé possible avec l’arrivée des beaux jours 🥳 Citer
C’est un message populaire. Toulousain31 Posté(e) 28 mars 2022 C’est un message populaire. Posté(e) 28 mars 2022 Pour ceux qui veulent l'article sur Revault avec les 2 présidents. HOMMAGE. "Sans Christophe Revault, le TFC n'aurait pas la même histoire." Olivier Sadran et Damien Comolli racontent leur souvenir de l'ancien gardien Propriétaire du Toulouse Football-Club entre 2001 et 2020, Olivier Sadran (à d.) s’est prêté au jeu de l’interview croisée avec son successeur Damien Comolli (à g.) au sujet de Christophe Revault, capitaine des Pitchouns passés en deux ans du 3e niveau à l’élite.Propriétaire du Toulouse Football-Club entre 2001 et 2020, Olivier Sadran (à d.) s’est prêté au jeu de l’interview croisée avec son successeur Damien Comolli (à g.) au sujet de Christophe Revault, capitaine des Pitchouns passés en deux ans du 3e niveau à l’élite. Toulouse Football Club, Toulouse, Haute-Garonne Publié le 27/03/2022 à 22:37 , mis à jour le 28/03/2022 à 05:31 De l’intensité et de l’émotion. À l’occasion du choc de L2, samedi 2 avril, le virage Ouest va officiellement s’appeler "Christophe-Revault". L’ancien président du club, Olivier Sadran, et l’actuel, Damien Comolli, nous parlent du joueur et de l’homme à travers un long entretien. Passionnant, passionné, passionnel : "Totof mérite tellement cet hommage." Olivier, pouvez-vous nous raconter votre première rencontre avec Christophe Revault ? Olivier Sadran : C’était le 30 ou 29 juillet 2001. Lors d’une réunion avec l’équipe à Castelmaurou, laquelle fut assez bizarre et agressive de la part des joueurs qui ne comprenaient pas trop ce qu’était le dépôt de bilan, un repreneur [Sadran rachète le club, victime d’une double rétrogradation, sportive et administrative, de L1 en National]. J’ai le souvenir d’un Christophe très à l’écoute, suspicieux mais attentif. Et pour l’anecdote dans l’anecdote, quelques heures après la fin de la réunion, ces joueurs dits professionnels ont littéralement pillé le Centre, emportant ballons, chasubles, cônes, tout ce qui pouvait être utile, quoi. Ne sont restés que Stéphane (Lièvre), William (Prunier) et Christophe, donc. Voilà le début de l’aventure. Et c’est Christophe qui, en premier, vous a assuré qu’il restait. OS : Oui. C’est lui qui a fait le pas en premier. Il souhaitait continuer ici. Parce qu’il était traumatisé par ce qu’il venait de se passer. Il était également en colère sur un certain nombre de comportements. Mais il était bien dans la ville. Il se sentait investi d’une mission. Je ne crois pas qu’il avait l’envie de tout reconstruire. L’épopée qui s’annonçait lui plaisait bien, finalement. Il était motivé par le challenge, c’est ça ! Le soir de sa disparition, vous nous aviez déclaré que "sans lui rien n’aurait été possible". C’est-à-dire que Toulouse ne serait pas remonté et aurait peut-être même disparu… OS : On ne peut jamais prédire l’avenir… Cependant, ce qui est clair, c’est que c’est quelqu’un qui a eu immédiatement beaucoup de forces pour les jeunes. On est repartis avec les joueurs de la formation et Christophe était plus abordable pour eux que William ou Stéphane, lesquels avaient une posture naturelle, je dirais, moins facile. Christophe était plus avenant, davantage dans la compréhension. Ensuite, sur le terrain, il a réalisé quelques années avec des prouesses absolument démentielles sur sa ligne. Je n’avais pas les stats à l’époque… or il a sorti un nombre de penalties sur les saisons de National et de Ligue 2 ! Il avait beaucoup de présence et de conviction. De la rage aussi par rapport au dépôt : il avait mal vécu les derniers mois précédent l’inévitable, j’insiste. Damien, vous, vous l’aviez déjà rencontré ? Damien Comolli : Non. Je connaissais le joueur et son parcours, bien sûr. Après, jusqu’à sa disparition, je ne m’étais pas rendu compte à quel point il avait impacté le club, marqué son histoire de par son aura, l’influence sur le groupe. Un bon pro et une belle personne : Damien, est-ce qu’il vous fait penser à Maxime Dupé, par exemple, qui occupe le même poste ? DC : Ça m’est difficile de les comparer puisque je vous l’ai dit, je n’avais pas croisé Christophe. Maintenant, lorsqu’on va chercher Max’, on sait ses qualités humaines ; et son leadership s’est clairement développé depuis son arrivée. Il est passé en trois-quatre mois, si j’ose, de passager à pilote de l’avion. Il a énormément de prise sur ses partenaires. Dans cette mentalité-là, oui, je pense qu’il rejoint l’œuvre de Christophe. Barthez, Revault, Dupé : on se rend compte que les grands gardiens de but au Téfécé sont tous chauves… DC : Fabien, quand il était au Tef, n’était pas encore dégarni. Lorsqu’il arrive à Marseille, ses cheveux sont même coiffés en arrière… Il n’y a pas d’études data là-dessus, on ne va pas jusque-là (sourire). La génération Pitchouns : grand frère, père ou papi, Christophe cochait toutes les cases. OS : Il était à classer dans la catégorie de ceux qui ont une très grosse sensibilité, à l’émotion excessive. Naturel, bon fond, il était sans filtre. Et à la fois il était une personne anxieuse, très, qui prenait tout à bras-le-corps. Chaque match, chaque geste, chaque attitude envers chaque coéquipier comptait beaucoup pour lui. Naturellement, il a endossé le rôle de grand frère. Je déborde un peu du cadre mais William et Stéphane l’ont aussi pris, cette place, différemment : le premier parce qu’il incarnait quelque part la force, la peur générée chez l’autre ; il impressionnait l’adversaire. Le second était un peu-beaucoup l’équilibre entre les deux. DC : Olivier pointe aussi les fragilités, les cicatrices de l’homme. Et ce qu’il y a justement de marquant, lorsqu’on observe de l’extérieur les grands leaders, c’est qu’ils paraissent à première vue indestructibles. En fait, ce sont leurs faiblesses qu’ils savent transformer en forces. C’est en montrant leur vulnérabilité qu’ils sont respectés. Écoutés. Tous les cadres que j’ai côtoyés dans ma carrière ne sont pas des rocs. Ils ont des histoires, un passé, une nervosité, des traumatismes. Et ils parviennent à dépasser tout cela en s’ouvrant aux autres. En se rendant attachants car humains. OS : Les gens ne comprennent pas, parfois, pourquoi un champion vit un moment émotionnel intense après un succès;il éprouve une nécessité – monstrueuse – d’évacuer, de se vider. La vie de tout grand sportif ne se résume pas à sa rémunération ou sa notoriété ; aussi à plein d’éléments de son quotidien lourds à porter. À commencer par la charge d’entraînement et ce qu’elle induit en souffrance, psychologique notamment. Christophe vivait tout ça peut-être plus que personne. Il avait besoin d’encadrer, il avait également besoin qu’on l’aime. Olivier, comment qualifieriez-vous votre relation ? OS : De très sympa. On n’a jamais coupé les ponts, d’ailleurs ; on a toujours continué à avoir des échanges téléphoniques – même si on ne s’appelait pas tous les jours, forcément. On se tutoyait, entendu. Je suis arrivé au club, j’avais 31 ans… on avait quasiment le même âge, on a ainsi créé un vrai rapport, petit à petit, de confiance. Ce qui n’était pas aisé, car Christophe était quand même assez sceptique, souvent en retrait. Cela dépassait le cadre professionnel, on imagine ? OS : Oui et non. Parce que tu dois toujours garder une limite qui est celle qui empêcherait ton entraîneur de pouvoir travailler. Christophe mangeait chez moi, certes, mais Érick Mombaerts (l’entraîneur des Pitchouns) venait en même temps, vous voyez… C’était l’époque où on faisait des dîners à la maison ; il pouvait y avoir Christophe, Stéphane et William, Érick était toujours là aussi. Ces deux saisons-là sont des années de naïveté où on revenait de nulle part. Une époque idyllique, en résumé ! OS : On a eu également certains épisodes douloureux… Juste avant de remonter de National en Ligue 2, comme dans tout vestiaire il y avait eu une altercation ; j’étais intervenu, j’avais demandé à ce qu’un joueur ne puisse plus être aligné car je trouvais qu’il avait été vindicatif et violent dans cet incident. Et puis une délégation était revenue me voir au titre de laquelle Christophe : "On doit absolument monter, c’est la pression du terrain." Et moi, je l’avais accepté. Une autre anecdote ? OS : Absolument. Pour l’accession cette fois de L2 en L1, on a fait une fête incroyable qui devait finir à 7 heures du mat’ à Victor-Hugo et qui finalement aura terminé chez moi à 18 heures le lendemain soir. Et pour ça aussi, Christophe était un vrai leader, il ne savait plus s’arrêter ! C’était un autre football, ni à encenser ni à regretter. On était pros, mais ça sentait bon le football amateur, j’ai presque envie de dire le foot corpo… Les gamins bouffaient à pleines dents dedans, les trois "vieux" étaient bons, les pénos tu les sortais, les poteaux étaient pour l’adversaire ; c’était fluide. Le vrai foot que je ne revivrais jamais et que Christophe adorait. Tout le monde était là, réuni, quels que soient les religions, les origines, l’âge. L’an dernier, vous avez eu l’impression de perdre un membre de votre famille… OS : Quand tu perds quelqu’un qui a 80-85 ans, c’est le sens de la vie j’ai presque envie de dire. Là, quand c’est une personne de ton âge avec qui tu as construit quelque chose, et qu’en plus tu ne comprends pas bien pourquoi elle disparaît : le choc est rude. Ce n’est pas prévu, cette immédiateté du drame. J’ai vraiment été affecté, sur le coup j’étais littéralement effondré. Damien, très vite le club et vous prenaient la décision de lui "donner" un morceau du Stadium, une partie du Toulouse FC en somme… DC : En fait, dès que son décès a été annoncé, on a compris combien toute la communauté TéFéCé était touchée. C’est notre directeur marketing, Sébastien Duhamel, toulousain qui est abonné au Tef avant de naître et le serait toujours s’il n’était pas au club, qui m’a suggéré de rebaptiser une tribune au nom de Christophe. J’ai trouvé l’idée formidable qui a été actée en quelques minutes seulement : il y aura le virage Christophe-Revault qui fera face à la Tribune Brice-Taton. Ça me paraissait si évident… Olivier, quel fut le meilleur match de Totof ? OS : Franchement je n’en ai pas un en particulier en tête, je me souviens plus de l’attitude, quand c’était vraiment chaud… On est montés à coup de 1-0 ou 2-1 miraculeux pendant deux ans, je rappelle. Notre cage était assiégée dans les dernières minutes et pourtant on gagnait. Même pas peur ! Dans ces moments-là – il mime –, "Tof", genoux fléchis et mains aux aguets, faisait des arrêts-réflexes impensables. Et après, il hurlait tout seul, ça durait 10 secondes, tu voyais que le mec vivait le truc à fond. Il dégageait une force incroyable… Et enfin du Sadran qui revient sur la vente du club TFC : "Les cinq dernières années, je n'ai pas fait du bon travail" confesse l'ancien président Olivier Sadran Toulouse Football Club, Toulouse, Haute-Garonne Publié le 27/03/2022 à 23:03 En marge d'une longue interview consacrée à Christophe Revault, dont le virage Ouest du Stadium portera le nom à partir du samedi 2 avril prochain à l'occasion de la réception par le leader Toulouse de son dauphin Paris FC, l'ex-patron du club toulousain a battu sa coulpe. Séduit, par ailleurs, par le nouveau Téfécé. À la question "Regrettez-vous avoir cédé votre bébé à RedBird Capital Partners au cours de l'été 2020 ?", la réponse du chef d'entreprise – qui détient toujours 15% des parts du TFC – est cinglante. Quand bien même l'ancien homme fort des Violets avait déjà nourri des regrets à l'époque de la vente, cependant à demi-mot. "Non, absolument pas. Car je considère que je n’ai pas fait du bon travail dans les quatre ou cinq dernières années. Que ma conviction profonde et ma force n’étaient pas tournées vers le Tef, au contraire ailleurs. Donc, quand on fait les choses mal, il ne faut pas les poursuivre. Un point c'est tout. Je n’oublie pas pour autant tout le bonheur des dix-neuf ans de présidence... Et toutes les émotions qui en auront fait partie – j'ai la larme facile, vous le savez... Mais franchement, poursuit Olivier Sadran, les cinq dernières saisons, ce n’était ni fait ni à faire ; c’est de ma responsabilité. À un moment donné, on doit savoir prendre les décisions quand elles s’imposent. Lorsque la vie t’amène à faire autre chose et à faire ''ça'' moins bien. Voilà. Ma seule crainte aurait été de me tromper d’actionnaire ; et que ledit actionnaire, majoritaire, se trompe de manager. À l’heure où on se parle, ce n’est pas le cas ; et j’en suis ravi." Du Sadran dans le texte, droit au but, qui conclut : "Du travail, président, tu en as tout le temps et ''faire" un club ce n'est vraiment pas aisé..." 8 3 Citer
Docteur NO Posté(e) 30 mars 2022 Posté(e) 30 mars 2022 https://maligue2.fr/2022/03/30/ligue-2-toulouse-paris-fc-le-match-qui-peut-tout-changer/ 1 1 Citer
marco Posté(e) 1 avril 2022 Posté(e) 1 avril 2022 https://www.francetvinfo.fr/sports/foot/ligue-2/ligue-2-la-renaissance-de-toulouse-aux-portes-de-la-ligue-1-a-huit-journees-de-la-fin-du-championnat_5057458.html#xtor=CS2-765-[twitter]- Citer
C’est un message populaire. Dide31 Posté(e) 8 avril 2022 C’est un message populaire. Posté(e) 8 avril 2022 8 Citer
Toulousain31 Posté(e) 18 avril 2022 Posté(e) 18 avril 2022 TFC : les scénarios pour monter, mardi, à Sochaux Toulouse Football Club, Toulouse, Haute-Garonne Publié le 18/04/2022 à 08:30 En déplacement en Franche-Comté, demain, Toulouse pourrait sous conditions officialiser son accession en L1. Tout ne dépend pas que des Toulousains, qui doivent d’abord s’imposer à Bonal. Mais si Auxerre et Paris ne gagnent pas, ce mardi 19 avril sera jackpot ! Un billard à trois bandes. Depuis samedi soir et la clôture de la précédente joute, les choses se sont – un peu – éclaircies sur les cimes du championnat. Avec un matelas de 11 points d’avance sur le 3e, l’AJ Auxerre, et de 12 sur le 4e, le Paris FC, le Toulouse Football-Club fonce toujours à tombeau ouvert sur l’autoroute de la Ligue 1. Tandis qu’il n’y a plus que 5 matchs à disputer. Autrement chiffré : 15 unités à glaner. Mathématiquement, justement, la donne ne s’avère pas compliquée : si demain mardi les Violets accroissent leur différentiel au maximum (c’est-à-dire via 3 points) sur le troisième [rappelons que les deux premiers sont promus directement], ils seront assurés de finir dans ce fameux Top 2. Soit de retrouver l’élite du PAF, Paysage footballistique français. Pourquoi ? Parce qu’alors avec 14 longueurs "de marge" par rapport au barragiste (3e), sachant qu’il ne restera que 12 points en jeu à l’issue de cette 34e rencontre de championnat, l’affaire serait dans le sac. CQFD. À défaut, il faudra patienter six jours supplémentaires et la réception de Niort au Stadium (lundi 25 avril, 20h45). "Composter le billet à la maison serait sympa, sourit Philippe Montanier, mais cela ne nous dérangerait pas non plus de le faire plus tôt. Sur la pelouse doubienne par exemple, quand bien même il faut également compter avec les résultats des autres." L’entraîneur du Téfécé résume parfaitement la situation. Victoire du TFC Vaincre donc pour les Garonnais, certes ; or, corollaire, concomitamment que ni l’AJA et ni le PFC ne l’emportent car, dans cette hypothèse-ci, l’on reviendrait au matelas de 11 unités. Bref, l’accession – fixée à demain – se résume à une équation à trois où le FC Sochaux-Montbéliard, qui ne l’oublions pas peut très bien encore accrocher le troisième rang en fin d’exercice, n’est pas invité puisqu’il y a confrontation directe avec le Tef ! Ça pourrait se tramer demain, oui ; la montée n’est pas gagnée pour autant, non. La prestation mi-figue mi-raisin d’avant-hier sonne par ailleurs comme un avertissement. "Je ne dirais pas qu’on s’est vus trop beaux, juge le gardien Maxime Dupé, notre groupe n’est pas suffisant. Maintenant, peut-être a-t-on été trop sûrs de nous…" "La peur de monter ? Je ne sais pas, s’interroge Philippe Montanier. Après, à force d’entendre tout le monde dire que “Ça y est, on est en L1”, une sorte de petit relâchement même inconscient peut exister. Si on a fait la fête dans le vestiaire eu égard à la barre des 72 atteinte… ah oui, ponctue le coach, on a carburé au jus de pomme !" Nul du TFC Dans ce cas-là, l’écart maxi entre le leader et le 3e serait de 12 points. Et la remontée de n’être qu’officieuse, en dépit d’un goal-average grandiloquent du club de la Ville rose sur ses deux concurrents directs ajaïste et francilien (48 vs 18 et 16)… Défaite du TFC Au mieux, les Violets afficheraient toujours leurs 11 longueurs de sécurité ; au pire, 8 sur l’équipe de Furlan (succès des Bourguignons dans le derby face à Dijon) et 9 sur la formation de Laurey (si cette dernière battait à Charléty Caen). Sinon... Partie remise. Au cas où les planètes ne s’aligneraient pas comme escompté dans le Doubs et aussi à L’Abbé-Deschamps et au stade Charléty (même postulat de 11pts d’écart), la libération devrait prendre date avec TFC-Niort dans une semaine pile-poil. Un succès toulousain conserverait à coup sûr cette avance cependant que seules 9 unités demeureraient à engranger Capitaine Dejaegere et Ado Onaiwu lancés à grandes enjambées vers la Ligue 1 Citer
Toulousain31 Posté(e) 18 avril 2022 Posté(e) 18 avril 2022 REPORTAGE. TFC : "Vivez, aimez, riez !" On est parti sur les traces de Branco van den Boomen à Eindhoven Toulouse Football Club, Toulouse, Haute-Garonne Publié le 17/04/2022 à 20:00 Avant de triompher à Toulouse, Branco van den Boomen s’est battu avec son destin aux Pays-Bas.Pour tenter de le comprendre, La Dépêche du Midi s’est rendue dans sa ville natale, à Eindhoven. Famille, amis, anciens entraîneurs... Ils racontent l’itinéraire du nouveau roi du TFC. La passion, ça ne se négocie pas. Celle qui électrise Harry van den Boomen depuis toujours est rood-witten, rouge et blanche comme les couleurs du PSV. L’homme de 55 ans a donné rendez-vous au "Eetcafé de Verlenging", bar-restaurant lové dans les entrailles du Philips Stadion, le stade du club mythique d’Eindhoven, parce qu’il est ici chez lui. Entre deux tapes dans le dos du patron, il navigue parmi les vitrines qui ornent la salle, où dorment maillots, photos et paires de crampons, témoins de la gloire du PSV et de ses légendes. Son œil s’allume comme celui d’un gosse : ces objets, c’est aussi sa vie qu’ils racontent. Quelque part, ils lui appartiennent. C’est vrai pour tous les supporters, mais pour lui peut-être un peu plus. Formé au PSV, par Guus Hiddink notamment, joueur de l’équipe nationale hollandaise en U18, Harry van den Boomen est fauché avant 20 ans par une rupture des ligaments croisés et doit ranger au placard ses rêves et son maillot rayé. Accoudé à la rambarde de la petite terrasse qui surplombe la pelouse où Willy van der Kuijlen, Phillip Cocu, Ruud van Nistelrooy et Ronaldo ont jeté des éclairs d’éternité, il se demande : "qu’aurait été ma vie sans cette blessure ?" Harry van den Boomen, le père, fan du PSV Eindhoven devant l’éternel, passé par son centre de formation. DDM - Théo Faugère Aujourd’hui restent des souvenirs, immortalisés par des photos et articles de presse jaunis, comme ce tournoi à Croix où il termine meilleur buteur devant les attaquants du Real Madrid, de Milan, de Saint-Etienne. Il y a aussi, surtout, un héritage : "Ma blessure m’a empêché de réaliser mon rêve. Maintenant, je vois mon fils l’atteindre, et ça, c’est magnifique." À 26 ans et à 1 000 bornes d’Eindhoven, Branco van den Boomen vit la plus belle saison de sa carrière. Meilleur passeur de Ligue 2, élu deux fois d’affilée joueur du mois, en février et en mars, le milieu de terrain a trouvé une couronne au bout de l’exil et une justification à son destin. Branco van den Boomen n’avait que le foot dans la tête. À 16 ans, il le répétera sous la forme d’une promesse adressée à son grand-père Frans Leemans lors de ses funérailles : "Je te le jure, je deviendrai un joueur pro." Alors qu’il attaque son club sandwich très hollandais – bacon, poulet, concombre, tomates, œuf – Harry van den Boomen rembobine : "Branco est presque né avec un ballon dans les pieds. Dans son parc pour bébé, alors qu’il ne savait pas marcher, il se tenait aux rambardes et tirait dans un ballon de l’autre côté. Il faisait le tour en s’agrippant, tirait dans l’autre sens, et ainsi de suite pendant des heures. Au bout d’un moment, il tombait de fatigue, dormait un peu, et il remettait ça. Je ne l’ai jamais vu jouer aux voitures ou à quoi que ce soit d’autre." L’enfance à Veldhoven, ville de 45 000 âmes du Brabant-Septentrional, voisine d’Eindhoven et de Nuenen où vécut Van Gogh, ressemble à celle que vivent des milliers d’autres gamins partout en Europe. "Nous étions heureux, et les meilleurs amis", se souvient Vinnie van den Boomen, petit frère né deux ans après. Dans les rues de Veldhoven, voisine d’Eindhoven, où a grandi Branco van den Boomen, toujours un ballon dans les pieds. DDM - Théo Faugère Chez les frangins, le foot prend toute la place, ou presque. Le temps qu’il reste, quand les jambes sont trop fatiguées, ils le tuent sur la Playstation, à FIFA et GTA, ou serrés sur le canapé du salon lors des soirées Ligue des champions. Harry dit que son deuxième fils avait autant voire plus de talent que l’aîné. Ça le fait marrer : "Branco, depuis que j’ai deux ans, a toujours dit qu’il serait footballeur professionnel. Il n’avait que ça dans la tête." À 16 ans, il le répétera sous la forme d’une promesse adressée à son grand-père Frans Leemans lors de ses funérailles : "Je te le jure, je deviendrai un joueur pro." Le père concède : "Vinnie, peut-être qu’il n’avait pas le caractère de Branco. Il était attiré par d’autres choses, comme la musique." Celui qui partage désormais son temps entre le foot, qu’il pratique en amateur au RKVVO, le club de Veldhoven, la pop musique qu’il compose et son boulot de nuit en boulangerie, réfléchit un peu lorsqu’on lui demande à quel moment il a su que les choses devenaient sérieuses pour son frère. "Probablement lorsque l’Ajax est venu le chercher", finit-il par répondre. "Le manager de l’Ajax, Jan Olde Riekerink, m’appelle : il me dit qu’il veut me parler de Branco Je raccroche, trois fois de suite ! Je pensais que c’était une blague, et moi, je suis pour le PSV !" Nous sommes en 2011. Branco van den Boomen répète ses gammes depuis sept ans à Willem II, le club de Tilbourg, quand le téléphone de son père sonne. "C’était le manager de l’Ajax, Jan Olde Riekerink, qui me dit qu’il veut me parler de Branco. Je raccroche, trois fois de suite ! Je pensais que c’était une blague, et moi, je suis pour le PSV !" Le quatrième appel sera le bon. Au fond, Harry van den Boomen le sait : quand l’Ajax Amsterdam sonne à votre porte, vous n’avez pas d’autre choix que de l’ouvrir en grand. Branco prépare ses valises pour la capitale et le plus grand club du pays, où il fera ses débuts avec l’équipe réserve en 2013, après avoir raflé un titre de champion d’Europe des moins de 17 avec les Oranje. Mais il ne portera jamais le maillot de l’équipe première. "La marche était peut-être trop haute", analyse Robin Pronk dix ans plus tard. Coach des U17 de l’Ajax à l’époque, il est l’un des hommes derrière l’arrivée de Branco à Amsterdam : "Il avait déjà cette magnifique qualité de passe, de frappe, il était excellent sur coup franc. Mais je pense que certaines faiblesses défensives et sa vitesse l’ont empêché de franchir ce palier vers le très haut niveau." "Branco, à Eindhoven, tout le monde l’aime" Ce vendredi soir, le Jan Louwers Stadion, 4 600 places, n’a pas fait le plein. L’enjeu est pourtant de taille pour le FC Eindhoven, en bonne position pour décrocher son accession en Eredivisie à l’heure de recevoir Almere City. Mais au sud d’une ville où l’attention est vampirisée par le PSV, on s’est résignés à vivre à l’ombre d’un géant. Le club fondé en 1909, quatre ans avant que Philips ne crée le PSV pour ses ouvriers, a tout de même son histoire et ses légendes. Pascal Maas, 44 ans en bleu et blanc en tant que joueur puis entraîneur, en est assurément une, du haut de ses 88 buts. "Et en tant que milieu de terrain !" se marre-t-il. On dirait que ce grand gaillard noueux a toujours été là. Il l’était lorsque Branco van den Bommen a signé, en 2014, après son échec à l’Ajax. "Je n’ai jamais senti qu’il était déçu", rejoue-t-il. « Branco n’est pas quelqu’un qui regarde en arrière. Il se dit, ‘‘qu’est-ce que je peux faire aujourd’hui ?’’" Ce qu’il a fait en 2014-2015, c’est participer à l’une des meilleures saisons du FC Eindhoven, qui échoue aux portes de la montée, deuxième avec 80 points derrière un ahurissant NEC Nimègue et ses 101 points. Pascal Maas, légende du FC Eindhoven dans les tribunes du Jan Louwers Stadion, l'antre de "l'autre" club de la ville où il a entraîné Branco. DDM - Théo Faugère Trop fort pour l’Eerste Divisie, van den Boomen ira quand même découvrir la première division hollandaise, à Heerenveen, où il débarque en 2015 pour remplacer Marten de Roon, parti à l’Atalanta Bergame. Mais deux ans et 31 matchs plus tard, il reviendra encore, attiré comme un aimant par sa ville natale, après un nouvel échec et une nouvelle "marche peut-être un peu haute" selon Pascal Maas. C’est lors de sa deuxième période à Eindhoven, entre 2017 et 2019, que van den Boomen deviendra "le Branco que vous voyez aujourd’hui à Toulouse. On ne peut le comparer à aucun autre joueur que l’on a eu ici", admire son ancien entraîneur. "Quand il est revenu, il a ajouté les buts et la gestion du tempo à sa palette. C’était devenu un excellent joueur, notre maître à jouer. Il avait des statistiques, et il était surtout resté un très bon être humain. C’est quelqu’un avec qui j’ai énormément apprécié travailler, jamais en colère, toujours enthousiaste, avec cette envie de gagner, même à l’entraînement. C’est un mec normal. Branco, à Eindhoven, tout le monde l’aime. Ça a matché entre lui et le club. Il se sentait bien ici, il était dans une zone de confort, mais prêt à exploser." C’est ce qu’il fera, loin d’Eindhoven, mais avec les yeux de sa ville braqués sur lui. Amour, IPTV et semi-conducteurs 15 heures. Dans le salon de la petite maison en briques sombres typique de Veldhoven, les premières bouteilles de Bavaria s’ouvrent. Aux murs, un maillot violet floqué du numéro 8, encadré aux côtés d’autres photos de Branco et d’autocollants des Indians Tolosa, ramenés par Harry van den Boomen de son déplacement en parcage avec les ultras toulousains, cette saison à Valenciennes. Ce samedi, le TFC est à Guingamp, et comme lors de chaque match, la télé est branchée sur l’IPTV dans ce qu’il appelle "sa cave d’hommes." Maurice, Syef, Michel et Bart sont là. Les amitiés remontent à loin. Elles se sont pour la plupart liées à l’usine d’ASML, géant de l’industrie de semi-conducteurs qui emploie près de 30 000 personnes, indépendante de Philips depuis 1988. À Veldhoven, où est situé son siège social, elle fait partie de la vie et conditionne les solidarités. "Que je parle à Comolli, à un joueur, à un paysan, à un ultra, c’est la même chose pour moi", répète Harry van den Boomen, dont un autre de ses cadres permet d’apprécier la philosophie : "Live, Love, Laugh" (Vivez, Aimez, Riez) peut-on lire. "J’aime la vie, elle est trop courte pour ne pas faire ce que tu veux. Et ce n’est pas important de tomber, il faut se relever. C’est ce que j’ai voulu apprendre à Branco." Harry van den Boomen, au centre, et ses amis, collègues de l’usine ASML pour la plupart, ne manquent pas un match de Branco avec le TFC. Dans le salon de la maison familiale de Veldhoven, le violet a remplacé le rouge et blanc du PSV, qui habillait Branco petit. DDM - Théo Faugère À la télé, le fils prodige distribue deux nouvelles passes décisives sur la pelouse du Roudourou et porte le TFC encore un peu plus près de la Ligue 1. Guingamp a un genou à terre, les "on est les champions" fusent dans le salon et les cinq amis préparent déjà leur prochain voyage à Toulouse, demandant à ce qu’on leur traduise le chant des supporters "qui ne saute pas n’est pas toulousain." "Branco, on ne peut le comparer à aucun autre joueur qu’on a eu ici au FC Eindhoven. Et c’est surtout un très bon être humain. C’est un mec normal." Pascal Maas, entraîneur au FC Eindhoven Puis les discussions reviennent à l’ordinaire. Au PSV Eindhoven. "C’est sûr qu’on aurait aimé voir Branco y jouer" souffle Maurice. L’histoire s’est jouée à peu. "Le PSV voulait récupérer Branco quand il avait 8 ans, mais souhaitait le laisser encore une saison au RKVVO. À l’époque, les gars de Willem II ont été malins : ils faisaient descendre des joueurs de l’équipe 1 pour s’entraîner avec les jeunes, et quand Branco a vu ça, il avait des étoiles dans les yeux. Il me disait : ‘‘Papa je ne veux pas attendre.’’" Harry van den Boomen se tourne alors vers la légende du PSV, Willy van der Kuijlen. "Il m’a dit : ‘‘Harry, ce n’est pas grave si le gosse veut aller à Willem, laisse le faire.’’" 18 ans plus tard, après quelques détours et faux départs, Branco van den Boomen n’a toujours pas porté le maillot rood-witten mais est enfin prophète, même loin de son pays. Adulé à Toulouse, "il n’a jamais été aussi fort" selon son frère Vinnie. "C’est aussi parce qu’il est en confiance. Il a une stabilité, sa copine, sa famille. Il ne se focalise plus uniquement sur le foot, et ça lui permet d’être plus serein, plus mature." Père d’une petite fille depuis l’année dernière, c’est désormais à lui de transmettre l’héritage. Assurément rouge et blanc, forcément un peu violet. Branco van den Boomen, tout à droite, son petit frère Vinnie au centre. H. VDB DDM et H.VDB. 4 1 Citer
C’est un message populaire. moyo Posté(e) 18 avril 2022 C’est un message populaire. Posté(e) 18 avril 2022 Il y a 3 heures, Toulousain31 a dit : Branco van den Boomen, tout à droite, son petit frère Vinnie au centre. H. VDB DDM et H.VDB. C'est il pas mignon... Déjà tout petit il annonçait les combinaisons sur corner. 2 1 5 1 Citer
2nyBFS Posté(e) 18 avril 2022 Posté(e) 18 avril 2022 Merci d'avoir mais ces articles à disposition des non-abonnés à la Dépêche ! N'auriez-vous pas celui de dimanche parlant du match de samedi s'il vous plaît ? Citer
Toulousain31 Posté(e) 18 avril 2022 Posté(e) 18 avril 2022 Il y a 2 heures, 2nyBFS a dit : Merci d'avoir mais ces articles à disposition des non-abonnés à la Dépêche ! N'auriez-vous pas celui de dimanche parlant du match de samedi s'il vous plaît ? Celui là? Toulouse Football Club, Toulouse, Haute-Garonne Publié le 17/04/2022 à 00:15 Encore plus près des étoiles... Après son cinquième succès d'affilée, ce samedi après-midi au Stadium, face au mal-classé Quevilly Rouen (2-0), les Violets touchent du doigt la L1. L'accession pourrait être officialisée mardi 19 avril à Montbéliard contre le FC Sochaux lors de la prochaine journée. Même Ratao qui n’est pas le dernier à ambiancer, aura pris le micro. Il est 16h57 exactement, hier après-midi, sur l’île du Ramier et sous le soleil qui s’est invité à la fête, et la traditionnelle communion d’après-match entre joueurs et supporters – devant le virage Brice-Taton – paraît encore plus forte que d’accoutumée. Comme un petit bout d’Histoire qui plane au-dessus du Stadium. La raison du… chœur ? En enregistrant sa 21e levée depuis l’ouverture du bal, Toulouse a gravi une marche de plus sur l’escalier à colimaçon [un parcours du combattant, quoi] devant le ramener en élite. Il a même fait un pas de géant : avec un matelas de 11 points d’avance sur le 3e, Auxerre (vainqueur 4-1 à Pau), alors qu’il en reste 15 en jeu, ça sent (très) bon la Ligue 1 pour les protégés de Montanier qui tracent inexorablement leur route. Sans se retourner, de surcroît. "Il n'y a plus qu'un orteil !" "Il nous manque juste le dernier des dix orteils à glisser dans l’ascenseur", image l’entraîneur des Violets. Lequel prend la précaution mathématique de circonstance : "Ce n’est pas fait." Vrai. En revanche, statistiquement ou historiquement, oui. Avec 72 points au compteur, l’affaire est entendue pour tout club de L2 : il monte en L1. "Logiquement, ajoute Anthony Rouault qui vient de s’égosiller en scandant "Toulousains, Toulousains". Tous les précédents le prouvent. Il n’y a donc pas de raison que ce ne soit pas le cas pour nous !" Las, eu égard au peuple violet, la normalité n’existe pas dans le monde du ballon rond, si capricieux souvent, irrationnel parfois. En résumé, il faudra attendre, au moins, une journée encore pour officialiser l’accession. Sans entrer dans des comptes d’apothicaires, si tout se "goupille" à la perfection dans trois jours à Sochaux, le Téfécé reléguerait le 3e à 14 unités – 12 seulement demeurant à capitaliser. CQFD : arithmétiquement, là, ce serait acté. Mais nous ne sommes pas encore sur la pelouse de Bonal où, justement, les Toulousains devront délivrer une tout autre copie que celle bafouillée hier pour s’imposer. "Les Sochaliens vont avoir le couteau entre les dents" prédit le capitaine Brecht Dejaegere. "Un gros match en perspective nous attend" abonde le technicien. Bref, cela s’annonce dur dans le Doubs ; et ce n’est pas que pour la rime. Plus tard en soirée, dans l’arène des Crocos nîmois, le FCSM a envoyé un signal : il s’est imposé 3-1. Pas donné à tout le monde. Au passage, le reste du Big Five non mentionné auparavant a gagné : le dauphin AC Ajaccio à Dijon (3-0), le quatrième Paris FC 1-0 chez le voisin Rodez. Vous avez dit money-time ? Dupé masterclass "On a montré une belle force de caractère, se défend Rouault. C’est important aussi de savoir remporter la mise quand tu n’es pas forcément bon." Manque de justesse technique, d’agressivité au pressing, de rapidité avec le ballon, de jeu vers l’avant… "Pas sorcier, synthétise Montanier, on a fait chou blanc dans tous les domaines. Quevilly a plus d’occasions franches et Maxime (Dupé) nous maintient à flot sur deux arrêts décisifs." Un par mi-temps, à chaque fois contre Sabaly : face-à-face (40), horizontale (48). "C’est surtout le discours du coach à la pause qui nous a reboostés" souligne le portier. "J’ai recadré, conclut Philippe Montanier. L’accouchement a été long ; mais la victoire est une référence au niveau comptable (72pts). Les joueurs font une belle saison, à eux de la rendre fantastique." Premier speed-dating mardi soir. Le descriptif des buts 75e : corner tiré de la gauche vers la droite par van den Boomen, au second poteau ; le ballon est remisé de la tête par Rasmus Nicolaisen. Rhys Healey n’a plus qu’à pousser au fond, toujours de la tête (1-0).90+2 : sur un centre de Sylla, Yanis Begraoui, esseulé dans les 5m50, bute d’abord sur Nicolas Lemaître puis sert du gauche quasi sur la ligne de but Rafael Ratao qui, à la lutte avec Dekoke, convertit l’offrande de l’exter du droit (2-0). L'ouverture du score signée Rhys Healey à un quart d'heure de la fin. DDM - MICHEL VIALA 2 Citer
2nyBFS Posté(e) 18 avril 2022 Posté(e) 18 avril 2022 il y a une heure, Toulousain31 a dit : Celui là? Toulouse Football Club, Toulouse, Haute-Garonne Publié le 17/04/2022 à 00:15 Encore plus près des étoiles... Après son cinquième succès d'affilée, ce samedi après-midi au Stadium, face au mal-classé Quevilly Rouen (2-0), les Violets touchent du doigt la L1. L'accession pourrait être officialisée mardi 19 avril à Montbéliard contre le FC Sochaux lors de la prochaine journée. Même Ratao qui n’est pas le dernier à ambiancer, aura pris le micro. Il est 16h57 exactement, hier après-midi, sur l’île du Ramier et sous le soleil qui s’est invité à la fête, et la traditionnelle communion d’après-match entre joueurs et supporters – devant le virage Brice-Taton – paraît encore plus forte que d’accoutumée. Comme un petit bout d’Histoire qui plane au-dessus du Stadium. La raison du… chœur ? En enregistrant sa 21e levée depuis l’ouverture du bal, Toulouse a gravi une marche de plus sur l’escalier à colimaçon [un parcours du combattant, quoi] devant le ramener en élite. Il a même fait un pas de géant : avec un matelas de 11 points d’avance sur le 3e, Auxerre (vainqueur 4-1 à Pau), alors qu’il en reste 15 en jeu, ça sent (très) bon la Ligue 1 pour les protégés de Montanier qui tracent inexorablement leur route. Sans se retourner, de surcroît. "Il n'y a plus qu'un orteil !" "Il nous manque juste le dernier des dix orteils à glisser dans l’ascenseur", image l’entraîneur des Violets. Lequel prend la précaution mathématique de circonstance : "Ce n’est pas fait." Vrai. En revanche, statistiquement ou historiquement, oui. Avec 72 points au compteur, l’affaire est entendue pour tout club de L2 : il monte en L1. "Logiquement, ajoute Anthony Rouault qui vient de s’égosiller en scandant "Toulousains, Toulousains". Tous les précédents le prouvent. Il n’y a donc pas de raison que ce ne soit pas le cas pour nous !" Las, eu égard au peuple violet, la normalité n’existe pas dans le monde du ballon rond, si capricieux souvent, irrationnel parfois. En résumé, il faudra attendre, au moins, une journée encore pour officialiser l’accession. Sans entrer dans des comptes d’apothicaires, si tout se "goupille" à la perfection dans trois jours à Sochaux, le Téfécé reléguerait le 3e à 14 unités – 12 seulement demeurant à capitaliser. CQFD : arithmétiquement, là, ce serait acté. Mais nous ne sommes pas encore sur la pelouse de Bonal où, justement, les Toulousains devront délivrer une tout autre copie que celle bafouillée hier pour s’imposer. "Les Sochaliens vont avoir le couteau entre les dents" prédit le capitaine Brecht Dejaegere. "Un gros match en perspective nous attend" abonde le technicien. Bref, cela s’annonce dur dans le Doubs ; et ce n’est pas que pour la rime. Plus tard en soirée, dans l’arène des Crocos nîmois, le FCSM a envoyé un signal : il s’est imposé 3-1. Pas donné à tout le monde. Au passage, le reste du Big Five non mentionné auparavant a gagné : le dauphin AC Ajaccio à Dijon (3-0), le quatrième Paris FC 1-0 chez le voisin Rodez. Vous avez dit money-time ? Dupé masterclass "On a montré une belle force de caractère, se défend Rouault. C’est important aussi de savoir remporter la mise quand tu n’es pas forcément bon." Manque de justesse technique, d’agressivité au pressing, de rapidité avec le ballon, de jeu vers l’avant… "Pas sorcier, synthétise Montanier, on a fait chou blanc dans tous les domaines. Quevilly a plus d’occasions franches et Maxime (Dupé) nous maintient à flot sur deux arrêts décisifs." Un par mi-temps, à chaque fois contre Sabaly : face-à-face (40), horizontale (48). "C’est surtout le discours du coach à la pause qui nous a reboostés" souligne le portier. "J’ai recadré, conclut Philippe Montanier. L’accouchement a été long ; mais la victoire est une référence au niveau comptable (72pts). Les joueurs font une belle saison, à eux de la rendre fantastique." Premier speed-dating mardi soir. Le descriptif des buts 75e : corner tiré de la gauche vers la droite par van den Boomen, au second poteau ; le ballon est remisé de la tête par Rasmus Nicolaisen. Rhys Healey n’a plus qu’à pousser au fond, toujours de la tête (1-0).90+2 : sur un centre de Sylla, Yanis Begraoui, esseulé dans les 5m50, bute d’abord sur Nicolas Lemaître puis sert du gauche quasi sur la ligne de but Rafael Ratao qui, à la lutte avec Dekoke, convertit l’offrande de l’exter du droit (2-0). L'ouverture du score signée Rhys Healey à un quart d'heure de la fin. DDM - MICHEL VIALA On dirait bien... Merci !!! Et sinon, il est toujours aussi imbuvable Patrick Despres avec ses tournures alambiquées en recherche de style qui sont finalement mal écrites, celles fausses ou bien encore ses lubies datées dont il ne s'aperçoit pas qu'elles sont nases... "Soit de retrouver l’élite du PAF, Paysage footballistique français." Celle-ci ça fait des années qu'il nous la ressort par exemple. Et je ne parle pas des "Oui...". Bref, tristement reconnaissable dès les premiers mots. 1 Citer
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