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Presse 2022/2023


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Merci @Zorglubpour le partage de cet article absolument passionnant. 💜💜💜

il y a 40 minutes, mine02 a dit :

Déjà y’a 40 articles à faire avec l’interview de Comolli, alors là c’est clair que ça va durer. Vivement les trêves internationales..

Impatient de voir Dupont et Elstadt en tribune contre Paris.

Surtout au milieu des "Indians" 😳

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Il y a 1 heure, taz a dit :

Je suis en train de penser que ça fait beaucoup de matière d'un coup pour lesv.c

Ils en ont pour 6 mois de recyclage :grin:

Honnêtement, s’ils étaient capables, eux ou la dépêche, de sortir du contenu de cette qualité (alors même qu’ils ont accès à l’info plus facilement, vu qu’ils sont censés avoir des relations), ça me ferait plaisir de payer un abonnement mensuel. Même s’ils devaient diviser un dossier comme celui-là en 4 articles. 

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Il y a 4 heures, mine02 a dit :

Déjà y’a 40 articles à faire avec l’interview de Comolli, alors là c’est clair que ça va durer. Vivement les trêves internationales..

Impatient de voir Dupont et Elstadt en tribune contre Paris.

Un petit moment sur le terrain , ça aurait pu être pas mal aussi ... juste le temps de dissuader les parisiens de dépasser la ligne médiane !

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LA DEPECHE

TFC - PSG : un mercredi soir pour rêver ! Le Stadium accueille le club parisien et sa pluie de stars

DDM et AFP
4 minutes

C'est une rencontre a priori déséquilibrée qui va se tenir mercredi 31 août (21h, 5e journée de Ligue 1) entre le promu et le champion en titre, ultra-favori et impressionnant cette saison. Mais à Toulouse comme à Paris, on se donne le droit de rêver.

Il n’y a plus de division d’écart entre le TFC et le PSG, mais encore un monde. Ce mercredi soir, le champion de Ligue 2 reçoit le champion de Ligue 1 et son armada de stars, dont certaines devraient être laissées au repos.

Paris vise grand, Paris vise continental et la Ligue des champions démarre mardi prochain aux lendemains d’une semaine à trois matchs. On comprendra Christophe Galtier : Toulouse n’est pas Turin. Mais qu’on ne s’y trompe pas, même avec un PSG remanié, la classe d’écart ne sera pas comblée.

Prudents, on a demandé à Philippe Montanier de s’exprimer sur une rencontre "déséquilibrée sur le papier"… "Et sur le terrain", a-t-il complété. "Il y aura deux types d’adversaires dans la saison, sait l’entraîneur toulousain. Ceux très au-dessus de nous, et ceux qui font partie de notre championnat."

Qu’attendre, alors, d’une confrontation entre un Paris programmé pour l’Europe et un Toulouse destiné à la bataille pour ne pas descendre ? "On doit y aller sans pression" répond le défenseur Rasmus Nicolaisen, qui sourit à l’évocation du trio d’attaque parisien : "Ce sera dur, évidemment. C’est la première fois que je vais jouer contre une équipe aussi forte", admet le Danois, et l’écrasante majorité de ses coéquipiers pourraient en dire autant. "Ils ont une équipe exceptionnelle, il faudra rester très compact pour éviter de concéder trop d’occasions."

La force du collectif à opposer à la supériorité individuelle

Face à une équipe seulement accrochée par Monaco dimanche dernier, qui restait sur 17 buts inscrits en trois rencontres, et dont plusieurs joueurs peuvent légitimement prétendre soulever la Coupe du monde en décembre prochain, Philippe Montanier n’a pas d’as dans sa manche.

À l’écrasante supériorité individuelle des Parisiens, il n’aura qu’à opposer la force d’être ensemble : "Notre défense sera plus collective qu’individuelle", souligne le coach qui s’apprête à abandonner le ballon aux techniciens parisiens. "On sait qu’on n’aura pas la possession face au PSG. Il faudra être très intelligents, et coordonnés lorsqu’on récupérera la balle, parce que c’est aussi une équipe très habile dans le pressing. Le but sera d’être le plus uni possible dans toutes les phases de jeu, de jouer notre chance à fond et de profiter de ces matchs pour se donner à fond devant notre public."

Ce mercredi soir, ils seront 31 700 à garnir les tribunes du Stadium à guichets fermés pour un match dont on ressent déjà les vibrations depuis plusieurs jours. "Nous avons travaillé toute l’année dernière pour préparer ce match" dit Branco van den Boomen. Le TFC y travaille depuis plus longtemps encore, et après deux ans de purgatoire, le club toulousain a à nouveau le droit de rêver. C’est déjà une victoire en soi, et il faudra peut-être s’en contenter.

LA DEPECHE - ARTICLE 2

INTERVIEW. TFC-PSG : "Ce match sera un moment marquant de ma vie" confie Ratao le buteur toulousain, avant le choc face aux stars parisiennes

DDM - MICHEL VIALA
8-11 minutes

Après un parcours chaotique qui l’a mené du Brésil à la Slovaquie en passant par le Japon et l’Ukraine, le Brésilien Rafael Ratao est un homme heureux à Toulouse, où il s’apprête à jouer l’un des plus beaux matchs de sa carrière. Confessions.

Vous accueillez le PSG ce soir. Qu’attendez-vous de cette opposition, qui paraît assez déséquilibrée sur le papier ?

Évidemment, le PSG est favori. Ils ont tellement de grands joueurs… Mais notre dynamique de début de saison a été assez bonne (interview réalisée avant la défaite à Nantes NDLR). Nous avons une équipe jeune, motivée, et nous avons gardé la base de la saison dernière, nous nous connaissons. Alors tout est possible, on peut difficilement prévoir ce qui se passera sur le terrain. Une chose est sûre : on y va pour bien jouer et faire un bon résultat.

Comment appréhende-t-on un tel match face à des si grands joueurs ? Il y a un petit côté "rêve de gosse" ?

Oui, totalement. Je vais jouer pour de vrai face à des joueurs que j’utilisais sur les jeux vidéo ! Jamais je ne l’aurais imaginé. Je viens du Brésil, j’ai connu des moments difficiles. Rencontrer ces joueurs, quelque part, c’est un marqueur de réussite. Donc ce soir sera un soir vraiment particulier pour moi, quelque chose qui marquera ma carrière et que je garderai en mémoire toute ma vie, c’est certain.

 

Plus spécifiquement, vous croiserez la route de Neymar, votre compatriote…

C’est très marquant, puisqu’il est Brésilien, le meilleur en activité. Il a joué au Brésil avant de partir pour l’Europe, forcément on voit des parallèles. Je lui souhaite un très bon match, et que le meilleur gagne. Mais j’aimerais pouvoir bien jouer aussi !

À Troyes, vous avez célébré un but de la même manière que Neymar le même week-end, en mimant des oreilles de lapin. Quelle était la signification de ce geste ?

Je n’avais pas vu que Neymar l’avait faite aussi ! Ce jour-là, c’était la fête des pères au Brésil. L’histoire derrière la célébration, c’est que j’étais dans un parc avec ma femme et ma petite fille, et on s’était amusés à faire ce geste, qui est assez courant au Brésil quand on joue avec les enfants. Et je lui ai dit : ‘‘je vais marquer deux buts, et je ferai cette célébration pour toi.’’ Bon, finalement, je n’en ai mis qu’un (rires). Mais j’imagine que Neymar l’a fait pour les mêmes raisons.

 

Que pouvez-vous nous dire de vos premières années de footballeur au Brésil ? Vous pensiez déjà à faire une carrière en Europe ?

Le résumé de mes premières années, c’est qu’il y a eu des hauts et des bas. J’ai commencé très jeune, à Ponte Preta en première division à 17 ans, et très vite, j’ai connu beaucoup de changements. Je changeais de club tous les deux mois. Ma carrière a basculé quand j’ai décidé d’aller en Europe. Bien sûr, au Brésil, le côté technique est développé. En Europe, j’ai découvert une culture tactique, et j’ai aussi appris énormément sur la nécessité de bien se préparer.

"Ce que je vis aujourd’hui est un aboutissement de quatre ou cinq années. Il y a du travail derrière"

Votre première expérience à l’étranger n’est pas en Europe mais au Japon…

Oui, au Japon puis en Corée. En partant là-bas, je savais que j’allais découvrir une culture très différente. Il y avait aussi une grande passion autour du foot, donc là-dessus, je m’y retrouvais. Déjà là-bas, j’ai commencé à prendre conscience de l’importance de tout ce qui est hors terrain, comment prendre soin de soi pour être performant. Et quand je suis arrivé en Ukraine, tout a été plus simple. Cette étape en Asie a été bénéfique.

La culture japonaise ou coréenne est très différente de la culture brésilienne. Comment s’est passée votre intégration ?

Ça a été difficile au début. Je ne parlais pas la langue, les locaux sont un peu plus froids. J’ai eu la chance d’avoir quelques coéquipiers brésiliens, qui ont facilité mon intégration. Mais en regardant dans le rétro, je réalise que c’est une expérience qui m’a endurci, et m’a permis de prendre confiance pour d’autres défis qui allaient arriver plus tard.

 

Vous parlez de l’importance de tout ce qui est hors football, de prendre soin de soi… C’est quelque chose que vous avez mis du temps à intégrer ?

Oui, un petit peu. C’est vraiment en Europe que j’ai compris que je ne pouvais pas me contenter de capitaliser sur mon talent technique, qu’il était important de respecter la tactique que le coach met en place, et d’être bien physiquement. Cette prise de conscience s’est faite progressivement, à chaque fois que je changeais de club, j’accumulais un peu plus d’expérience. Quand je suis arrivé à Toulouse, je pense que j’avais la bonne mentalité. Aujourd’hui j’ai un psychologue, un nutritionniste, un coach personnel, et il y a tout ce que je fais chez moi, les bains de glace, les massages pour la récupération…

Après avoir énormément changé de club au cours de votre carrière (le TFC est son 16e club NDLR, il était important, en arrivant ici, de vous fixer dans la durée ?

C’est un des gros problèmes des "petits clubs" au Brésil : il y a quatre mois de championnat et ensuite on s’arrête, donc c’est compliqué d’avoir des longs contrats avec les clubs. C’est pour ça que je suis venu en Europe. À Toulouse, j’ai un contrat qui court encore sur plusieurs saisons (2024 NDLR), et je suis persuadé que ça m’aide à être épanoui, j’ai fait une bonne préparation estivale, un début de saison satisfaisant. Un départ d’ici n’est pas du tout à l’ordre du jour. Ce que je vis aujourd’hui est un aboutissement de 4 ou 5 ans, je me prépare pour ça, sur et en dehors du terrain. C’est un rêve qui se réalise.

 

Vous êtes-vous fixés des objectifs personnels cette saison ?

Depuis quelques années, je suis accompagné par un psychologue sportif, que je vois avant chaque match. Avec lui, je me fixe des objectifs personnels. Le premier, c’est de réussir à rester titulaire, avec un bon niveau. Et en termes de statistiques, je vise 15 buts et 8 passes décisives. Je sais que c’est ambitieux, mais j’y crois !

Vous avez été sollicité par des clubs durant le mercato, notamment São Paulo au Brésil, mais avez décidé de rester au TFC. Vous êtes heureux ici ?

Être contacté par un grand club au Brésil, c’est très gratifiant. Mais oui, je suis très heureux à Toulouse. Dans un mois, ça fera un an que je suis ici, mais j’ai l’impression que ça fait 5 ans. Jouer en Ligue 1, contre de grands joueurs, c’est aussi excitant.

Qu’est ce qui vous rend heureux en France et à Toulouse ?

Le climat, déjà ! Et la bonne énergie qu’il y a ici. Quand tu arrives de Slovaquie, ça change… Il y a un climat léger, joyeux. Ça se rapproche du Brésil, finalement. Ça me permet d’être content et de m’exprimer sur le terrain. Il y a aussi un côté passionnel avec les supporters, ils me traitent de façon très chaleureuse.

 

Hors foot, qui est Rafael Ratao ?

Quelqu’un de joyeux, d’heureux ! Même si c’est parfois compliqué, il faut toujours essayer de prendre les choses avec le sourire. C’est important pour moi de partager, de transmettre cette bonne énergie. Je suis quelqu’un de très famille, aussi. Je suis souvent à la maison pour profiter de mes jours off avec ma femme et ma fille. J’essaye aussi de découvrir la région, les villes du coin. Et la musique ! Ça fait partie de ma vie.

 

Quel genre de musique ?

C’est assez éclectique. Ça dépend un peu du moment de la journée. Avant un match, j’écoute plutôt du funk brésilien pour me motiver.

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Mercato TFC : un milieu et un attaquant supplémentaire mais pas de renfort en défense pour les Violets

TéFéCé - Paul Soulie
4-5 minutes

La cellule de recrutement toulousaine a bouclé jeudi 1er septembre à 23 heures son mercato avec l’arrivée de deux nouveaux joueurs. Un milieu grec et un attaquant serbe débarquent au TFC.

Damien Comolli n’a sans doute pas beaucoup dormi après la rencontre du TFC face au PSG (3-0), dans la nuit de mercredi à jeudi. Comme l’année dernière, il s’est probablement levé aux aurores afin de finaliser les dossiers toulousains de cette interminable journée qui clôturait le mercato estival. Hier à 23 heures, le marché des transferts a fermé ses portes et le club violet a réussi à attirer deux nouvelles recrues dans ses rangs : Theocharis Tsingaras et Veljko Birmancevic.

 

Il faut dire que le temps pressait. Dimanche dernier, à Nantes, l’entraîneur Philippe Montanier avait concédé qu’il avait « besoin de forces vives » après la blessure pour de longs mois de Rhys Healey et le départ de Nathan Ngoumou. Le coach et le président toulousain se sont forcément parlé cette semaine pour faire le point sur les carences de l’effectif, et les doléances de l’entraîneur violet semblent presque avoir été entendues par la cellule de recrutement. Presque, car le technicien violet n’aurait pas été contre l’arrivée d’un renfort défensif. Il n’en sera rien et il faudra donc composer comme avec les forces en présence, au moins jusqu’au mercato d’hiver.

Un deuxième grec à Toulouse

L’arrivée du milieu de terrain grec, Theocharis Tsingaras a été officialisée jeudi en fin de matinée. Son profil qui manquait au TFC car le joueur arrivé en prêt (avec option d’achat) du PAOK Salonique évolue au même poste que Stijn Spierings. Une doublure à ce poste si important de sentinelle est une excellente nouvelle pour le staff toulousain. Tsingaras est le deuxième Grec à porter le maillot du Tef après l’attaquant Efthymios Koulouris. « Je l’ai appelé, il était très heureux que je vienne au TéFéCé. Il m’a dit ce que je voulais entendre pour confirmer ma volonté de venir », expliquait la nouvelle recrue hier.

Birmancevic sixième recrue du TFC

Autre nouveau visage débarqué sur l’île du Ramier, celui du Serbe Veljko Birmancevic. L’ailier débarque en provenance du club suédois de Malmo (27 buts et 13 passes en 71 matchs) où il était sous contrat jusqu’en 2024 et au sein duquel il ne s’entraînait plus depuis plusieurs jours. Comme annoncé dans nos colonnes mercredi, ce dernier vient remplacer numériquement Nathan Ngoumou parti en Allemagne. Le montant du transfert n’a pas filtré. Cet attaquant polyvalent peut évoluer à gauche mais aussi en tant que numéro 10 ou dans l’axe.

 

« J’ai regardé le match hier contre le Paris Saint-Germain, l’atmosphère était incroyable, les fans ont mis une ambiance vraiment géniale, a-t-il expliqué sur le site du club. J’ai envie de me donner à 200 % pour le Club parce qu’il me donne la chance de jouer à un très haut niveau. » Contrairement à Tsingaras, le Serbe a signé un contrat définitif avec le TFC dont la durée n’a pas été communiquée. Il est la sixième recrue du club toulousain et le 10e joueur originaire de Serbie à porter le maillot violet.

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  • 2 semaines plus tard...
ladepeche.fr
 

TFC : Rasmus Nicolaisen, le roc danois tient son rang


Encore une fois très solide face aux attaquants du Stade de Reims dimanche (1-0), Rasmus Nicolaisen confirme son excellent début de saison. Une impression appuyée par des chiffres fous.

Après avoir savouré la victoire face à Reims, les analystes data ont une nouvelle bonne raison de déboucher le champagne : Rasmus Nicolaisen est le joueur qui gagne le plus de duels aériens en Ligue 1. Sans doute l’avaient-ils anticipé, le Danois est au niveau de l’élite en ce début de saison.

« Je me sens très bien. Je veux continuer, et être encore meilleur, amener de l’énergie dans l’équipe, » sourit le Danois qui, non content de régner dans les airs, est aussi intraitable au sol. Face au PSG le 31 août, il a remporté la totalité des duels qu’il a disputés (7) ; quatre jours plus tard à Clermont, il n’a abdiqué que sur un (13/14). Des statistiques impressionnantes (relevées par TFC Database) pour le joueur de 25 ans, qui confirment « ce que notre œil nous dit déjà, selon Philippe Montanier : Rasmus Nicolaisen réussit un excellent début de saison. »

« Quand tu joues contre de meilleurs joueurs, tu dois t’adapter »

Recruté l’été 2021 à Midtjylland, club danois pionnier dans l’utilisation de la data, le numéro 2 du TFC découvre pourtant cette saison le très haut niveau, comme tant d’autres joueurs de l’effectif haut-garonnais. Prêté à Porstmouth en deuxième division anglaise entre septembre 2020 et juin 2021, il n’avait jamais évolué ailleurs qu’au Danemark et à Midtjylland auparavant, mais se révèle désormais en Ligue 1, où il paraît même plus fort qu’en Ligue 2. Tentative d’explication par l’intéressé, qui avait bien contenu Kylian Mbappé lors de la réception du PSG : « Quand tu joues contre de meilleurs joueurs, tu dois t’adapter. Tu es forcément plus concentré, du début à la fin. En Ligue 2, on contrôlait tellement les matchs, ça ne nous demandait pas le même niveau d’alerte. »
Encore face à Reims dimanche, Nicolaisen s’est montré intraitable, rarement pris par la vitesse du feu follet Ito et contribuant, avec Anthony Rouault et Moussa Diarra, à éteindre la pépite du début de saison, l’international Espoirs anglais Folarin Balogun.

Avec 12 ballons récupérés, 80 % de duels gagnés et 15 dégagements défensifs a à nouveau régné dans son jardin du Stadium, où il avait inscrit 3 buts la saison dernière (4 au total en championnats).

« Une bonne chose d’être flexibles tactiquement »

« C’est facile de jouer aux côtés d’Antho et de Rasmus » souriait Diarra, l’un de ses deux coéquipiers dans la défense à trois mise en place par Philippe Montanier.

« J’ai toujours été habitué à jouer à quatre en défense, mais les deux systèmes me vont. C’est une bonne chose que l’on soit flexible au niveau tactique, souligne Nicolaisen, qui rappelle que lors des trois défaites que les Violets avaient subies, ils jouaient à trois défenseurs.« Il n’y a pas de vérité » sourit-il.
Il y en a tout de même une, et la data ne s’y est pas trompée : en ce début de saison, Rasmus Nicolaisen est essentiel au TFC.

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ladepeche.fr
 

INTERVIEW. Bafodé Diakité : "A Toulouse, j'ai vécu des moments exceptionnels !" Avant Lille - TFC samedi, l'ancien Pitchoun aujourd'hui au Losc se confie

DDM - DDM LAURENT DARD
7-10 minutes

Né à Toulouse et formé au TFC, qu'il a rejoint à 13 ans, Bafodé Diakité a pris son envol cet été pour rejoindre Lille. Ce samedi, le Pitchoun retrouve son ancien club (21 heures) : pour La Dépêche, "Bafo" revient sur les moments marquants de sa vie en violet.

Comment s’est passée votre intégration au Losc?

Bien ! D’abord parce que je connaissais certains joueurs de l’effectif, comme Isaac Lihadji ou Lucas Chevalier, que j’ai côtoyés en sélection. Mohamed Bayo aussi : après un match, lorsqu’il jouait à Clermont, on s’était assis, on avait parlé. On avait bien accroché. Donc j’avais ces repères. Et le Losc avait déjà un bon groupe avant mon arrivée. Quand tu as de bonnes personnes en face de toi, et que toi aussi tu n’es pas compliqué, ça se fait tout seul.

Au-delà d’un changement de club, votre départ à Lille est aussi un changement de vie, pour vous qui êtes né et avez toujours vécu à Toulouse. Comment cela s’est-il passé ?

En 6e, j’étais en internat à 2h30 de Toulouse, à Boulogne-sur-Gesse, et je ne rentrais que le week-end. Chaque lundi, je partais de chez moi à 4h du matin, je prenais le bus à 5h45, j’arrivais à l’école à 8h. Donc j’étais habitué à être éloigné de ma famille. C’est sûr que partir à Lille est un grand saut. Pour l’instant, ça va, je m’adapte bien. J’ai pris mon logement, tout va bien.

Vous êtes titulaire depuis la 3e journée. Vous attendiez-vous à une intégration si rapide ?

Honnêtement, non. Je me disais que j’aurais besoin de temps pour faire mes preuves, comme tout nouveau joueur. Mais le coach me fait confiance.

Avec le maillot du Losc, qu'il a rejoint cet été Avec le maillot du Losc, qu'il a rejoint cet été AFP - DENIS CHARLET

On vous sent épanoui sportivement à Lille. Après neuf ans au TFC, c’était le bon moment de partir et de relever un nouveau challenge ?

Clairement. J’ai connu la descente, puis la remontée. Dans ma tête, j’avais fait le taf, on avait fait le taf avec l’équipe. Les supporters voulaient qu’on remette le TFC à sa place, et on l’a fait. Moi, mon chemin me guidait ailleurs. Au moment de la descente, je sentais qu’il fallait que j’aide le club à revenir en haut. Il le mérite. Et de la même manière, dès qu’on a atteint notre objectif, j’ai senti qu’il fallait partir.

Aujourd’hui, vous reprenez du plaisir ?

Jouer me fait du bien. Cela fait longtemps que je n’avais pas connu la joie d’être titulaire et d’enchaîner les matchs. C’est sur le terrain qu’on prend du plaisir. Même si on gagnait la saison dernière, c’était forcément un peu frustrant d’être sur le banc. Même si c’est ce qui devait arriver, c’est comme ça (rires).

 

Quels souvenirs gardez-vous de la saison dernière ?

Ce sont des moments exceptionnels. Déjà, réussir une montée avec son club formateur, ce n’est pas courant. Le faire en plus avec un groupe dans lequel il y a tes coéquipiers du centre de formation, c’est presque incroyable. Les chances d’une génération de devenir pro sont très fines, on le sait. Alors en avoir autant dans l’équipe première, c’est énorme. Et en plus monter… Il n’y a rien de mieux.

Comment expliquer le succès de cette génération 2000-2001, avec Amine Adli, Anthony Rouault, Manu Koné, Moussa Diarra, Nathan Ngoumou et les autres ?

Tout part de l’épopée en Gambardella en 2019. On avait un groupe assez complet pour aller vers le haut niveau. Le club l’a vu et nous a fait confiance pour nous y emmener.

Bafodé Diakité a rejoint le TFC à 13 ans, en 2013 Bafodé Diakité a rejoint le TFC à 13 ans, en 2013 DDM - VALENTINE CHAPUIS

La forte amitié qui vous lie a-t-elle aussi aidé ?

Je pense, oui. Parce que quand on voit qu’un de nous y arrive, on se dit « ah, moi aussi je voudrais y arriver ! » Et le fait que ce soit tes amis, tu as envie d’’y arriver avec eux, il y a un supplément de motivation.

Moussa Diarra nous a parlé d’un groupe de discussion entre vous. Vous vous êtes un peu chambré cette semaine ?

Non, même pas. En fait, on ne se chambre jamais ! On n’est pas dans cette attitude-là. On a fait comme d’habitude, on a continué à se parler normalement. On est juste pressés de se voir, de pouvoir se donner des nouvelles en « face à face ». Mais se chambrer, non.

 

Vous préparez ce match face au TFC différemment ?

Je vais le préparer normalement. Toulouse, c’est une étape de ma vie qui est faite. Il aura une saveur particulière, mais dans ma préparation mentale, je l’approcherai comme un match comme les autres. On est encore frustrés de notre défaite à Marseille (2-1 lors de la précédente journée NDLR), on sait que l’on doit se reprendre ce week-end. Et gagner, donc.

Si vous deviez garder un moment marquant de vos neuf années passées au TFC, lequel choisiriez-vous ?

Vraiment, un seul ? Je ne peux pas en garder deux ?

Allez, on vous laisse un joker…

Bon, s’il y a un joker... Évidemment la montée en Ligue 1 la saison dernière est un moment très fort. Puis, même si on ne l’a pas gagnée, il y a la finale de la coupe Gambardella en 2019, Enfin plutôt l’aventure Gambardella. Oui… Le fait de vivre ça avec des gens avec qui j’ai grandi, parce que c’est de ça dont on parle, avec autant d’années en centre de formation, grandir ; ça décuple les sentiments. Même si on a perdu la finale, le fait d’avoir connu ce parcours avec eux, c’est fantastique. Si je devais refaire cette aventure, bon, j’aimerais gagner la finale au bout, mais je la referais dix fois.

 

Vous êtes arrivé au TFC à 13 ans. Avant, il y a eu le TAC (Toulouse Athletic Club), le seul autre club que vous ayez connu. Que représente-t-il pour vous ?

Je n’ai pas les mots. C’est le club qui m’a donné envie de continuer à jouer au football. Parce qu’à la base, je n’étais pas vraiment dans l’idée de faire du foot en club. Je n’étais pas fan… Mais ce sont les éducateurs du TAC, tous les gens du club, qui m’ont poussé, m’ont donné cette envie. Je ne peux que les remercier.

En 2021 pour les 90 ans du TAC, son premier club En 2021 pour les 90 ans du TAC, son premier club DDM - FREDERIC CHARMEUX

Quel regard portez-vous sur le renouveau du TFC ?

Beaucoup de monde attendait du changement. Les dernières années avant l’arrivée de RedBird, je ne me sentais pas forcément concerné, puisque j’étais encore au centre de formation. Mais la nouvelle direction a fait quelque chose de très beau : redonner envie aux habitants de Toulouse de venir voir jouer le TFC chaque week-end. C’est ce qu’il manquait.

Vous avez été l’animateur des tribunes la saison dernière, après les victoires au Stadium. Vous sentiez l’amour des supporters ?

C’est un très bon exemple pour illustrer ce que je disais. Ce lien entre joueurs et supporters a été rétabli. À la fin de chaque match, ils restaient pour ce cri de guerre devant la tribune, c’étaient des moments fabuleux, qui prouvent que la mission a été accomplie. Ces supporters méritent le bonheur, et c’est tout ce que je leur souhaite.

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Lire ça dans l'équipe :

Stijn Spierings

Parmi les cadres restés au club après le titre de champion obtenu en Ligue 2 la saison passée, le milieu néerlandais est celui qui déçoit le plus. Moins tranchant à la récupération, moins solide dans les duels et aussi moins impliqué dans le jeu, au côté de son influent compatriote Marco Van den Boomen, il a clairement du mal pour l'instant à s'adapter au niveau de la Ligue 1.

 

 

  • Ah bon 1
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Il y a 1 heure, Nico12 a dit :

Lire ça dans l'équipe :

Stijn Spierings

Parmi les cadres restés au club après le titre de champion obtenu en Ligue 2 la saison passée, le milieu néerlandais est celui qui déçoit le plus. Moins tranchant à la récupération, moins solide dans les duels et aussi moins impliqué dans le jeu, au côté de son influent compatriote Marco Van den Boomen, il a clairement du mal pour l'instant à s'adapter au niveau de la Ligue 1.

 

 

L'équipe de doit pas voir les matchs, c'est incroyable de dire ça 😡

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Il y a 2 heures, Nico12 a dit :

Lire ça dans l'équipe :

Stijn Spierings

Parmi les cadres restés au club après le titre de champion obtenu en Ligue 2 la saison passée, le milieu néerlandais est celui qui déçoit le plus. Moins tranchant à la récupération, moins solide dans les duels et aussi moins impliqué dans le jeu, au côté de son influent compatriote Marco Van den Boomen, il a clairement du mal pour l'instant à s'adapter au niveau de la Ligue 1.

 

 

Arribagé appelle toujours Branco comme ça, je pense que c'est lui le correspondant de l'Equipe et ça explique beaucoup de choses.

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Il y a 12 heures, Nico12 a dit :

Lire ça dans l'équipe :

Stijn Spierings

Parmi les cadres restés au club après le titre de champion obtenu en Ligue 2 la saison passée, le milieu néerlandais est celui qui déçoit le plus. Moins tranchant à la récupération, moins solide dans les duels et aussi moins impliqué dans le jeu, au côté de son influent compatriote Marco Van den Boomen, il a clairement du mal pour l'instant à s'adapter au niveau de la Ligue 1.

 

 

C'est sévère même si Spierings est un MD à temps partiel et ça se voit (hélas). Reste que le principal problème de Spierings, c'est qu'il est à peu près seul à assurer le travail de récupération au milieu et effectivement, ça peut expliquer qu'il ait du mal à "s'adapter au niveau de la L1". 

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Il y a 1 heure, claude1960 a dit :

tout à fait mais l'Equipe parle très très peu de nous ce journal, enfin ses journalistes, n'aime pas notre TFC !

Ça n’est pas qu’ils ne l’aiment pas, c’est que ça ne les intéresse pas. Le contraire serait étonnant. Et je trouve que le peu d’articles sur nous sont plutôt bienveillants. 

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  • 2 semaines plus tard...

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