2nyBFS Posté(e) 14 novembre 2022 Posté(e) 14 novembre 2022 Petit up pour savoir si quelqu'un aurait cet article s'il vous plaît : http://RT @lequipe null https://www.lequipe.fr/France-Football/Article/On-a-retrouve-jean-francois-hernandez/1363984 D'avance merci ! Citer
Gattuso Posté(e) 14 novembre 2022 Posté(e) 14 novembre 2022 il y a 20 minutes, 2nyBFS a dit : Petit up pour savoir si quelqu'un aurait cet article s'il vous plaît : http://RT @lequipe null https://www.lequipe.fr/France-Football/Article/On-a-retrouve-jean-francois-hernandez/1363984 D'avance merci ! Je suis intéressé aussi Citer
C’est un message populaire. Flolynyk Posté(e) 15 novembre 2022 C’est un message populaire. Posté(e) 15 novembre 2022 Il y a 13 heures, 2nyBFS a dit : Petit up pour savoir si quelqu'un aurait cet article s'il vous plaît : http://RT @lequipe null https://www.lequipe.fr/France-Football/Article/On-a-retrouve-jean-francois-hernandez/1363984 D'avance merci ! Par où commencer ? Qui appeler ? La page est blanche, ou presque, au moment de démarrer la traque. Car c'en est une. Dix-huit ans que Jean-François Hernandez n'a plus donné signe de vie. Un premier texto arrive sur le portable. Un confrère. « On a déjà cherché de notre côté, mais on ne sait pas, on ne sait rien. Il a gardé très peu de liens avec les gens en France. Bon courage. » L'histoire intrigue. Jean-François Hernandez a porté les couleurs de Toulouse, Marseille, de l'Atlético de Madrid, a laissé le souvenir d'un joueur « technique », « élégant », « rugueux » selon les vieilles coupures de presse, « toujours joyeux », « bon camarade », « fidèle en amitié », « toujours souriant », « quelqu'un qui aimait toujours avoir du monde autour de lui », selon la dizaine d'anciens coéquipiers contactés par FF. Le coach du PSG, Christophe Galtier, faisait partie des proches. Il l'a même été hébergé chez lui quelques jours, en Espagne, à la fin des années 1990. « Jeff, c'est un gars généreux, entier, honnête, toujours présent pour les gens. Vous l'appelez pour un problème, il débarque dans la seconde. C'est une personne merveilleuse, l'opposé de tout ce que j'ai pu lire ou entendre sur lui depuis quelques années. C'était surtout quelqu'un de très famille, qui a toujours profondément aimé ses enfants. Qu'est-ce qui a pu se passer ? » « Jeff », pour les intimes, est aussi le père des internationaux français Lucas et Théo Hernandez. Mais l'ancien défenseur central a disparu des radars depuis l'année 2004, coupé les ponts avec ses amis les plus proches et laissé les autres parler à sa place de cette disparition pleine de mystère. « Un matin, les huissiers ont sonné à ma porte, a raconté Laurence Py (FF du 11 avril 2017), la mère des frères Hernandez. J'ai eu deux heures pour mettre quelques affaires dans ma voiture. Je me suis retrouvée au bord de la piscine, à la rue, sans rien. On est allés habiter dans une chambre d'hôtel, puis dans un petit appartement. Mes parents et mon frère m'ont aidée depuis la France, mais je n'avais plus rien en Espagne. Personne ne savait où le père était parti. Pour mes enfants, il n'existe plus. Il n'a même jamais existé. » À l'époque, la rumeur l'accuse d'avoir fui le fisc espagnol, sans être confirmée par les autorités. En juin 2021, quelques jours avant le coup d'envoi de l'Euro, l'émission Zone interdite, sur M6 avait consacré un reportage à l'intimité de quelques Bleus, dont Lucas Hernandez. Pour la toute première fois, le défenseur avait accepté de s'exprimer sur le sujet, face caméra. « Je n'ai jamais compris, et je ne comprendrai jamais comment il a pu partir du jour au lendemain en nous abandonnant. Personne ne sait rien. Il y a des gens qui disent "il peut être là\ Des « affaires » avec un cousin sur l'île de Koh Samui Le 26 mars 2018, L'Équipe avait consacré une page entière à l'affaire. Franck Passi, ancien partenaire du défenseur à Toulouse, avait été l'un des rares à accepter d'évoquer le sujet. Extrait. « On avait gardé un contact étroit, on s'appelait régulièrement et, un jour, il m'a appelé pour me dire qu'il partait en Thaïlande. Depuis, plus rien. On n'arrive pas à le tracer. Des amis l'ont rencontré sur l'île de Koh Samui il y a trois-quatre ans... » Voilà donc par où commencer. Avec Franck Passi, dernier joueur, ou presque, à lui avoir parlé avant sa disparition. La réponse du nouvel adjoint de Laurent Blanc à Lyon tombe dans la foulée. Négative. « Bonjour. Désolé, mais je ne vais pas intervenir dans votre article. Bonne soirée. FP » On insiste. « Même en off ? » « Non, désolé. » Ça commence mal. L'autre piste envoie vers la Thaïlande, pays évoqué par plusieurs anciens coéquipiers. « On a entendu dire qu'il était là-bas », confirme Jean-Philippe Durand, lui aussi un ancien de Toulouse et de l'OM. D'après les chiffres officiels du registre consulaire, 13 150 Français vivent actuellement dans ce pays d'Asie du Sud-Est. Une publicité dégotée sur un site tenu par un Français recense les bars, restaurants et hôtels gérés par des compatriotes sur l'île de Koh Samui. On envoie des messages comme des bouteilles à la mer pour tenter de trouver quelque chose, de toucher quelqu'un qui aurait connu, croisé, côtoyé l'ancien défenseur. Une dizaine de retours arrivent dans la boîte mail. Les réponses négatives s'enchaînent, n'incitent pas à l'optimisme. Jusqu'à un matin de septembre et un message WhatsApp arrivé pendant la nuit. L'expéditeur s'appelle Nicolas, travaille sur place pour une agence immobilière depuis vingt ans. « Bonjour, je connais ce monsieur. Vous pouvez m'appeler. » À l'autre bout du fil, la voix est posée, claire, le récit précis. « Il avait quelques affaires avec un cousin à lui sur place. Ils avaient acheté des terrains sur lesquels ils avaient fait construire des maisons qu'ils louaient. Ils avaient aussi une sorte de boulangerie-snack dans le quartier de Fisherman's Village. Il y a beaucoup de Français ici, parfois dérangeants, mais lui était très discret. Il ne sortait pas beaucoup, ne travaillait pas, mais, quand on le croisait, il était toujours agréable, parlait avec nous sans problème. Vous pouvez également appeler Benjamin, un ami. Il l'a aussi croisé plusieurs fois. » Un restaurateur français, expatrié à Koh Samui depuis quinze ans. « C'était quelqu'un de très accessible, confirme-t-il. On a appris après qu'il avait été footballeur. Il ne parlait pas trop de lui. Mais c'était vraiment quelqu'un qui ne se prenait pas la tête. Il était simple, discret. Parfois, des gens de sa famille venaient le voir. Par contre, on ne l'a plus revu depuis deux ans. » Une source française, en poste à l'immigration thaïlandaise, vient confirmer l'information. « Il était ici mais a quitté la Thaïlande en 2020 pour rentrer en France. Lui et son cousin ont vendu leurs affaires et ne sont plus jamais revenus. » Des photos prises lors de son passage à l'aéroport témoignent de son départ vers l'Hexagone. « S'il revient ici, nous le saurons et vous recontacterons. » Retour case départ, ou presque. Il faut repartir de zéro, se focaliser sur la France, continuer d'approcher ses anciens coéquipiers, d'anciennes connaissances, multiplier les coups de fil vers son entourage du passé, pour décrocher une amorce d'indice, n'importe laquelle. Un ami d'enfance décroche, surpris par l'appel. « Comment vous avez eu mon numéro ? » Les réponses sont courtes, souvent évasives, le bonhomme, la bonne cinquantaine, paraît gêné d'évoquer le sujet, comme s'il faisait partie d'un cordon sanitaire. « Je ne vous dirai rien sur Jean-François. » Des rumeurs laissent croire qu'il pourrait dormir en prison. « C'est n'importe quoi : » D'autres qu'il aurait disparu. « Non, non, pas du tout. On s'est revus après le Covid, il va bien. Les gens qui le connaissent savent la vérité, mais je ne vous en dirai pas plus. Désolé. » De quelle vérité parle-t-il ? Une autre piste survient au détour d'un forum. Un commentaire daté de mars 2021, posté en réponse à un message sur le triste destin familial des frères Hernandez. « Je connaissais personnellement Jean-François Hernandez (cousin de mon cousin). » Maigre indice. On tente quand même. La réponse tombe dans la foulée. « Appelez mon cousin. Voilà son numéro. Il vous dira tout. » À l'autre bout de la ligne, Bruno Saliba. Installé dans le sud de la France, un cousin direct de Jean-François Hernandez va tout dire, comme promis, et dérouler un récit totalement inattendu et loin de l'histoire habituelle. « Je suis surpris que vous m'appeliez mais, en même temps, tellement content ! La vérité sur Jean-François va enfin pouvoir être rétablie. Ça fait des années qu'on raconte tout et n'importe quoi sur lui, qu'on salit son nom sans gratter la vérité. » Une digue serait-elle en train de céder ? L'homme enchaîne les pauses, prend le temps de tourner ses réponses, ému. « Vous n'imaginez pas à quel point le reportage de M6 a fait du mal. On a laissé la mère de Théo et Lucas étaler son histoire sans jamais chercher (à connaître) l'autre versant. Ce n'est pas normal. Ma tante, la mère de Jeff et grand-mère de Théo et Lucas, a 87 ans. Elle vit toujours et souffre de ne plus voir ses petits-enfants. Elle ne mérite pas ça, elle n'a jamais rien fait. Jeff non plus d'ailleurs. Ce sont des conneries qui sont dites sur lui depuis toutes ces années. Jamais il n'a abandonné ses enfants. C'est elle, son ex-compagne, qui l'a coupé de ses enfants. C'est à cause d'elle et de son comportement tout ça ! » Le cousin ne s'arrête plus, pointe toujours la même personne du doigt. « Elle a été affreuse, lui a interdit de voir ses propres enfants, elle a fait des choses horribles. C'est parti très, très loin. Jeff a fini par baisser les bras. C'est sûrement une erreur, et ça me fout les boules, mais c'est sa personnalité. Il n'avait plus la force de se battre. Il a fini par se retirer en Thaïlande, fatigué et déprimé par toute la situation. Cette histoire est allée trop loin. Appelez la fille de Jeff, vous verrez... » Nouveau rebondissement et nouvelle étape. Direction le Sud-Ouest, près de Toulouse. Jean-François Hernandez a entamé sa première vie d'adulte ici, joué ses premiers matches avec le TFC, au tout début des années 1990, partagé le quotidien d'une jeune coiffeuse rencontrée pendant sa formation. « Jeff était heureux comme jamais, souffle un témoin. Il était professionnel, près de sa famille et sortait avec cette fille qu'il adorait. » De cette union naît Lauris Hernandez, grande fille de Jean-François Hernandez, la trentaine, en contact permanent avec son père pendant toutes ces années de « disparition ». Au moment de tout dire, son émotion est palpable. Jamais la famille Hernandez n'avait pris le temps de livrer sa vérité. Par peur, par pudeur, par respect pour son père. « J'ai hésité, mais j'en ai marre d'entendre toutes ces choses sur lui, assure Lauris Hernandez au bout du fil. On salit mon papa et mon nom depuis trop longtemps. Tout ça aurait dû rester dans la famille, mais elle (Laurence Py) a raconté beaucoup trop de choses. Elle se fait passer pour une gentille, mais c'est une très mauvaise personne. Je peux en témoigner. » Elle va tenir promesse. À l'époque, la jeune fille passe toutes les vacances scolaires chez son père. Ses demi-frères Théo et Lucas sont là, sa belle-mère, sans emploi, également. « Elle m'en a fait baver... Elle m'obligeait à l'appeler maman devant ma mère, me tapait avec une cuillère, me faisait manger de force jusqu'à ce que je vomisse. Elle m'a fait prendre six kilos en un mois en m'amenant au McDo tous les jours. Elle me coupait les cheveux, me les teignait. Une fois, elle m'a découpé mon doudou et l'a jeté à la poubelle. Mon papa était très pris par le football et rentrait tard le soir. Moi, je ne disais rien, j'étais petite. À cet âge, on ne raconte pas. Et je n'avais qu'une envie, c'était de passer du temps avec lui et mes deux frères. Mais elle, c'est une personne très toxique... » Jean-Luc Reda, ami et ancien coéquipier du joueur, a tout vu de cette période. Et rien oublié des difficultés du couple. « Un jour, on avait débarqué chez Jeff avec ma femme. Il n'était pas encore arrivé, c'est elle qui nous avait ouvert. On s'était installés dans le jardin, elle ne nous avait même pas calculé, ni même servi un verre d'eau pour patienter. On sentait qu'elle n'avait pas du tout envie de nous parler. Elle voulait le couper de ses amis, elle se prenait pour quelqu'un d'autre. Jeff hébergeait aussi le frère de sa compagne. On le voyait, il squattait, ne travaillait pas, ne payait rien, utilisait les voitures, la moto, ne calculait personne, sans jamais rien faire en retour. On sentait que les deux profitaient de lui et de sa situation. C'était très particulier. » Un autre témoin nous raconte encore un dîner à Madrid, après un match de l'Atlético. « Elle lui parlait très mal à table, lui disait qu'il était moche, qu'il avait un grand nez, qu'il n'avait pas de belles dents. Elle n'arrêtait pas de le rabaisser... C'était très gênant, surtout devant nous. Jeff gardait son calme, car c'est sa personnalité et qu'il déteste les conflits, mais on voyait que ça n'allait pas... » La relation fusionnelle entre les frères Hernandez Un flash-back s'impose. Pour définir le cadre. Le jeune couple se rencontre à Sochaux en 1995. Jean-François Hernandez présente bien, s'affiche dans les journaux comme un joueur d'avenir. Laurence Py, jeune femme originaire de Belfort, sort d'une relation compliquée, trouve vite de la stabilité auprès du défenseur. Le quotidien s'accélère. La jeune femme tombe enceinte de Lucas, trois mois après leur rencontre. Théo naîtra, dans la foulée ou presque, dix-huit mois plus tard. « Elle n'a jamais aimé mon frère, souffle Sylvia Gaston, l'une des grandes soeurs de Jean-François. C'est quelqu'un de vénal qui lui a fait beaucoup de mal. Elle était avec lui par intérêt. Elle n'a jamais travaillé, et a profité de sa situation avec mon frère. Lucas est mon filleul, mon mari est le parrain de Théo, mais elle nous coupait des enfants. Elle ne nous a jamais aimés et a tout fait pour éloigner les petits de notre famille. C'est une mauvaise personne. Un jour, je l'ai vue tirer les cheveux de Lauris devant mes yeux, et j'ai dit stop. » Un ami proche garde un autre souvenir en tête. Tout aussi dur. « On avait appris qu'elle avait enfermé Lauris dehors pendant plusieurs heures. Jean-François avait fait preuve de beaucoup de patience avec elle, mais ça devait s'arrêter. » La relation cesse en 2002, à Madrid. Définitivement. Jean-François Hernandez laisse maison, meubles et véhicules à son ex-compagne, part s'installer tout près, seul. Lucas Hernandez a 6 ans, Théo presque 5. « Il est parti une main devant et l'autre derrière, explique Colette Ribes, l'autre soeur du joueur. Il avait tout laissé pour que les enfants soient le mieux possible. Tout. Mais c'est vite devenu n'importe quoi. Elle lui demandait de l'argent pour les voir. À chaque fois que mon frère les récupérait, ils avaient des vieux vêtements. Le frère (de Laurence Py) qui squattait n'était même pas capable d'acheter de la nourriture pour ses neveux. La situation devenait invivable. » Elle va devenir pire. Un an après la séparation, Jean-François Hernandez rencontre Sonia Moldes, star de la télé espagnole. Le coup de foudre est immédiat. L'Espagnole va rapidement épouser le défenseur, sa vie et les soucis qui vont avec. « C'est le moment pour tout le monde de connaître la vérité, et surtout les enfants, souffle-t-elle. Jamais je n'avais voulu parler avant, mais j'aime cette famille et c'est une douleur immense. Ce n'est pas juste pour eux, et pas juste que Jeff vive toute sa vie avec cette tristesse. Je ne dis pas qu'il a tout fait parfaitement, non. Il a déposé les armes trop tôt. Mais il faut chercher à comprendre pourquoi il a abandonné comme cela. C'est à cause de cette femme. Au-delà d'être la pire personne que j'ai eue à connaître dans ma vie, c'est une déséquilibrée. » Jean-François Hernandez et elle se marient l'après-midi du 26 avril 2003. La cérémonie fait la une de la presse people espagnole. Théo et Lucas n'apparaissent sur aucune photo. « Elle avait refusé que les enfants aillent au mariage de leur père, raconte encore Sylvia Gaston. Elle n'avait pas supporté. Jean-François était tellement malheureux de ne pas pouvoir partager ce moment avec ses garçons... » Sonia Moldes voit son compagnon, chaque jour un peu plus, souffrir de la situation. « Il devait se battre tout le temps. Quand Jeff devait les prendre, on se présentait chez elle. Elle n'ouvrait pas. Elle nous disait par message "Je suis en France". On allait en France, elle n'était pas là. On nous disait "Elle est en Espagne". On faisait des dénonciations aux autorités en permanence. Elle empêchait tout contact. Quand on arrivait à les avoir, on passait des week-ends incroyables. Les enfants ne voulaient pas retourner chez leur mère tellement ils s'amusaient. On les récupérait le vendredi tout heureux de retrouver leur père, on passait un super week-end et, le dimanche, quand on les ramenait, ils ne parlaient pas. Ils étaient super tristes. Ça faisait mal à Jeff de les voir comme ça. » Les menaces et plaintes ne changent rien. Pas plus que les conseils de son avocate, Mar Vega Mallo, qui lui recommande « d'aller chercher les enfants avec des témoins » puisque « les enfants voulaient vivre avec leur père quand ils étaient petits ». La tension monte encore d'un cran au fil des mois. Sonia Moldes encore. « Parfois, ce sont eux qui nous appelaient. Ils étaient seuls, dehors. On leur demandait où était leur mère. Ils répondaient : "Elle est partie au club de sport." Elle les laissait seuls, seuls ! Jeff partait les voir en furie. Il leur disait : "Restez à l'intérieur, j'arrive." C'est vraiment très grave tout ce qu'il s'est passé. Un autre jour, on a appris que les enfants avaient été déscolarisés. Ils devaient être à l'école à la rentrée de septembre, mais elle les en avait sortis. On n'en savait rien ! L'école avait fait un signalement auprès de l'autorité des mineurs, qui nous a demandé comment c'était possible. L'explication, je l'ai : elle est folle ! » Des mises en cause en nombre auxquelles Laurence Py, contactée, n'a pas souhaité réagir. À l'époque, le couple doit régulièrement se cacher et mentir pour emmener les enfants visiter la famille à Toulouse. « Combien de fois notre maman, la grand-mère de Lucas et Théo, est allée à l'aéroport pour les récupérer et qu'ils n'étaient pas là, souffle encore Colette Ribes. On l'appelait, elle nous disait qu'elle les mettait dans l'avion, mais ne le faisait pas. Ma mère envoyait régulièrement des cartes avec un petit billet dedans, mais les enfants ne les avaient jamais. Qui fait ça à une grand-mère ? » Les retours dans l'Hexagone servent de bouffées d'oxygène. Des films vidéo toujours disponibles et des photos prises à Ibiza, à Toulouse, dans le sud de la France viennent illustrer les propos. « Ils étaient fans de leur père, dit encore Sonia Moldes, aujourd'hui séparée de Jean-François Hernandez. Et Théo, c'est le même que son père. Quand on était tous ensemble à la maison, on était heureux. Tout le monde jouait au football, on allait au ciné et parfois à Ibiza durant l'été. On allait manger où ça leur faisait plaisir, on passait des soirées entières à regarder des films sur le canapé. Ils s'endormaient et on allait les porter jusqu'au lit. Des moments parfaits. Jeff était un père normal, qui s'inquiétait de savoir s'ils mangeaient bien, s'ils s'amusaient. Et les enfants l'adoraient ! Il pouvait mourir pour eux. Il a tellement mal vécu que ça se passe comme ça... » Début 2004, Jean-François Hernandez, demande la garde définitive des deux enfants. Mais la justice espagnole donne raison à la mère. Une habitude de l'autre côté des Pyrénées. « On essayait de se battre avec des avocats, tout, mais c'était un enfer, dit Sonia Moldes. Et, à force de lutte et de désespoir, il a déposé les armes. Il est parti en Thaïlande. Je sais qu'il a essayé plusieurs fois de parler avec eux depuis là-bas, mais elle ne passait jamais les enfants. Il a abandonné. Il s'est fait à cette idée terrible : il venait de perdre ses enfants. C'est ça, la version que Lucas et Théo doivent connaître. C'est pourquoi je veux que la vérité sorte publiquement. Leur père s'est démobilisé trop tôt, oui, mais il ne les a pas abandonnés. Il les aime plus que sa propre vie. Et personne ne pourra trouver les bons mots auprès de Lucas et Théo pour leur expliquer toute la peine que ça occasionne à leur père. À tel point que, souvent, quand ce sujet arrivait dans la discussion, il demandait poliment à ce qu'on parle d'autre chose. Ils doivent savoir. Tous ceux qui connaissent la vérité n'ont jamais parlé, par respect, pour les protéger, eux, de ces histoires. Quand ils étaient plus petits, ça m'aurait gênée de parler. Mais là, ils sont devenus des hommes, ils ont eux-mêmes des enfants. Et ce n'est pas juste. Jeff continue de souffrir de ça. » Ici, en France. « Oui, il est là, nous souffle pudiquement ses soeurs. Il vit dans le Sud-Ouest. » On y file. Forcément. L'endroit est calme. Bordeaux pointe à une quarantaine de minutes par la route. Là, un magasin Gifi, là-bas un entrepôt de tissus, ici une entreprise spécialisée dans les meubles de cuisine. Jean-François Hernandez n'habite pas loin, apprend le métier de commercial depuis plus de deux ans, sillonne les routes de France, se reconstruit doucement après une longue dépression. Fin 2020, il a décidé de revenir pour se rapprocher de sa mère, de ses deux soeurs, de sa fille. Chaque week-end, il roule jusqu'à Toulouse pour déjeuner avec sa mère et passer du temps avec son petit-fils. « Il faut le voir avec lui, sourit Lauris Hernandez. Il est complètement gaga. C'est un papy extraordinaire. » Depuis quelques mois, l'ancien Marseillais a une nouvelle compagne. « Elle est vraiment très bien, raconte Thierry Alajarin, copain d'enfance. Elle lui fait du bien, il est apaisé. Même s'il ne parle jamais de cette histoire, on sent qu'elle est là, en lui. » Même sur lui. Jean-François Hernandez porte des manches longues pour cacher des soucis d'eczéma, stigmates visibles de son histoire passée. L'ancien joueur professionnel ne rate jamais un match des Bleus. « Mais il les regarde seul, parce qu'il pleure quasiment du début à la fin du match. C'est très dur pour lui. » Sollicité plusieurs fois, l'ancien pro n'a pas souhaité nous répondre. Trop compliqué pour lui. « Mon papa ne veut pas parler à la presse, explique Lauris Hernandez. Ses enfants lui manquent terriblement, il souffre, mais il ne veut surtout pas passer pour un opportuniste aux yeux des autres. Et pourtant, je vous assure que tout le monde vit bien chez nous. On s'en fout de l'argent de Théo et Lucas. Tout ce qu'on veut, c'est les revoir. Mon papa surtout. » Chaque année, la fille de Jean-François Hernandez envoie des mots pour les anniversaires, les Noëls, les événements familiaux, à Théo et Lucas - « Mes frères » -, via les réseaux sociaux. « Je ne sais pas s'ils les voient. Mais ils me manquent, je les aime. J'ai des souvenirs magnifiques avec eux. Au fond de moi, je me dis qu'ils doivent aussi se souvenir. Ils n'étaient pas si jeunes que ça. Notre grand-mère serait aussi tellement heureuse de pouvoir les revoir... » La fierté de Lucas et Théo Hernandez d'être ensemble en équipe de France Jean-François Hernandez s'est coupé de beaucoup d'amis. Au fur et à mesure de cette enquête, on s'est chargé de leur annoncer son retour en France. L'émotion est palpable. Chez Christophe Galtier notamment. « Ça me fait mal d'apprendre que Jeff n'ose pas m'appeler. Je suis vraiment ému. J'ai très envie de le voir, qu'il me téléphone. Je sais qu'il est pudique, mais j'ai mille choses à lui dire. Je peux l'aider s'il le souhaite. » D'autres encore attendent des nouvelles. Peut-être plus tard. « Il s'est dit tellement d'horreurs sur lui, souffle sa soeur Sylvia Gaston... C'est dur pour lui. Il ne mérite pas ça. C'est quelqu'un de profondément gentil et généreux. Je sais qu'il espère secrètement que ses fils vont l'appeler. Il les aime tellement. Je n'ose pas imaginer dans quel état de joie il serait si ça se faisait... » 6 8 Citer
valdo Posté(e) 15 novembre 2022 Posté(e) 15 novembre 2022 J ai toujours bien aimé Jeff, en tant que joueur et en tant qu'homme il paraissait gentil et était toujours dispo pour une photo ou une dédicace. C'est vraiment dégueulasse ce qu il lui arrive si ça s'avère vrai, ce que je crois. J'ai de la peine pour lui. 2 Citer
CAHORS Posté(e) 15 novembre 2022 Posté(e) 15 novembre 2022 Quelle terrible histoire, je connaissais que la mauvaise version c'est terrible et c'est vrai son ainé lui ressemble tellement sur le terrainc'était aussi un super joueur et avoir deux fils qui réussissent à un tel niveau avec cette histoire pour cadre, quel dommage pour lui et eux. 1 Citer
Casimir Posté(e) 18 novembre 2022 Posté(e) 18 novembre 2022 Le lot de millions de gamins. Malheureusement. Citer
elkjaer Posté(e) 19 novembre 2022 Posté(e) 19 novembre 2022 Curieux qu'ils n'aient pas interrogé Victor Zvunka Citer
Luca31_TLSE Posté(e) 19 novembre 2022 Posté(e) 19 novembre 2022 s'il vous plaît quelqu'un aurait l'Equipe pour mettre cet article complet ? Merci https://www.lequipe.fr/Football/Article/Qui-est-bachir-nehar-l-intendant-des-bleus-soutenu-par-les-joueurs-et-par-deschamps/1365592 Citer
Flolynyk Posté(e) 20 novembre 2022 Posté(e) 20 novembre 2022 Il y a 19 heures, Luca31_TLSE a dit : s'il vous plaît quelqu'un aurait l'Equipe pour mettre cet article complet ? Merci https://www.lequipe.fr/Football/Article/Qui-est-bachir-nehar-l-intendant-des-bleus-soutenu-par-les-joueurs-et-par-deschamps/1365592 Ceux qui pensent qu'un intendant de l'équipe de France n'est là que pour porter les ballons, floquer les maillots et placer les plots à l'entraînement se trompent. Confident, relais, ami de Didier Deschamps et de certains joueurs, mais aussi collaborateur de l'agent Vadim Vasilyev, ce qui lui vaut d'être attaqué en ce moment, Bachir Nehar, qui fêtera ses 51 ans le 2 décembre, est tout cela en même temps. Personnage méconnu du grand public mais « adoré des joueurs », dixit Hugo Lloris, le natif d'Oran en Algérie, qu'il a quittée à l'âge de trois mois pour Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) a posé ses valises sur la Côte d'Azur, à Monaco, il y a trente ans pour ne plus jamais repartir. C'est là, dans le cocon monégasque, que « Bach », son surnom, a tissé un réseau tentaculaire, qui lui permet aujourd'hui d'être aussi proche du sélectionneur et de la bande à Lloris que d'Albert II ou Cyril Hanouna. À l'aise avec tout le monde, et pas seulement les puissants, cet ancien attaquant formé à Sète mais qui n'est jamais passé pro s'est fait beaucoup d'amis au fil du temps à Monaco, qu'il a rejoint en 1992 pour évoluer en DH avec l'équipe 3. Avant de quitter le club il y a deux ans pour se consacrer à ses nouvelles activités chez VV Consulting, la société d'agent de Vasilyev. Certains, comme Sébastien Squillaci, Gaël Givet ou Ludovic Giuly font partie du noyau dur, souvenir de l'épopée jusqu'en finale de la Ligue des champions en 2004. La rencontre avec Deschamps s'est nouée peu de temps après l'arrivée de l'entraîneur à l'ASM en 2001. Un an plus tard, « DD » décide d'en faire son intendant, alors que Nehar est éducateur chez les jeunes et s'occupe en parallèle de l'organisation de l'équipe des glorieux anciens Monégasques. Le feeling passe très vite entre les deux hommes, puisque en 2005, Deschamps est son témoin de mariage à Cap-d'Ail. Fidèle en amitié, alors que les deux hommes habitent encore à un pas l'un de l'autre et se voient régulièrement autour d'un café ou d'un barbecue, le sélectionneur le recrute chez les Bleus en 2014 après la Coupe du monde. Non sans en avoir demandé l'autorisation, dans ses bureaux, à Vasilyev, à l'époque vice-président de l'ASM. Cette relation avec Deschamps a pu « créer des jalousies », assure l'intendant des Bleus, « par rapport à son statut et moi, qui n'était personne » Mais pendant longtemps, Nehar a su se faire plus d'amis que d'ennemis, gravissant les échelons un à un. Aujourd'hui, en raison de ses activités dans la société de Vasilyev, qui a vite vu son gros potentiel relationnel, le voilà passé de l'ombre à la lumière. Ce qui n'a pas plus à tout le monde dans le milieu. C'est d'abord le syndicat des agents français (UASF) qui est sorti du bois en février 2021 pour s'émouvoir d'un potentiel conflit d'intérêt dans un courrier à la FFF. « Quand j'ai pris la décision de rejoindre Vadim, j'ai demandé l'avis de Didier (Deschamps) et du prince Albert II, explique Nehar. S'ils avaient refusé, je ne me lançais pas ». Vadim Vasilyev sur son activité d'agent : « Je me refuse d'approcher les joueurs de l'équipe de France » (février 2021) Le sujet est revenu sur la table avec la convocation pour cette Coupe du monde de Jordan Veretout, qui a signé cet été à l'OM par l'intermédiaire de VV Consulting. « Jordan était déjà en équipe de France quand je n'étais pas impliqué avec lui, se défend l'intendant des Bleus. Cette polémique est insultante pour Didier. Je suis scandalisé. Il a été appelé grâce à ses performances ces derniers mois. Et si Pogba et Kanté avaient été aptes, il n'y serait peut-être pas. » Comme pour tacler l'ancien monde des représentants de joueurs, il développe : « J'ai de très bonnes relations avec la nouvelle génération d'agents qui ont des jeunes chez les Bleus. Jamais un joueur à eux ne pourra dire : "Bachir me harcèle". Jamais je n'ai fait le premier pas pour récupérer un joueur de l'équipe de France ». Il arrêtera ses activités avec l'équipe de France après le Qatar Après l'Euro 2021, les critiques, comme un chapeau un peu trop lourd à porter, se sont multipliées aussi. Mais de l'intérieur cette fois et sur d'autres thèmes : son opération d'un oeil qui l'avait obligé à rejoindre Budapest dans un camping-car mis à disposition par la Fédération parce qu'il ne pouvait pas prendre l'avion, les parties de poker avec les joueurs, qui étaient pourtant déjà la tradition en 2018 sans que personne n'y trouve rien à redire, « avec des sommes symboliques et à des horaires bien établis », assure Nehar. Des attaques qui l'ont « le plus meurtri », notamment celle sur sa santé, car « c'était un décollement de la rétine, une opération en urgence sans laquelle j'aurais pu perdre la vue ». Après le raté de l'Euro, les Bleus ont réglé leur logistique Et liées, peut-être, à sa complicité avec Florence Hardouin, la directrice générale de la FFF, ou aux rapports assez frisquets à l'époque avec une partie de l'entourage de Kylian Mbappé. Fragilisé après l'Euro, alors que Noël Le Graët a pensé à s'en séparer, Nehar a été soutenu par le sélectionneur et certains joueurs importants, qui ont appelé directement le président de la Fédé. Mais, même s'il ne nous l'a pas confirmé, l'intendant a pris la décision d'arrêter ses activités en équipe de France après le Qatar, quoi qu'il se passe pour Deschamps. Loin de l'exposition des Bleus, il ne sera pas mécontent de retrouver un peu de l'anonymat dans lequel il a su très bien naviguer pendant longtemps. De cette aventure, il lui restera une Coupe du monde tatouée sur le bras droit, beaucoup de nouveaux amis et quelques inimitiés. 1 Citer
2nyBFS Posté(e) 29 décembre 2022 Posté(e) 29 décembre 2022 Je ne sais pas si c'est moi, mon téléphone, ou le site où l'article du jour est hébergé, mais lorsque je zoome sur l'article je ne réussis pas lire le texte qui est flou, et ce, même quand je le télécharge... Suis-je le seul dans ce cas ? Citer
fifidu31170 Posté(e) 29 décembre 2022 Posté(e) 29 décembre 2022 il y a 8 minutes, 2nyBFS a dit : Je ne sais pas si c'est moi, mon téléphone, ou le site où l'article du jour est hébergé, mais lorsque je zoome sur l'article je ne réussis pas lire le texte qui est flou, et ce, même quand je le télécharge... Suis-je le seul dans ce cas ? Idem. Citer
Dide31 Posté(e) 29 décembre 2022 Posté(e) 29 décembre 2022 il y a 14 minutes, 2nyBFS a dit : Je ne sais pas si c'est moi, mon téléphone, ou le site où l'article du jour est hébergé, mais lorsque je zoome sur l'article je ne réussis pas lire le texte qui est flou, et ce, même quand je le télécharge... Suis-je le seul dans ce cas ? C'est pareil pour moi Citer
Zitoclara31000 Posté(e) 29 décembre 2022 Posté(e) 29 décembre 2022 il y a 57 minutes, 2nyBFS a dit : Je ne sais pas si c'est moi, mon téléphone, ou le site où l'article du jour est hébergé, mais lorsque je zoome sur l'article je ne réussis pas lire le texte qui est flou, et ce, même quand je le télécharge... Suis-je le seul dans ce cas ? Faut télécharger l'appli et après ça s'ouvre nickel 1 Citer
Spidav3231 Posté(e) 18 janvier 2023 Posté(e) 18 janvier 2023 (modifié) Citation Des attaques à plein régime ! Retour sur les performances offensives réalisées à la mi-saison par les équipes de Ligue 1 Uber Eats avec plusieurs records à la clé. La 1ère partie de la saison 2022/23 de Ligue 1 Uber Eats est résolument offensive ! Tout d’abord, 558 buts ont été inscrits à la moitié de la saison (2,94 buts/match), ce qui n’avait plus été réussi dans le championnat de France depuis la saison 1979/80. Et ce, avec des clubs qui ont à la fois enregistré le meilleur pourcentage de tirs cadrés depuis qu’Opta analyse la compétition en 2006/07 (49,5%) et signé un record de tentatives sur la même période (1744 tirs). Ensuite, le classement des buteurs atteint des sommets, lui qui n’avait plus vu 8 joueurs afficher au moins 10 buts après 19 journées depuis 45 ans… Leader à mi-saison, le Paris Saint-Germain – avec Kylian Mbappé en leader offensif et ses 13 buts pour 70 tirs, dont 37 cadrés (trois tops totaux de la saison) - s’affiche également à la première place des attaques les plus performantes de Ligue 1 Uber Eats avec 48 buts. L’adresse monégasque Les troupes de Christophe Galtier sont également en 2e position des clubs les plus efficaces en convertissant 17% de leurs tentatives en but cette saison. Les champions d’hiver sont devancés de peu par l’AS Monaco. Classement au % de tirs convertis en buts en Ligue 1 Uber Eats : 1. AS Monaco : 18% 2. Paris Saint-Germain : 17% 3. Olympique de Marseille : 15,1% 4. FC Lorient : 14,2% 5. Montpellier HSC : 13,9% 6. Stade Rennais : 13,3% 7. Toulouse FC : 13% 8. ESTAC : 12,8% 9. LOSC : 12,4% 10. RC Lens : 12,3% L’AS Monaco (2e attaque, 42 buts) se montre par ailleurs le meilleur dans la régularité, en restant sur une série record de 29 rencontres consécutives avec au moins un but marqué en championnat (plus longue série dans les 5 grands championnats), devant le Stade Rennais (4e attaque, 36 buts) qui a trouvé la faille lors des 18 dernières journées en Ligue 1 Uber Eats. Les meilleurs % de tirs cadrés en Ligue 1 Uber Eats : 1. AS Monaco : 47% 2. Paris Saint-Germain : 46,8% 3. Toulouse FC : 41,3% 4. FC Lorient : 40,2% 5. Olympique Lyonnais : 40% 6. Stade Rennais F.C. : 39,5% 7. LOSC : 38,9% 8. Montpellier HSC : 38,3% 9. RC Strasbourg Alsace : 38,1% 10. Olympique de Marseille : 37,9% Des Monégasques qui disposent de la meilleure adresse cette saison en compagnie du PSG. Lucides dans leurs prises de risques offensifs, les Monégasques ne pointent qu’en 9e position au classement des tirs tentés en 2022/23, à bonne distance du LOSC (1er) et du PSG (2e). Classement des équipes au nombre de tirs tentés en Ligue 1 Uber Eats : 1. LOSC : 283 tirs (39% cadrés) 2. Paris Saint-Germain : 282 tirs (47%) 3. Olympique Lyonnais : 273 tirs (40%) 4. Stade Rennais F.C. : 271 tirs (39%) 5. RC Lens : 260 tirs (33%) 6. Olympique de Marseille : 259 tirs (38%) 7. Stade de Reims : 239 tirs (35%) 8. FC Nantes : 235 tirs (33%) 9. ESTAC Troyes : 234 tirs : 234 tirs (35%) -. AS Monaco : 234 tirs (47%) Nantes et Brest, les experts de loin Longue distance, alors que Girotto (FC Nantes) a superbement bouclé la mi-saison face à Montpellier (0-3) - confirmant l’attirance des Canaris pour les tirs lointains (100 tentatives, 1er des bilans), c’est l’AS Monaco – dans le sillage de Golovin (3) - qui a marqué le plus de buts depuis l’extérieur de la surface (6), devant le PSG et le FC Lorient (5). S’il fait partie des quatre formations à ne pas avoir atteint la barre des 20 buts cette saison, le Stade Brestois a rencontré la réussite de loin, puisque les buts longue distance représentent 21% de son total ! Seuls les Nantais les concurrencent avec 19% de leurs réalisations inscrites de loin en 2022/23. Les meilleurs des buteurs Chez les buteurs à au moins quatre unités après 19 journées (42 joueurs), Wissam Ben Yedder (AS Monaco) est le plus efficace avec un but tous les 2,55 tirs tentés. Une rentabilité désormais bien connue pour l’attaquant français (11 buts) qui a comme concurrents dans ce domaine, Terem Moffi (FC Lorient, 2,92 tirs), Breel Embolo (ASM, 3 tirs) et Neymar Jr (PSG, 3,09 tirs). Ensuite, les joueurs du Rocher pointent aussi en tête dans la catégorie des buts marqués de la tête (10) avec Embolo en leader (4), devant cette fois les Rennais (7), l’OM (6) et le Stade Brestois (6). Pour les autres zones de corps, le PSG profite de l’efficacité de Lionel Messi pour se révéler comme l’équipe qui comptabilise le plus de réalisations du gauche depuis l’ouverture de la saison (14), devant l’OL (13) et de Kylian Mbappé pour les buts du pied droit (28), où le club parisien est accompagné par le Toulouse FC (22), qui a signé 76% de ses buts de cette façon ! De quoi nous promettre une 2e partie de saison passionnante du côté du classement des buteurs qui n’a plus été aussi spectaculaire depuis la saison 1977/1978. https://www.ligue1.fr/Articles/ANALYSES/2023/01/18/des-attaques-a-plein-regime Modifié 18 janvier 2023 par Spidav3231 2 Citer
Louvin Posté(e) 19 janvier 2023 Posté(e) 19 janvier 2023 Oui on est une équipe qui presse. Comme l'OM de Tudor ou le LOSC de Fonseca. Je suis surpris de voir Paris aussi haut par contre Citer
Asha31 Posté(e) 19 janvier 2023 Posté(e) 19 janvier 2023 il y a 31 minutes, Louvin a dit : Oui on est une équipe qui presse. Comme l'OM de Tudor ou le LOSC de Fonseca. Je suis surpris de voir Paris aussi haut par contre Tout à fait, je nous trouve au moins autant en place tactiquement et cohérents que ces équipes là, à la différence par contre que l'on manque terriblement de vivacité et de puissance, ce qui fait que dés lors que l'on est pas à fond, notre pressing est assez facilement déjoué dés que l'adversaire est un peu habile techniquement. Probablement l'élément majeur qui nous manque pour faire mieux cette saison contre les gros... Le 18/01/2023 à 15:24, Spidav3231 a dit : https://www.ligue1.fr/Articles/ANALYSES/2023/01/18/des-attaques-a-plein-regime Cela confirme bien l'impression visuelle : on cherche avant toute chose l'échange avec les autres et le jeu collectif, au point de finalement très peu voir d'initiatives individuelles, mais par contre quand on tire , c'est avec adresse, c'est très souvent cadré et ça fait régulièrement mouche. Citer
Zorglub Posté(e) 21 janvier 2023 Posté(e) 21 janvier 2023 (modifié) L'équipe du jour sur le compte Twitter de Doberman: Je ne pensais mettre que le lien ... on aura compris que je ne suis pas top en informatique ... Modifié 21 janvier 2023 par Zorglub 1 Citer
RobespierreDorsini Posté(e) 29 janvier 2023 Posté(e) 29 janvier 2023 https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Comment-montanier-et-le-tfc-vont-integrer-les-quatre-recrues-de-l-hiver/1377442 Comment Toulouse et Philippe Montanier vont intégrer les quatre recrues de l'hiver Rédaction 3–4 minutes S'il s'est parfois fait des noeuds au cerveau pour composer son équipe cette saison, par manque de solutions à certains postes, Philippe Montanier n'est pas près d'arrêter de gamberger, mais pour la raison inverse. En recrutant quatre joueurs cet hiver, Toulouse dispose d'un effectif plus fourni. Ce qui mécaniquement, à terme, va contraindre son entraîneur à faire des choix entre plusieurs anciens à l'avenir incertain et des recrues aux états de forme disparates. Le « double effet » voulu par la direction dans ce mercato, avec « des investissements à la fois pour le court et le long terme », pourrait donc susciter des frustrations dans un groupe composé de vingt-et-une nationalités. Une hypothèse balayée par Montanier : « Je n'ai jamais eu de problème à l'entraînement sur l'investissement des joueurs mais c'est vrai que quand on se renforce, la concurrence est plus rude. On va avoir beaucoup de matches, avec la Coupe de France (le Téfécé affrontera Reims, en huitièmes de finale, le 8 février). Ça va permettre de mieux gérer leur répétition. On est prêts à challenger sur tous les fronts. » Philippe Montanier, l'entraîneur du TFC. (F. Lancelot/L'Équipe) Toutes les lignes concernées « Le seul inconvénient, précise un proche du club, c'est que ça peut boucher les jeunes qui commençaient à éclore. » Comme les polyvalents défenseurs Kévin Keben (19 ans, 10 matches en L1 cette saison) et Christian Mawissa (17 ans, 2 matches). Le Norvégien Warren Kamanzi, vite intégré et déjà en jambes, et le Chilien Gabriel Suazo, qui n'a pas joué depuis mi-novembre mais ne cache pas son impatience, vont rapidement intégrer la rotation des latéraux, dont Issiaga Sylla, préservé dans l'attente d'un transfert, ne fera bientôt plus partie à gauche. Les retours progressifs de blessure de Mikkel Desler et Denis Genreau, qui ne souhaite pas bouger malgré l'arrivée d'un concurrent dans son secteur, vont aussi offrir plus de solutions à Montanier. Au milieu, l'achat du Suisse Vincent Sierro, « le plus prêt » physiquement, est perçu comme un passage de témoin avec Branco van den Boomen, dont le départ en fin de saison se dessine. D'ici là, ils vont se partager le temps de jeu avec le capitaine Brecht Dejaegere, suspendu ce dimanche face au Racing, et le jeune Finlandais Naatan Skyttä (20 ans), utilisé lors des quatre derniers matches. À tous les niveaux les places seront chères, y compris en attaque, une fois que Saïd Hamulic, le dernier arrivé, sera en mesure de jouer. Même si son certificat international de transfert a été transmis vendredi, l'ancien buteur bosnien de Stal Mielec (D1 polonaise), à court de forme, n'a pas été retenu ce week-end. En attendant le retour de Rhys Healey, qui a repris l'entraînement vendredi, Thijs Dallinga et Ado Onaiwu vont encore tenter de marquer des points. publié le 29 janvier 2023 à 07h50 mis à jour le 29 janvier 2023 à 08h26 2 1 Citer
Hermes Posté(e) 30 janvier 2023 Posté(e) 30 janvier 2023 Il y a 17 heures, Vistule a dit : Thijs Dallinga et Ado Onaiwu vont encore tenter de marquer des points. Oui ! On a bien vu la différence contre Strasbourg... 🤭 Citer
mine02 Posté(e) 30 janvier 2023 Posté(e) 30 janvier 2023 Content pour Dallinga, il est vraiment de mieux en mieux 1 1 Citer
Zitoclara31000 Posté(e) 31 janvier 2023 Posté(e) 31 janvier 2023 Le 30/01/2023 à 10:15, mine02 a dit : Content pour Dallinga, il est vraiment de mieux en mieux C'est pourquoi je ne comprenais pas son remplacement par onaiwou depuis le match de rennes, alors qu'on voyait bien déjà qu'il était en train de passer un cap. Des fois Montanie a des choix étranges quand même Citer
Spidav3231 Posté(e) 31 janvier 2023 Posté(e) 31 janvier 2023 il y a 27 minutes, Zitoclara31000 a dit : C'est pourquoi je ne comprenais pas son remplacement par onaiwou depuis le match de rennes, alors qu'on voyait bien déjà qu'il était en train de passer un cap. Des fois Montanie a des choix étranges quand même Je pense qu'il l'a voulu le piquer .....et ça a marché Citer
Toulousain31 Posté(e) 31 janvier 2023 Posté(e) 31 janvier 2023 https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-tfc-en-justice-contre-la-lfp-et-la-fff/1378111 J'espère ça va pas nous péter a la gueule tout ca Citer
Alfcat Posté(e) 31 janvier 2023 Posté(e) 31 janvier 2023 il y a 11 minutes, Toulousain31 a dit : https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-tfc-en-justice-contre-la-lfp-et-la-fff/1378111 J'espère ça va pas nous péter a la gueule tout ca Le club a raison de tenter. Ce qui est le plus plaidable, à mon sens, c'est la diminution unilatérale et impromptue de la prime de rétrogradation. Les 2 autres motifs me semblent bien plus ardus encore. 1 Citer
Nico12 Posté(e) 31 janvier 2023 Posté(e) 31 janvier 2023 il y a 26 minutes, Toulousain31 a dit : https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-tfc-en-justice-contre-la-lfp-et-la-fff/1378111 J'espère ça va pas nous péter a la gueule tout ca Il est la le budget pour les prolongations. L'avenir de nos bataves dépendra des décisions de justice ! Citer
Messages recommandés
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.