RobespierreDorsini Posté(e) 14 mars Posté(e) 14 mars Il a tenu le côté gauche à lui tout seul pendant 6 mois, tout en étant en sélection et jeune père. Pas étonnant qu'il soit si claqué. Il l'avait déjà été après des débuts tonitruants l'an passé. Aucun doute sur le fait qu'il retrouvera un meilleur niveau. 3 Citer
flibustier Posté(e) 15 mars Posté(e) 15 mars Beaucoup de fougue et d'énergie derrière beaucoup de déchets devant. Mais état d'esprit remarquable. Citer
JR31 Posté(e) 26 mars Posté(e) 26 mars Bon match contre les Bleus Gabi....💪🏻👍🏻👍🏻💪🏻 Citer
en_congés Posté(e) 26 mars Posté(e) 26 mars La presque passe D !! Par contre il sort à un moment donné, histoire de pas se cramer pour dimanche ? Citer
Coolbool PostĂ©(e) 27 mars PostĂ©(e) 27 mars Je colle ici une interview très intĂ©ressante de Gabi. https://www.ligue1.fr/Articles/Interviews/2024/03/27/interview-gabriel-suazo-toulouse-fc INTERVIEW Gabriel Suazo : « Je ne sais pas comment Suazidane est arrivĂ© jusqu’ici ! » Encore titulaire avec le Chili mardi, le latĂ©ral toulousain Gabriel Suazo rĂ©gale en entretien comme sur le terrain, avec personnalitĂ© et finesse. L’occasion de parler leadership au TĂ©fĂ©cĂ©, Alexis Sánchez, mentalitĂ© de chien, surnoms, Colo-Colo ou encore tennis. Pour commencer, peux-tu nous parler de ton enfance au Chili et de ton rapport au foot ? Ça va peut-ĂŞtre vous Ă©tonner mais j’ai des photos de moi, Ă l’âge de deux ans, en train de jouer avec un ballon de foot avec le maillot de Colo-Colo (le club le plus populaire du Chili). J’étais trop jeune pour m’en souvenir mais j’étais dĂ©jĂ avec un ballon ! Ma mère m’a racontĂ© qu’ensuite, dès qu’il y avait un jour sans Ă©cole, je me levais Ă l’aube et j’allais rĂ©veiller tous mes petits voisins pour qu’on aille jouer ensemble. Je jouais aussi avec les amis de mon frère, qui avaient tous cinq ans de plus que moi, et comme j’étais le plus petit de la bande, ils me mettaient dans les cages. Ils me donnaient des gants Ă©normes, ceux qu’on utilise quand il neige, pour que je n’aie pas mal… Et ils m’allumaient (sourire) ! Cinq ans de diffĂ©rence, c’est beaucoup Ă cet âge-lĂ Â ! C’est comme ça que je suis tombĂ© amoureux du football. C’est un amour presque innĂ©. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimĂ© le foot, et j’aimerai toujours ce sport fantastique. Tu disais que tu avais un maillot de Colo-Colo sur le dos Ă seulement deux ans. Ça veut dire que tu as grandi dans une famille de supporters du club ? Exactement, je viens d’une famille oĂą presque tout le monde supporte Colo-Colo : mes parents, mes grands-parents… J’ai dit presque tout le monde mais c’est tout le monde en fait ! Et j’ai eu la chance de faire partie des Ă©quipes de jeunes de Colo-Colo dès mes 8-9 ans. J’ai ensuite fait mes dĂ©buts professionnels lĂ -bas, j’y ai Ă©tĂ© capitaine, champion du Chili avec le brassard… Mon histoire avec Colo-Colo est fantastique et c’est quelque chose qui restera en moi Ă jamais. « On me surnommait Marcelo RĂos » Enfant, tu ne jouais pas qu’au football puisque tu pratiquais Ă©galement le tennis... Oui, j’ai commencĂ© Ă 7-8 ans et, sans me vanter, j’étais vraiment pas mal. Il y a une petite collection de trophĂ©es chez mes parents pour le prouver (sourire). On me surnommait mĂŞme « Marcelo RĂos » (tennisman chilien, ex-numĂ©ro 1 mondial) parce que, comme lui, je jouais les revers Ă deux mains et en sautant ! Pour ĂŞtre honnĂŞte, je suis trop jeune pour l’avoir vu jouer mais quand on a commencĂ© Ă m’en parler, j’ai regardĂ© des vidĂ©os et c’est vrai que je jouais les revers comme lui. Au passage, ce n’est pas vraiment la façon la plus simple de taper un revers (rires) mais c’était quelque chose de naturel chez moi, c’était ma façon de faire. Et ensuite ? Jusqu’à l’âge de 13-14 ans, je faisais autant de tennis que de foot mais, ensuite, j’ai dĂ» faire un choix car, Ă Colo-Colo, ça devenait vraiment sĂ©rieux, avec des entraĂ®nements presque tous les jours. Plus jeune, je touchais un peu Ă tous les sports et, aujourd’hui encore, je regarde beaucoup d’autres sports, notamment le tennis et le padel. Entre le foot et le tennis, tu avais quand mĂŞme le temps d’aller Ă l’école j’espère ! Bien sĂ»r ! Et Ă l’école aussi, ça se passait plutĂ´t bien pour moi. J’avais une très bonne moyenne. Le système de notation au Chili est diffĂ©rent de celui qu’il y a en France parce que, chez nous, la note maximale est de 7. Et moi, j’avais 6,7 ou 6,8 de moyenne, tous les ans. De toute façon, mes parents ont toujours insistĂ© sur l’importance des Ă©tudes et ils ne m’auraient jamais laissĂ© faire ce que je voulais si ça n’avait pas suivi Ă l’école. Je les en remercie et, tous les jours, je me rends compte Ă quel point c’est important d’avoir une bonne Ă©ducation, pour bien rĂ©pondre aux interviews notamment ! « J’étais persuadĂ© que j’allais jouer » Pour maintenant parler de ton arrivĂ©e en France en janvier 2023, il paraĂ®t que l’ancien joueur argentin et sĂ©lectionneur du Chili Eduardo Berizzo a jouĂ© un rĂ´le important dans ta signature au Toulouse FC… Eduardo savait que j’avais l’opportunitĂ© de partir en Europe, ce qui Ă©tait un de mes objectifs et un de mes rĂŞves de joueur professionnel. Il m’a dit de ne pas hĂ©siter Ă le consulter si j’avais la moindre question ou si j’avais besoin d’informations sur certaines destinations. Il voulait m’aider car il a jouĂ© et entraĂ®nĂ© en Europe (il a notamment portĂ© les couleurs de l’OM et du Celta de Vigo avant de coacher en Liga). Quand je lui ai parlĂ© de l’intĂ©rĂŞt de Toulouse, il a Ă©tĂ© très heureux pour moi et il a validĂ© l’idĂ©e Ă 100%. Il m’a dit que le championnat de France Ă©tait un championnat très compĂ©titif et très physique qui pouvait beaucoup m’aider Ă progresser. Et en effet, le championnat est tel qu’il l’a dĂ©crit donc je remercie Eduardo pour ses conseils. Je suis très heureux d’être ici et de rĂ©aliser mon rĂŞve. Comment s’est dĂ©roulĂ©e ton adaptation ? Tout s’est très bien passĂ©. C’était la première fois que je quittais le Chili mais, au bout de deux semaines, j’ai commencĂ© Ă jouer avec le TĂ©fĂ©cĂ©. Et mes coĂ©quipiers m’ont vraiment aidĂ© Ă m’intĂ©grer rapidement. Au dĂ©but, c’était compliquĂ© avec le français mais après plusieurs mois, j’étais capable de comprendre beaucoup de choses et de parler un peu en anglais. Je suis aussi arrivĂ© dans un club oĂą une partie du staff technique parlait espagnol et, sur le plan privĂ©, ma femme est arrivĂ©e en France presque immĂ©diatement, ce qui a Ă©tĂ© très important pour moi. Surtout, j’avais très envie de venir en Europe et de m’imposer au plus vite donc j’ai tout fait pour que la pĂ©riode d’adaptation soit la plus courte possible. Ça peut paraĂ®tre surprenant que tu parles d’une transition aussi rapide quand on sait que tu sortais de 16 annĂ©es dans le mĂŞme environnement, celui de Colo-Colo… C’est vrai que beaucoup de gens estiment que lorsque tu quittes le Chili, ça peut ĂŞtre une bonne idĂ©e d’aller en Argentine ou au BrĂ©sil, pour avoir une Ă©tape intermĂ©diaire avant de rejoindre l’Europe. Il arrive que les joueurs qui dĂ©barquent en Europe y rencontrent des difficultĂ©s mais, moi, j’étais sĂ»r de vouloir venir ici et j’étais persuadĂ© que j’allais jouer. Cette dĂ©termination, personne ne pouvait me l’enlever. Au contraire, plus on me disait que ça allait ĂŞtre compliquĂ©, plus j’étais convaincu que je devais venir en Europe et que ça allait marcher pour moi ici. Et c’est ce qu’il s’est passĂ© sur le terrain. « Ma femme ? Je lui tire mon chapeau » Et en dehors des terrains, est-ce que la vie en France t’a posĂ© certaines difficultĂ©s ? Pour ĂŞtre honnĂŞte, c’est pour ma femme que ça a Ă©tĂ© le plus difficile ou que le changement a Ă©tĂ© le plus drastique disons. Quand on est arrivĂ©s ici, elle Ă©tait enceinte. Je lui suis immensĂ©ment reconnaissant d’avoir fait ce sacrifice parce que ce n’était pas facile pour elle de quitter le Chili et de s’éloigner de sa famille dans cette pĂ©riode-lĂ . Venir ici, loin de sa mère, loin de la mienne avec qui elle s’entend très bien, pour donner naissance Ă notre fils dans un pays dont tu ne connais pas la langue, oĂą tu n’as pas tes repères… Il y a aussi une personne du club qui nous a beaucoup aidĂ©s dans notre quotidien mais elle ne pouvait pas tout le temps ĂŞtre lĂ non plus. Pour tout ça, je lui tire mon chapeau. C’est grâce Ă ma femme que j’ai pu me concentrer sur le terrain et sur mes performances comme je l’ai fait. Son soutien compte pour beaucoup. Donc je pense que c’est ce double changement, de ville et de vie, qui a Ă©tĂ© le plus compliquĂ© pour nous en France mais je suis très heureux de la façon dont on nous a traitĂ©s ici, comme si nous Ă©tions français. Et je suis très heureux que notre fils soit nĂ© Ă Toulouse, surtout que j’adore la manière d’être des Français… C’est-Ă -dire ? Je trouve les Français très chaleureux. Les Chiliens le sont aussi, mĂŞme s’il y a des exceptions bien sĂ»r, mais ici, les gens sont très chaleureux, très proches les uns des autres, très affectueux. De l’extĂ©rieur, on entend souvent dire que les EuropĂ©ens sont plus distants que nous, les Sud-amĂ©ricains, mais ce que je vis ici, ce n’est pas ça. Quand je me balade en ville ou que j’ai besoin de quelque chose, je commence Ă parler en espagnol et mon interlocuteur fait souvent l’effort pour essayer de me comprendre et rĂ©pondre en espagnol. Les gens essaient de te rendre la vie facile. C’est quelque chose que j’adore et c’est aussi ce qui fait que mon adaptation a Ă©tĂ© facile. Les gens de la ville et les supporters du TĂ©fĂ©cĂ© m’ont accueilli merveilleusement et, dès qu’ils me reconnaissent dans la rue, ils me transmettent leur affection, ce qui est très gratifiant. Recevoir autant d’affection, en France, dans un pays aussi Ă©loignĂ© du mien, ça fait chaud au cĹ“ur. Tu Ă©voques les supporters toulousains, dont certains t’appellent « Suazidane ». Tu sais d’oĂą vient ce surnom ? (Rires). Ce surnom existe depuis un moment puisqu’il date de mes annĂ©es au Chili ! Je crois que ça vient d’un meme que des gens ont inventĂ© pour rigoler. Il y avait « Suazidane », « Suazinho »… Et je ne sais pas comment mais c’est arrivĂ© jusqu’ici ! MĂŞme les petits Toulousains qui viennent me saluer m’appellent comme ça ! Moi, je prĂ©fère qu’on m’appelle « Gabi », ça me va très bien. Mais bon, je sais comment sont les gens, au Chili surtout, ça les fait davantage rire de m’appeler « Suazidane » ou « Suazinho » donc je crois que je vais entendre et lire ça encore un moment ! Un surnom en rapport avec Zidane, ça met la pression ! Beaucoup de pression (rires) ! Un surnom comme ça, ça met la pression (rires) ! En tout cas, moi, je fais de mon mieux pour ĂŞtre bon sur le terrain et rendre aux supporters cette affection. Les gens ont le droit de m’appeler comme ils veulent mais, comme je l’ai dit, « Gabi », ça me va très bien ! « La plupart du temps, les mots ne sont pas nĂ©cessaires » Comme tu l’as rappelĂ© plus tĂ´t, tu avais le brassard de capitaine Ă Colo-Colo. Quand on a Ă©tĂ© un leader aussi longtemps et qu’on arrive dans un pays dont on ne parle pas la langue, comment fait-on pour transmettre de la motivation ou des conseils Ă ses coĂ©quipiers ? C’est sĂ»r qu’au dĂ©but, je ne pouvais pas m’exprimer comme je le voulais mais maintenant, c’est mieux et je comprends bien mieux. Pareil avec l’anglais, que je parlais très peu Ă mon arrivĂ©e. MalgrĂ© tout ça, je me sentais leader par ce que je transmettais sur le terrain dans mon attitude. La plupart du temps, les mots ne sont pas nĂ©cessaires. C’est-Ă -dire ? Ton attitude sur le terrain peut te permettre d’emmener tes coĂ©quipiers avec toi dans les moments difficiles ou de les pousser Ă donner encore davantage dans les bons moments. A Toulouse, il y a beaucoup de nationalitĂ©s diffĂ©rentes dans l’équipe donc on communique beaucoup en anglais sur le terrain. Avec les quelques mots d’anglais que je connaissais, j’essayais de me dĂ©brouiller et de communiquer mon Ă©nergie aux autres. Je pense que les Ă©nergies se transmettent d’une personne Ă une autre donc j’ai envie de reprĂ©senter une Ă©nergie positive pour mes coĂ©quipiers afin de les « contaminer ». C’est très important d’être toujours positif sur le terrain et de ne rien lâcher… « Como perro » ! Pardon ? « Como perro » (rires). Ça signifie « mentalitĂ© de chien », quelque chose comme ça. J’en ai fait ma devise et j’avais cette inscription sur mon brassard de capitaine Ă Colo-Colo. Ça signifie qu’aucun ballon n’est perdu. Si tu envoies une balle Ă un chien, oĂą qu’elle parte, elle ne sera jamais perdue. Le chien va aller la chercher et il va te la ramener. J’essaie de montrer cet Ă©tat d’esprit Ă chaque seconde sur le terrain. « Como perro » est une devise que m’ont transmis mes ex-coĂ©quipiers de Colo-Colo Jaime ValdĂ©s, Esteban Pavez et Claudio Baeza. J’ai adoptĂ© cette devise et elle fait partie de moi dĂ©sormais. Que ce soit Ă Santiago ou Ă Toulouse, j’essaie de toujours reflĂ©ter cet Ă©tat d’esprit sur le terrain. Tu as remportĂ© de nombreux titres avec Colo-Colo et tu as amenĂ© cette bonne habitude avec toi puisque tu as soulevĂ© la Coupe de France avec Toulouse la saison dernière. Tu t’attendais Ă ĂŞtre en capacitĂ© de gagner des trophĂ©es ici ? Quand je suis arrivĂ© Ă Toulouse, c’était juste avant un match de Coupe de France justement, un 16e de finale qu’on avait gagnĂ© Ă la maison (2-0 contre Ajaccio). Je me suis tout de suite dit : « Et pourquoi pas ? Pourquoi pas nous ? » Je ne l’ai dit Ă personne sur le moment mais c’est ce que je pensais. C’est une compĂ©tition avec des Ă©quipes très fortes mais, sur un match, tout est possible. Surtout, j’ai toujours l’intention de gagner. On a eu la chance d’aller au bout mais, ce qui compte, c’est de vouloir gagner chaque match, quelle que soit la compĂ©tition : coupe, championnat, Europa League… Je suis lĂ pour gagner et c’est ce que j’essaie de transmettre, toujours. « J’ai jouĂ© presque partout » Pour maintenant parler de ton positionnement, tu joues latĂ©ral ou piston gauche avec le TĂ©fĂ©cĂ© mais, au Chili, tu as aussi Ă©voluĂ© au milieu de terrain… Pendant la prĂ©saison, Carles MartĂnez Novell m’a utilisĂ© au milieu lors d’un match contre Osasuna, devant la dĂ©fense. Il sait que je peux jouer lĂ si besoin, on en a parlĂ©. D’ailleurs, cet Ă©tĂ©, le coach nous avait posĂ© diffĂ©rentes questions et il nous avait notamment demandĂ© si on se sentait capables de jouer Ă d’autres postes que notre poste principal, afin d’avoir un maximum d’options. Mon poste naturel dĂ©sormais, c’est latĂ©ral gauche, les choses sont claires, mais si l’équipe a besoin de moi ailleurs, je suis lĂ . Il n’y a aucun problème. J’ai beaucoup jouĂ© au milieu avec Colo-Colo (presque 80 matchs). Il y a mĂŞme une saison Ă ce poste lors de laquelle j’ai marquĂ© plusieurs buts et donnĂ© plusieurs passes dĂ©cisives. Mais ensuite, je suis passĂ© dans le couloir (rires). C’est donc au milieu que tu as Ă©tĂ© formĂ©Â ? J’ai jouĂ© presque partout ! Quand je suis arrivĂ©, j’étais milieu gauche, puis je suis passĂ© ailier gauche, quasiment attaquant. Ensuite, j’ai jouĂ© numĂ©ro 10, puis milieu devant la dĂ©fense, jusqu’à 15-16 ans. Après ça, Claudio Rojas, un entraĂ®neur qui a Ă©tĂ© marquant pour moi, m’a fait passer latĂ©ral gauche. Il m’a appris Ă orienter mon corps, Ă coulisser… Des concepts que l’on n’enseigne pas forcĂ©ment Ă des joueurs si jeunes. Ce coach m’a aussi fait jouer dĂ©fenseur central gauche, ce qui m’a beaucoup aidĂ© Ă m’amĂ©liorer dans les duels et la dĂ©fense pure. Et finalement, je me suis stabilisĂ© au milieu et c’est Ă ce poste que j’ai intĂ©grĂ© l’équipe première, oĂą j’ai jouĂ© Ă pas mal d’endroits diffĂ©rents ! Le fait d’avoir Ă©voluĂ© Ă des postes diffĂ©rents m’a Ă©normĂ©ment aidĂ© Ă progresser et Ă mieux comprendre le jeu et la tactique. Jouer Ă diffĂ©rents endroits te fait comprendre ce que chaque poste implique. « Je crois qu’Alexis Sánchez restera tout en haut » Depuis deux ans et demi, tu es un habituĂ© de l’équipe du Chili, avec qui tu comptes dĂ©sormais 24 sĂ©lections. Et la saison dernière, sur les terrains français, tu as croisĂ© un de tes coĂ©quipiers en sĂ©lection, Alexis Sánchez… Et Guillermo Maripán ! Quand je suis arrivĂ© en France, il m’a tout de suite Ă©crit pour me dire qu’il Ă©tait lĂ pour moi si j’avais besoin de quelque chose. Pareil pour Alexis. Quand on a reçu l’OM, on s’est saluĂ©s chaleureusement et il m’a dit qu’il Ă©tait lĂ pour moi. C’est le genre de gestes qui font chaud au cĹ“ur. Ă€ la fin du match, on a Ă©changĂ© nos maillots et j’aurais bien partagĂ© un moment avec lui ensuite mais j’avais le contrĂ´le anti-dopage. Et ce jour-lĂ , j’ai dĂ» attendre tellement longtemps avant de faire pipi que lorsque j’avais terminĂ©, il Ă©tait parti ! Mais sinon, Alexis comme Guillermo m’ont dit que la Ligue 1 Uber Eats Ă©tait un championnat très physique et qu’ils Ă©taient convaincus que ça allait marcher pour moi ici. Que reprĂ©sente Alexis Sánchez au Chili ? L’histoire et les grandes heures de notre sĂ©lection. C’est le joueur avec le plus de sĂ©lections et le meilleur buteur de l’histoire de la sĂ©lection (162 matchs et 51 buts). Il avait 17 ans quand il a commencĂ© Ă jouer en sĂ©lection et il n’a plus jamais quittĂ© l’équipe, ce qui est incroyable. Il reprĂ©sente l’Histoire et je crois qu’il restera tout en haut, avec Arturo Vidal. Je pense que ce sont les deux plus grands, de ce que j’ai pu voir en tout cas, car j’étais trop jeune pour voir jouer Zamorano et Salas. Moi, j’ai grandi avec Alexis et Arturo donc c’est eux deux que j’ai envie de mettre en avant ! Justement, en sĂ©lection, tu as cĂ´toyĂ© Arturo Vidal mais aussi Gary Medel, deux sacrĂ©s personnages ! C’est sĂ»r ! Ils font partie des joueurs de la gĂ©nĂ©ration dorĂ©e du football chilien qui sont encore lĂ avec Claudio Bravo, Mauricio Isla, Eugenio Mena… Il y a une nouvelle gĂ©nĂ©ration de joueurs qui a intĂ©grĂ© le groupe et on essaie d’apprendre au maximum Ă leurs cĂ´tĂ©s. Ce mĂ©lange est très important, avec des joueurs d’âges diffĂ©rents mais qui vivent très bien ensemble, ce qui se reflète sur le terrain. C’est un honneur pour moi d’être en sĂ©lection et de passer du temps avec eux. « Au Nord comme au Sud, c’est comme si Colo-Colo joue Ă domicile » Ă€ Colo-Colo, tu as jouĂ© avec d’autres lĂ©gendes du football chilien comme Jorge Valdivia et MatĂas Fernández... Oui, j’ai eu la chance de jouer avec beaucoup de joueurs très importants de l’histoire du football chilien, ce qui m’a permis de me dĂ©velopper comme joueur et comme personne Ă©galement. J’ai jouĂ© avec Jorge Valdivia et MatĂas Fernández mais aussi avec Esteban Paredes, une lĂ©gende de Colo-Colo, avec Jean Beausejour, Carlos Carmona… J’ai appris Ă©normĂ©ment Ă leur contact et nous sommes restĂ©s proches. Si je suis devenu le joueur et l’homme que je suis, c’est en grande partie grâce Ă eux. J’ai oubliĂ© de citer Gonzalo Fierro, qui Ă©tait une de mes idoles quand j’étais enfant et le capitaine de Colo-Colo. Plus prĂ©cisĂ©ment, que t’ont-ils appris ? Le professionnalisme en gĂ©nĂ©ral. Ils m’ont donnĂ© davantage de conseils sur ce qu’il se passe en dehors du terrain que sur le terrain. Et on ne se rend pas toujours compte mais ce qu’il se passe hors des terrains est au moins aussi important que ce qu’il se passe sur le terrain. J’ai compris tout ça au quotidien, en Ă©changeant avec eux dans le vestiaire, Ă l’entraĂ®nement… Peux-tu nous en dire plus sur l’importance de Colo-Colo au Chili et en AmĂ©rique du Sud ? Colo-Colo reprĂ©sente tout pour beaucoup de Chiliens, notamment les plus modestes. Mais c’est un club universel, qui rassemble les gens. Peut-ĂŞtre que 80% des supporters sont des gens humbles, qui se lèvent Ă 5 heures du matin et se tuent au travail pour pouvoir se payer Ă manger, et s’il reste un peu d’argent, acheter un billet pour aller au stade. Mais il y a aussi des supporters du club dans les classes plus aisĂ©es. C’est une passion assez transversale finalement, qui traverse tout le pays, les villes comme la campagne. Comme vous le savez, le Chili est un pays immense mais au Nord comme au Sud, c’est comme si Colo-Colo joue Ă domicile. Le stade est toujours Ă dominante Colo-Colo, ce qui oblige les joueurs Ă beaucoup d’humilitĂ©, de courage, au-delĂ du beau jeu. Il faut toujours travailler, tout donner sur le terrain, comme les gens dans leur vie de tous les jours. Ce sont des valeurs qui m’animent depuis tout petit et que j’ai emmenĂ©es avec moi Ă Toulouse. Et qu’en est-il de l’ambiance au Monumental de Santiago et des supporters ? Les supporters sont fanatiques ! Ils sont toujours derrière l’équipe, mĂŞme dans les moments difficiles, et je sais de quoi je parle car on s’est retrouvĂ©s Ă lutter pour ne pas descendre il y a quelques annĂ©es. Quand on allait jouer Ă l’extĂ©rieur, il y avait des cortèges de voitures de supporters qui suivaient le car de l’équipe, des supporters qui nous acclamaient dans les villages qu’on traversait… La relation entre les supporters et moi n’a pas toujours Ă©tĂ© facile car les rĂ©sultats n’étaient pas bons lorsque je suis devenu capitaine. Mais les gens ont compris que j’étais un joueur du cru et ils ont vu mon investissement, ce qui a fait changer leur regard sur moi. Ils m’appelaient « capitaine », ce qui Ă©tait une fiertĂ© Ă©norme pour ma famille et moi. Si je dois le devenir un jour Ă Toulouse, je serais le plus heureux de pouvoir aider l’équipe avec mon caractère et ma façon d’être. Et pour revenir aux supporters, Ă Toulouse, c’est quelque chose aussi ! Comme Ă Colo-Colo, ils sont toujours derrière nous, dans les bons comme les mauvais moments. J’adore les supporters du TĂ©fĂ©cĂ©. Qu’ils soient 50 ou 1 000, ils font toujours les dĂ©placements pour nous soutenir Ă l’extĂ©rieur et je ne les remercierai jamais assez pour ça. 5 1 Citer
Nens Posté(e) 13 avril Posté(e) 13 avril Son meilleur match depuis un moment, ça fait plaisir pour lui. 1 Citer
Valentine Posté(e) 14 avril Posté(e) 14 avril Très bon match. On a retrouvé le Gabi qu'on aime, accrocheur, précis. Ça serait bien qu'il finisse la saison à ce niveau. 1 Citer
Harry_Kop Posté(e) 4 mai Posté(e) 4 mai Son sujet n'a pas été remonté depuis le 14 avril. Bonne ou mauvaise nouvelle ? Perso je commence à perdre un peu patience avec lui même s'il est très attachant. Citer
Alexis Posté(e) 4 mai Posté(e) 4 mai il y a une heure, Harry_Kop a dit : Son sujet n'a pas été remonté depuis le 14 avril. Bonne ou mauvaise nouvelle ? Perso je commence à perdre un peu patience avec lui même s'il est très attachant. Perso je pense que c'est en grande partie liée au physique, je sais pas s'il aura encore des matchs internationaux en Amérique du sud cet été mais jespere pas. Il a besoin d'un sacré break estival, et après on retrouvera le vrai Suazo ! 2 Citer
Flolynyk Posté(e) 5 mai Posté(e) 5 mai Le 04/05/2024 à 13:37, Alexis a dit : Perso je pense que c'est en grande partie liée au physique, je sais pas s'il aura encore des matchs internationaux en Amérique du sud cet été mais jespere pas. Il a besoin d'un sacré break estival, et après on retrouvera le vrai Suazo ! Il y a la Copa America. 1 Citer
VioletSmurf Posté(e) 12 mai Posté(e) 12 mai Excellent ce soir ! Et Novel le sort au bon moment, il allait se faire manger par la vivacité de Dembouz et Hakimi 1 Citer
RobespierreDorsini Posté(e) 12 mai Posté(e) 12 mai C'est à ce niveau qu'on le veut l'an prochain 1 Citer
Gollum Posté(e) 13 mai Posté(e) 13 mai Il y a 14 heures, VioletSmurf a dit : Excellent ce soir ! Et Novel le sort au bon moment, il allait se faire manger par la vivacité de Dembouz et Hakimi Oui. Top coaching de Novell, en effet, ce qui n'a pas toujours été le cas. Tout était décidément au diapason d'une énorme performance. Citer
VioletSmurf Posté(e) 26 juin Posté(e) 26 juin (modifié) Ill n'ya pas faute de l'argentin qui touche le ballon avant et pose son pied "naturellement" non ? mais ça doit être douloureux ! Modifié 26 juin par VioletSmurf 1 Citer
jerome69 Posté(e) 26 juin Posté(e) 26 juin Suazo me semblait déjà épuisé en fin de saison, j espère que la Copa va pas finir de le cramer complètement Citer
Nico41 Posté(e) 30 juin Posté(e) 30 juin Bon ben carton rouge (double jaune) au bout de 25 minutes contre le Canada 1 Citer
jerome69 Posté(e) 1 juillet Posté(e) 1 juillet Le 30/06/2024 à 02:31, Nico41 a dit : Bon ben carton rouge (double jaune) au bout de 25 minutes contre le Canada ben au moins il sera au repos pour arriver en forme chez nous Citer
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