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TFC 2 - OGC Nice 1 / 24è journée de L1


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il y a une heure, Gollum a dit :

Nice est en train de nous rappeler pourquoi on joue le maintien. C'était à craindre... 

Autant le 0-1 contre Lille ne m'alarmait pas, autant là, je vois pas bien comment on va inverser la tendance. Heureusement, le foot peut être surprenant :grin:.

Il disait quoi MossieurJeSaisTout  ?

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il y a 51 minutes, Grominet a dit :

Oui il y a une erreur, mais comme il y en a des dizaines par match qu'on ne remarque pas spécialement parce qu'on arrive in fine à se dégager. Celle là est réelle et est bien à l'origine du but, mais je la trouve pas non plus scandaleuse

Bon, on va dire que moi, je les remarque :grin:. Je la trouve nettement plus coupable que toi. Cela n'enlève rien à ce que je pense de Mawissa - dont l'éclosion coïncide avec notre mieux général - mais il a réalisé l'un de ses matches les plus compliqués aujourd'hui et surtout, ses erreurs graves sont décidément nombreuses... C'est le prix de l'apprentissage et aujourd'hui, ça ne coûte rien ;).

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Quelle perf... Si ce n'est pas la plus grosse de nos récentes victoires, ça y ressemble car pour moi, c'est la plus difficile même si bien entendu, on n'a pas été à la fête à Monaco et Reims. Mais ce match contre Nice avait tout du mauvais karma... jusqu'au retour des vestiaires. Un top adversaire en panne de résultats, un TFC surfant sur son revival et engendrant un optimisme forcément excessif, une quête de deuxième victoire consécutive au stadium, ça sentait fort le relâchement collectif côté téféciste et la concentration maximale côté niçois. 

Et c'est bien ce que la première période valide... Difficile de dire si cette MT signe un "relâchement" violet mais Nice remet au goût du jour des faiblesses qu'on avait pas vues depuis un moment. Ces derniers temps, c'est mieux dans l'intensité, le duel, la défense ; or c'est là qu'on pèche - dans des proportions qui auraient pu être fatales - en première période. Ces derniers temps, c'est souvent laborieux offensivement ; aujourd'hui, ce sont nos offensifs qui nous laissent dans le match, en rappelant constamment nos adversaires - pourtant une top défense du championnat - à la dangerosité de leur venin. Donnum sort ainsi l'une de ses meilleures prestations, dans une position plus reculée - presque en n°10 - que d'habitude. Gboho a fait du Gboho - quelle trouvaille ! - et Dallinga était en mode combat. Ce trio a constamment pesé sur son adversaire.

Pour moi, cependant, on est tellement faibles dans le duel, en première période, que les Niçois auraient dû faire le break. Heureusement, les Boga, Guessand et consorts ont mal conclu leurs raids dévastateurs. Bien qu'ils aient liquéfié nos pauvres milieux et défenseurs, tétanisés, comme si souvent lors des matches aller, dès qu'un puncheur adverse accélère balle au pied, l'essentiel a pu être préservé de notre côté. Je ne comprends cependant pas pourquoi les Niçois n'ont pas plus appuyé sur cette faiblesse toulousaine, en première période. Car la capacité des milieux niçois à casser notre ligne de deux milieux axiaux, mettant si facilement nos défenseurs sur le reculoir, aurait pu - sans doute dû - faire plus mal. On a à juste titre vanté les qualités de nos jeunes défenseurs, ces derniers temps. Ce match contre Nice ne les met pas particulièrement à l'honneur, à l'exception du plus précoce d'entre eux : car si Restes n'est pas irréprochable sur le but niçois, la suite de sa partie se passe presque de commentaire (quelle parade sur cette frappe de Claude-Maurice :bowdown:). 

Comme contre Lille, la seconde période inverse le match mais cette fois, sans le moindre changement. Les (presque) mêmes 11 joueurs ont juste considérablement monté le curseur de l'engagement, à commencer par le duo Kamanzi-Spierings, pour moi la grande satisfaction du jour côté téféciste, dans la mesure où ces deux là ont souvent (et légitimement) été critiqués. Kamanzi a bien mieux assuré le côté droit, défensivement, que son alter ego Mawissa ; et si sa technique est toujours incertaine, son engagement (et sa justesse) nous permettent d'égaliser. Quant à Spierings, il a régné dans presque tous les compartiments du jeu en seconde période, donnant le meilleur de lui-même. Or, depuis deux saisons, un adage n'est jamais démenti : quand Spierings va, le TFC va. 

Le scénario du match rappelle donc Lille mais l'adversaire du jour n'était pas le même ; Nice a montré en fin de rencontre qu'il avait d'autres ressources que Lille la semaine dernière. Et il aura fallu un énorme Restes pour empêcher les Niçois d'égaliser. C'est pourquoi ce succès est celui d'une foi retrouvée des Toulousains en eux-mêmes, d'une très grosse cohésion et d'un zeste de deux choses qui nous ont cruellement manqué en première partie de saison : de la réussite et du talent. Épatant !!!

Modifié par Gollum
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