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Mercato d’été 2024


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Finalement, on a peut-être bien fait de vendre tous nos bijoux de famille durant le dernier mercato estival... En plus de l'incertitude des droits TV que notre club doit toucher, s'ajoute l'incertitude du devenir des transferts dans le football.

Comolli PRESIDENT à vie du TFC !!! :clapping:

Modifié par Coolbool
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Il y a 13 heures, Rémi Loret a dit :

L’arrêt Bosman en 1995, ne limitant plus les joueurs étrangers, avait résonné comme un séisme dans le milieu. Celui concernant Lassana Diarra rendu ce vendredi par l’Union européenne au sujet des ruptures de contrat risque-t-il d’entraîner des effets de même ampleur… Deux spécialistes nous apportent leurs éléments de réponse.

C-650/22. Sous ce code se cache l’affaire qui secoue le monde du ballon rond depuis vendredi 4 octobre. Il était attendu, l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne est tombé à 10h55 précisément. Donnant "raison" au footballeur aujourd’hui retraité, l’ancien milieu international Lassana Diarra (39 ans, 34 sél. avec les Bleus entre 2007 et 2016), contre son ancien club russe du Lokomotiv Moscou ; soit, par corollaire, la Fédération internationale (Fifa). Voici les tenants et, surtout, potentiels aboutissants de ce qui pourrait bouleverser le football.

Quelle décision, exactement, a rendu la haute-juridiction ?

Dans le litige présent, la Cour a jugé que certaines des règles de la Fifa – en matière de transferts – étaient "contraires au droit européen". Car "entravant la liberté de circulation des joueurs et restreignant la concurrence entre les clubs".

Rappelons que Diarra avait été sanctionné par les instances pour avoir rompu son contrat "sans juste cause". Financièrement et sportivement [il n’avait pu évoluer sous un autre maillot, pendant un an et demi, tant que le différend n’était pas réglé].

Le tribunal sis au Luxembourg épingle le Règlement du statut et du transfert des joueurs de la Fédération internationale (Chapitre 04, Article 17) qui stipule que "la partie ayant rompu le contrat est tenue de payer une indemnité en règle générale équivalente à la valeur résiduelle dudit contrat".

"Cependant, tient à préciser Pierre Rondeau, il s’agit d’une résolution individuelle. Il faut encore qu’elle fasse jurisprudence" tempère le réputé économiste du sport spécialisé dans le football.

Qu’est-ce que cela change, concrètement ?

"Auparavant, poursuit Pierre Rondeau, confer l’affaire Diarra, un joueur qui cassait son contrat était sujet à diverses sanctions. Ce ne sera plus le cas. Dorénavant, le footballeur fera ce qu’il veut, il pourra aller voir ailleurs, changer d’air, de club, de pays : il sera libre."

Traduire : un joueur pourrait aujourd’hui, à son initiative, rompre son bail pour signer dans une autre équipe sans que cette dernière n’ait à verser les fameuses indemnités dues au transfert. Il ne resterait plus que son contrat à racheter. "C’est clairement ce qu’indique la lecture de l’arrêt" ponctue l’économiste.

"Jusqu’à aujourd’hui, corrobore l’agent de joueurs Christophe Mongai, l’ancienne formule pour s’attacher les services d’un joueur se basait sur deux choses : le rachat des années de contrat (salaire multiplié par les saisons restantes) plus un montant fixé par son propriétaire, le club, et validé par la Fifa. Si ces dernières indemnités venaient à disparaître, cela serait une sacrée révolution. Un bouleversement total du paysage footballistique !"

Quel impact concernant les joueurs ?

"Les joueurs gagneraient énormément en protection" avance Rondeau. "Ce n’est pas sorcier et, assène Mongai, ça tient en un qualificatif : formidable pour eux ! Prenons un cas d’étude, image un des plus gros portefeuilles en France : si un joueur qui appartient au TFC, par exemple, avait hier comme valeur marchande 20M€, il y avait on va dire 30 clubs capables de se l’acheter. Tandis que si aujourd’hui le montant de la transaction se chiffre à 2M, correspondant à la fin de son bail, 100 formations peut-être pourront se l’octroyer. D’un côté, le joueur a moult propositions ; de l’autre, la différence entre ses prétendants se répercutera sur ses émoluments. À savoir, l’argent que le club ne mettra pas dans l’achat il le reportera sur le salaire de sa recrue. CQFD."

Quid des clubs ?

Un business model à reconstruire du sol au plafond, si on ose. "Le nouveau mercato irait sans sourciller à l’encontre des employeurs, annonce Pierre Rondeau. Les clubs ne pourront plus considérer les membres de leur effectif comme des variables financières, des actifs valorisés et valorisables. Tout deviendrait plus volatible, dépendant du bon vouloir des joueurs à vouloir rester au club. Préférant – au lieu d’être vendus, donc – se libérer pour négocier pourquoi pas une prime à la signature. Le club se transformerait en une entreprise quelconque, ne pouvant se reposer sur le trading de ses actifs (joueurs). Dans l’obligation de se réinventer."

"Pour la plupart des équipes, les transferts constituent 30-40 % de leur budget. Ce serait désastreux. Un drame absolu, renchérit Christophe Mongai. Les clubs péricliteraient alors que ce sont eux qui payent les joueurs. L’histoire du serpent qui se mord la queue, en somme. Pour nous les agents, finit par sourire le patron du groupe USM (Union Sports Management), cela ne changerait pas grand-chose. Sauf si les salaires des joueurs explosaient puisqu’on touche un pourcentage dessus…"

Et maintenant ?

L’économie du foot en danger, la Fifa – dont le monopole dans la régulation du marché n’est pas remis en cause par l’UE – est obligée de réagir. "Dans les mois qui viennent, conclut Pierre Rondeau, elle va s’asseoir à la table des négociations pour repenser son modèle. Son mode de gouvernance. Son règlement, naturellement, avant tout. Car la disparition des transferts s’accompagnerait de celle des clubs. D’où du foot, vous l’avez compris."

Pour contrecarrer perte d’un transfert, les clubs vont donner des salaires de fou aux joueurs, pour qu’un c’ub qui le veuille paye une grosse indemnité dû à son salaire… largement gagnant les joueurs 😁

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Il y a 1 heure, chubee a dit :

L’arrêt Bosman en 1995, ne limitant plus les joueurs étrangers, avait résonné comme un séisme dans le milieu. Celui concernant Lassana Diarra rendu ce vendredi par l’Union européenne au sujet des ruptures de contrat risque-t-il d’entraîner des effets de même ampleur… Deux spécialistes nous apportent leurs éléments de réponse.

C-650/22. Sous ce code se cache l’affaire qui secoue le monde du ballon rond depuis vendredi 4 octobre. Il était attendu, l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne est tombé à 10h55 précisément. Donnant "raison" au footballeur aujourd’hui retraité, l’ancien milieu international Lassana Diarra (39 ans, 34 sél. avec les Bleus entre 2007 et 2016), contre son ancien club russe du Lokomotiv Moscou ; soit, par corollaire, la Fédération internationale (Fifa). Voici les tenants et, surtout, potentiels aboutissants de ce qui pourrait bouleverser le football.

Quelle décision, exactement, a rendu la haute-juridiction ?

Dans le litige présent, la Cour a jugé que certaines des règles de la Fifa – en matière de transferts – étaient "contraires au droit européen". Car "entravant la liberté de circulation des joueurs et restreignant la concurrence entre les clubs".

Rappelons que Diarra avait été sanctionné par les instances pour avoir rompu son contrat "sans juste cause". Financièrement et sportivement [il n’avait pu évoluer sous un autre maillot, pendant un an et demi, tant que le différend n’était pas réglé].

Le tribunal sis au Luxembourg épingle le Règlement du statut et du transfert des joueurs de la Fédération internationale (Chapitre 04, Article 17) qui stipule que "la partie ayant rompu le contrat est tenue de payer une indemnité en règle générale équivalente à la valeur résiduelle dudit contrat".

"Cependant, tient à préciser Pierre Rondeau, il s’agit d’une résolution individuelle. Il faut encore qu’elle fasse jurisprudence" tempère le réputé économiste du sport spécialisé dans le football.

Qu’est-ce que cela change, concrètement ?

"Auparavant, poursuit Pierre Rondeau, confer l’affaire Diarra, un joueur qui cassait son contrat était sujet à diverses sanctions. Ce ne sera plus le cas. Dorénavant, le footballeur fera ce qu’il veut, il pourra aller voir ailleurs, changer d’air, de club, de pays : il sera libre."

Traduire : un joueur pourrait aujourd’hui, à son initiative, rompre son bail pour signer dans une autre équipe sans que cette dernière n’ait à verser les fameuses indemnités dues au transfert. Il ne resterait plus que son contrat à racheter. "C’est clairement ce qu’indique la lecture de l’arrêt" ponctue l’économiste.

"Jusqu’à aujourd’hui, corrobore l’agent de joueurs Christophe Mongai, l’ancienne formule pour s’attacher les services d’un joueur se basait sur deux choses : le rachat des années de contrat (salaire multiplié par les saisons restantes) plus un montant fixé par son propriétaire, le club, et validé par la Fifa. Si ces dernières indemnités venaient à disparaître, cela serait une sacrée révolution. Un bouleversement total du paysage footballistique !"

Quel impact concernant les joueurs ?

"Les joueurs gagneraient énormément en protection" avance Rondeau. "Ce n’est pas sorcier et, assène Mongai, ça tient en un qualificatif : formidable pour eux ! Prenons un cas d’étude, image un des plus gros portefeuilles en France : si un joueur qui appartient au TFC, par exemple, avait hier comme valeur marchande 20M€, il y avait on va dire 30 clubs capables de se l’acheter. Tandis que si aujourd’hui le montant de la transaction se chiffre à 2M, correspondant à la fin de son bail, 100 formations peut-être pourront se l’octroyer. D’un côté, le joueur a moult propositions ; de l’autre, la différence entre ses prétendants se répercutera sur ses émoluments. À savoir, l’argent que le club ne mettra pas dans l’achat il le reportera sur le salaire de sa recrue. CQFD."

Quid des clubs ?

Un business model à reconstruire du sol au plafond, si on ose. "Le nouveau mercato irait sans sourciller à l’encontre des employeurs, annonce Pierre Rondeau. Les clubs ne pourront plus considérer les membres de leur effectif comme des variables financières, des actifs valorisés et valorisables. Tout deviendrait plus volatible, dépendant du bon vouloir des joueurs à vouloir rester au club. Préférant – au lieu d’être vendus, donc – se libérer pour négocier pourquoi pas une prime à la signature. Le club se transformerait en une entreprise quelconque, ne pouvant se reposer sur le trading de ses actifs (joueurs). Dans l’obligation de se réinventer."

"Pour la plupart des équipes, les transferts constituent 30-40 % de leur budget. Ce serait désastreux. Un drame absolu, renchérit Christophe Mongai. Les clubs péricliteraient alors que ce sont eux qui payent les joueurs. L’histoire du serpent qui se mord la queue, en somme. Pour nous les agents, finit par sourire le patron du groupe USM (Union Sports Management), cela ne changerait pas grand-chose. Sauf si les salaires des joueurs explosaient puisqu’on touche un pourcentage dessus…"

Et maintenant ?

L’économie du foot en danger, la Fifa – dont le monopole dans la régulation du marché n’est pas remis en cause par l’UE – est obligée de réagir. "Dans les mois qui viennent, conclut Pierre Rondeau, elle va s’asseoir à la table des négociations pour repenser son modèle. Son mode de gouvernance. Son règlement, naturellement, avant tout. Car la disparition des transferts s’accompagnerait de celle des clubs. D’où du foot, vous l’avez compris."

Pour contrecarrer perte d’un transfert, les clubs vont donner des salaires de fou aux joueurs, pour qu’un c’ub qui le veuille paye une grosse indemnité dû à son salaire… largement gagnant les joueurs 😁

La fifa va sortir une clause à mettre dans les contrats. Type 20% du salaire est reversé aux clubs formateurs et 30% entre les clubs où il a joué en prorata du temps.

Ils trouveront quelque chose

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Les "spécialistes" s'emballent un peu. Sur RMC ce matin ils disaient bien que cette décision de justice ne remet pas en cause le fait que le joueur ne peut rompre son contrat qu'en raison d'une "juste cause", et que toutes les excuses ne seront pas valables, en particulier le fait de ne pas être sur la feuille de match. Ca m'étonnerait que beaucoup de joueurs se mettent à résilier leur contrat n'importe quand et n'importe comment.

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Bon beh il y aura bientôt une place en moins de disponible pour allez en coupe d'Europe.

C'est une excellente nouvelle pour le foot français, mais pas trop pour nous.

On va avoir une 2ème grosse équipe parisienne qui tendra a devenir le pendant du RB Leipzig en France.

Le Paris FC va désormais évoluer 5 fois plus vite que nous. Ils pourront ratisser tous les jeunes talents en région parisienne + racheter les jeunes pépites en France au début de leur éclosion... Avec un salary cap beaucoup moins contraint que nous je pense.

D'ici 2-3 ans, les Mawissa, Restes & Co pourront prendre la poudre d'escampette dans un autre club qui jouera la coupe d'Europe chaque saisons.

Modifié par Coolbool
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Dans le même temps, on apprend que Jurgen Klopp va prendre la tête mondiale de la branche football du groupe Redbull.

Les supporters du Paris FC ont de quoi rêver pendant quelques années là...

Ca serait marrant qu'ils gagnent la ligue des Champions dans 10 ans, avant le PSG. :lol:

Modifié par Coolbool
  • Crylol 1
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il y a 52 minutes, Coolbool a dit :

Dans le même temps, on apprend que Jurgen Klopp va prendre la tête mondiale de la branche football du groupe Redbull.

Les supporters du Paris FC ont de quoi rêver pendant quelques années là...

Ca serait marrant qu'ils gagnent la ligue des Champions dans 10 ans, avant le PSG. :lol:

Ils ont plus de chances que nous de l'a remporté c'est sûre.

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Dans ce contexte il n'y a rien de plus excitant que de miser sur des recrues sans contrat, je propose 1 nouveau joueur par ligne :

 

AC : Eric-Maxim Choupo-Moting - Profil du joueur | Transfermarkt

Aillier Adam Ounas - Profil du joueur | Transfermarkt

Millieu : Alexis Beka Beka - Profil du joueur | Transfermarkt

DC : Sergio Ramos - Profil du joueur | Transfermarkt

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il y a 37 minutes, Lucky a dit :

Dans ce contexte il n'y a rien de plus excitant que de miser sur des recrues sans contrat, je propose 1 nouveau joueur par ligne :

 

AC : Eric-Maxim Choupo-Moting - Profil du joueur | Transfermarkt

Aillier Adam Ounas - Profil du joueur | Transfermarkt

Millieu : Alexis Beka Beka - Profil du joueur | Transfermarkt

DC : Sergio Ramos - Profil du joueur | Transfermarkt

Je ne suis pas certain que mettre Beka Beka avec Schmidt soit une excellente idée :ninja:

Mais c'était ( et ce sera j'espère) un très bon joueur avant ses soucis persos

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il y a 17 minutes, VioletSmurf a dit :

Je ne suis pas certain que mettre Beka Beka avec Schmidt soit une excellente idée :ninja:

Mais c'était ( et ce sera j'espère) un très bon joueur avant ses soucis persos

L'avantage c'est qui est français. Le contexte fait que ça semble (je ne suis pas expert) plus simple à soigner qu'une personne dans une langue etrangère loin de ses proches.

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Il y a 3 heures, Lucky a dit :

Dans ce contexte il n'y a rien de plus excitant que de miser sur des recrues sans contrat, je propose 1 nouveau joueur par ligne :

 

AC : Eric-Maxim Choupo-Moting - Profil du joueur | Transfermarkt

Aillier Adam Ounas - Profil du joueur | Transfermarkt

Millieu : Alexis Beka Beka - Profil du joueur | Transfermarkt

DC : Sergio Ramos - Profil du joueur | Transfermarkt

Moi je relancerais bien Pogba tiens 😬

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Vu le contexte économique difficile de faire des projection sur le mercato hivernal, certainement encore des départs (Genreau, quid de Schmidt et quel club susceptible de prendre le risque d'attacher ses services, Aboukhlal f.c 2026), il conviendrait aussi d'intégrer des néo pros, en espérant que certains émergent Canvot, Saka, Methalie... à l'instant T et en attendant que Magri-King ouvrent le compteur, un buteur clinique avec des qualités de placement semble être la priorité, profil onéreux à moins de récidiver sur des cibles qui passent sous les radars des concurrents, la crise étant que la concurrence explore encore de plus prés ces opportunités, pas évident, de fait l'avenir passe par formation et la confiance aux jeunes, le moment d'amener de la fraicheur dans ce onze.

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