Yoda Posté(e) 15 juin 2008 Partager Posté(e) 15 juin 2008 C'est vraiment beau ouais mais j'ai toujours kiffé surtout les pièces de théâtre, genre "Phèdre" de Racine ou "Le Cid" de Corneille ... J'ai d'ailleurs pratiqué un peu et été prof de théatre. Je dirigeais une troupe scolaire entre la 4éme et la 3éme et je leur ais fait joué "Cuisines Et Dépendances" de Müller, repris à l'écran par Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui. Les profs de francais du bahut m'ont fait remarqué que c'était très audacieux, risqué mais que j'avais bien réussi la cabriole ... Les gamins étaient à fond et je les ai vraiment senti investis ... Après, ils m'ont demandé de jouer le "Père Noël Est Une Ordure" mais je leur ai dit "Calmos, l'Académie va finir par nous tomber dessus" mais j'ai bien senti que les "classiques" les faisaient chier et que c'était dommage de les brider. Il serait maladroit de sous-estimer ces enfants qui ont bien plus de "jugeote" que ce qu'on pense ... Ché pas mais pourquoi ne pas vivre avec son temps et privilégier les oeuvres contemporaines ??? Je pense que c'est en les sensibilisant à ce théatre contemporain dont ils se sentent proches que tu arriveras, à postériori à les attirer vers les classiques qui sont incontournables ... Il ne faut pas brutaliser le "jeune" ... Mais l'écouter. Ce n'est qu'à cette condition qu'il t'écouteras toi et que tu lui serviras à quelque chose ... c'est pas ce qu'il y a de plus facile à digérer le thatre classique. J'avoue beaucoup aimer Molière mais au théâtre, pour moi, le top du top c'est Cyrano, dont j'ai joué quelques extraits en 4eme. Mais jouer Huis clos ou les Justes devraiet être pas mal. Pour des jeunes c'est vrai que l'éclate peut passer par du comique contemporain, meilleur moyen de se lacher tout en apprenant l'art du jeu. (faire rire est aussi difficile qu'émouvoir). Citer Lien vers le commentaire
toutou toufou Posté(e) 15 juin 2008 Partager Posté(e) 15 juin 2008 (modifié) Ben c'est surtout que c'est le meilleur moyen de les attirer vers cet art. Faut pas leur faire jouer des trucs qui leur cassent les couilles et dans lesquels ils ne se reconnaissent pas quoi Mais je peux me tromper ... Modifié 15 juin 2008 par toutou toufou Citer Lien vers le commentaire
NicoPaviot Posté(e) 15 juin 2008 Partager Posté(e) 15 juin 2008 Ben c'est surtout que c'est le meilleur moyen de les attirer vers cet art. Faut pas leur faire jouer des trucs qui leur cassent les couilles et dans lesquels ils ne se reconnaissent pas quoi Mais je peux me tromper ... c'est un débat difficile, parce que d'un côté ce que tu dis est tout à fait sensé, mais d'un autre côté, l'école est pour certain le seul endroit où ils auront une chance de decouvrir certains classique et faut parfois les "forcer" un peu. Je pense qu'il y a pas de réponse toute faite. Faut peut-être mélanger les 2. Citer Lien vers le commentaire
GandhiWallemme Posté(e) 15 juin 2008 Partager Posté(e) 15 juin 2008 Puis, est arrivée la Terminale et le français a été remplacé par la Philo et là, ça a été la révélation ... 9h de cours par semaine aux quels j'allais avec autant de plaisir qu'au foot ... moi, c'est pareil, la philo fut une vraie révélation Pareil, quand la philo est arrivée, révélation.. J'ai compris pourquoi les gens séchaient cette matière. Citer Lien vers le commentaire
Akinsson Posté(e) 15 juin 2008 Partager Posté(e) 15 juin 2008 Pareil, quand la philo est arrivée, révélation.. J'ai compris pourquoi les gens séchaient cette matière. +1 Citer Lien vers le commentaire
GandhiWallemme Posté(e) 15 juin 2008 Partager Posté(e) 15 juin 2008 moi, c'est pareil, la philo fut une vraie révélation au même titre que la poésie en seconde et les oeuvres de 1ère. Baudelaire, Chateaubriand, Verlaine m'ont fait vibrer et me font toujours vibrer. Chateaubriand et ses cheveux aux vents par une soirée d'automne fraiche, le vent faisant descendre une douce mélopée de la chevelure cuivrée de la forêt endormie... Chateaubriand? Je crois que c'est le seul auteur que je n'ai pas pu lire en entier dans le cadre scolaire..C'est d'un lent, d'un chiant, d'un mou, d'un [chamalo], pour moi.. C'est vraiment beau ouais mais j'ai toujours kiffé surtout les pièces de théâtre, genre "Phèdre" de Racine ou "Le Cid" de Corneille ... J'ai d'ailleurs pratiqué un peu et été prof de théatre. Je dirigeais une troupe scolaire entre la 4éme et la 3éme et je leur ais fait joué "Cuisines Et Dépendances" de Müller, repris à l'écran par Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui. Les profs de francais du bahut m'ont fait remarqué que c'était très audacieux, risqué mais que j'avais bien réussi la cabriole ... Les gamins étaient à fond et je les ai vraiment senti investis ... Après, ils m'ont demandé de jouer le "Père Noël Est Une Ordure" mais je leur ai dit "Calmos, l'Académie va finir par nous tomber dessus" mais j'ai bien senti que les "classiques" les faisaient chier et que c'était dommage de les brider. Il serait maladroit de sous-estimer ces enfants qui ont bien plus de "jugeote" que ce qu'on pense ... Ché pas mais pourquoi ne pas vivre avec son temps et privilégier les oeuvres contemporaines ??? Je pense que c'est en les sensibilisant à ce théatre contemporain dont ils se sentent proches que tu arriveras, à postériori à les attirer vers les classiques qui sont incontournables ... Il ne faut pas brutaliser le "jeune" ... Mais l'écouter. Ce n'est qu'à cette condition qu'il t'écouteras toi et que tu lui serviras à quelque chose ... +1. Au contraire de la poésie d'antan ou autre connerie de ce style, j'aime beaucoup le théâtre classique. C'est pas du théâtre lambda sans aucun fond, j'aime beaucoup l'ambiance. Citer Lien vers le commentaire
CousinMachin Posté(e) 15 juin 2008 Partager Posté(e) 15 juin 2008 Ben c'est surtout que c'est le meilleur moyen de les attirer vers cet art. Faut pas leur faire jouer des trucs qui leur cassent les couilles et dans lesquels ils ne se reconnaissent pas quoi Mais je peux me tromper ... Je trouve que la difficulté pour les enseignants se situe là... A la fois stimuler les élèves par des travaux audacieux et favoriser leur accés à la connaissance et à la culture. Pour avoir souvent travailler avec des instits ou des profs je me suis parfois rendu compte que la stimulation des élèves est privilégiée au dépend d'un enrichissement culturel pourtant essentiel. J'ai déjà vu un enseignant faire travailler sa classe sur des textes de NTM au détriment de Molière parce qu'avec NTM il la tenait plus facilement. Je trouve ça dommage, l'Ecole de la république étant aussi là pour favoriser l'égalité des chances. Parce qu'un gamin a grandi dans un quartier mal placé sur la carte scolaire il bossera des textes de NTM alors qu'un autre plus proche du centre ville bossera sur le programme réel ? A l'arrivée tu as une école à deux vitesses. Pour revenir au sujet d'origine, effectivemment je crois qu'il faut parfois savoir imposer des textes peu séduisants au départ pour un élève mais qui lui permettra peut être de s'ouvrir par la suite. Et surtout ne pas sous estimer ses élèves, chacun à droit à la connaissance et ils se rendent eux aussi vite compte qu'on les prend pour des buses... Finalement l'abnégation, le savoir faire et la personnalité de l'enseignant sont déterminants ! Moi j'admire les enseignants qui ne lâchent rien et qui pensent d'abord à ce qu'ils transmettent à leur auditoire avant de penser à leur comfort personnel ! Citer Lien vers le commentaire
mario Posté(e) 15 juin 2008 Partager Posté(e) 15 juin 2008 je remercierai jamais assez les profs de m'avoir obligé à lire "la nuit des temps", " le grand meaulnes" , "germinal" et 'le rouge et le noir" Citer Lien vers le commentaire
toutou toufou Posté(e) 15 juin 2008 Partager Posté(e) 15 juin 2008 (modifié) Belle analyse, Dude ... Concernant mon post précédent, je préciserais juste que c'était un atelier théâtre hors, et en bonus du programme scolaire normal. Modifié 15 juin 2008 par toutou toufou Citer Lien vers le commentaire
kike Posté(e) 19 juin 2008 Partager Posté(e) 19 juin 2008 Jean-Christophe Rufin, diplomate et humanitaire, élu à l'Académie française PARIS (AFP) - Jean-Christophe Rufin, élu jeudi à l'Académie française, est un Immortel aux multiples vies : médecin de formation, pionnier de l'action humanitaire, écrivain à succès et plus récemment diplomate. Elu dès le premier tour de scrutin, avec 14 voix contre 12 à l'écrivain et essayiste Olivier Germain-Thomas, deux bulletins blancs et un marqué d'une croix, il succède à Henri Troyat, mort le 4 mars 2007. Prix Goncourt 2001 pour "Rouge Brésil", Jean-Christophe Rufin est, à 55 ans, l'auteur d'une quinzaine de livres et l'un des artisans des nouveaux rapports de la France avec l'Afrique. Son élection sous la Coupole n'est qu'une étape dans un parcours atypique, entre best-sellers et médecine humanitaire. Né le 28 juin 1952 à Bourges, il est reçu en 1975 au concours d'internat, choisit la neurologie comme spécialité, mais bifurque bientôt vers la médecine humanitaire. Première mission en 1976 en Ethiopie, alors ravagée par la guerre. "Cette rencontre brutale avec un autre monde a produit un choc", confie-t-il. Le nouvel académicien combine dès lors une carrière multiple, un itinéraire hors normes doublé d'une ambition, entre médecine hospitalière, action humanitaire et responsabilités dans divers ministères. Directeur médical de l'ONG Action contre la faim (1983-1985), il rejoint en 1986 le cabinet de Claude Malhuret, au secrétariat d'Etat aux Droits de l'homme. De ses multiples missions en Afrique, Asie, Amérique latine, il tire un premier livre, "Le piège humanitaire" (1986), dans lequel il dénonce les risques de récupération politique ou militaire de l'humanitaire. Attaché culturel au Brésil (1989-90) et vice-président de Médecins sans frontière en 1991, il devient conseiller de François Léotard, alors ministre de la Défense (1993-1995). En 1997, son premier roman, "L'Abyssin" reçoit le Goncourt du premier roman: avec 300.000 exemplaire vendus, l'écrivain Rufin est déjà une valeur sûre. "Les causes perdues" (1999), bilan d'une génération entre engagement et désillusion, décroche l'Interallié deux ans plus tard. Et "Rouge Brésil", récit épique de la conquête du Brésil par les Français sous la Renaissance, remporte un énorme succès public. Quand au printemps 2007, le nouveau ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner lui propose de devenir ambassadeur de France au Sénégal, il troque sa défroque d'écrivain pour le costume de diplomate. Le nouvel académicien renoue ainsi avec une tradition française. D'autres écrivains et diplomates - Paul Morand, Paul Claudel... - l'ont précédé à l'Académie. Mais Jean-Christophe Rufin s'inscrit plutôt dans le sillage d'auteurs au long cours comme Joseph Kessel ou le journaliste Albert Londres. Bernard Kouchner a félicité le nouvel académicien, dont l'oeuvre, écrit-il, "illustre combien la littérature et la médecine sont les plus beaux ponts reliant les hommes et les savoirs". La ministre de la Culture Christine Albanel a de son côté "salué l'homme des mots et des gestes, de l'action et de la langue, le président d'honneur d'Action contre la faim, très profondément engagé, et depuis longtemps, dans les combats essentiels de notre temps, mais aussi l'écrivain qui a su trouver dans la littérature une autre manière de témoigner". Après l'élection de Jean-Christophe Rufin, trois fauteuils restent à pourvoir à l'Académie française, qui compte en principe 40 membres : ceux d'Alain Robbe-Grillet, de l'ancien Premier ministre Pierre Messmer et du cardinal Jean-Marie Lustiger. L'élection au fauteuil de ce dernier a été fixée au 30 octobre. très content l'Abyssin est vraiment un très bon livre, comme Rouge Brésil Citer Lien vers le commentaire
Floolf Posté(e) 19 juin 2008 Partager Posté(e) 19 juin 2008 Mon (mes) livre(s) de chevet en ce moment, c'est la série du Guide du Voyageur Intergalactique de Douglas Adams. SF bien sur mais pas que. Qui n'a pas lu ce(s) livre(s) ne sait pas ce qu'est l'humour britannique Citer Lien vers le commentaire
mario Posté(e) 20 juin 2008 Partager Posté(e) 20 juin 2008 moi c'est terre des oublis de Duong Thu Huong Citer Lien vers le commentaire
Nista Posté(e) 20 juin 2008 Partager Posté(e) 20 juin 2008 Le meilleur des monde d'Aldous Huxley Citer Lien vers le commentaire
toutou toufou Posté(e) 25 juin 2008 Partager Posté(e) 25 juin 2008 Le meilleur des monde d'Aldous Huxley Pareil ! (Avec "Candide" de Voltaire qui est à mourrir de rire) Sinon, "Electrochoc" de Laurent Garnier et David Brun-Lambert ... Citer Lien vers le commentaire
Saviola Posté(e) 25 juin 2008 Partager Posté(e) 25 juin 2008 Je suis en train de lire "Chagrin d'école" de Pennac. C'est pas le livre le plus prenant du monde mais ça permet de raviver quelques souvenirs scolaires et c'est ça qui est bien. Citer Lien vers le commentaire
kike Posté(e) 26 juin 2008 Partager Posté(e) 26 juin 2008 j'ai terminé ces dernier jours La Daüne , de Serge Barranx (édition Yago) réédition d'un livre des années 1920, écrit par un écrivain un peu oublié né dans mon village des Landes (école et collège y portent son nom). chronique de la vie d'une jeune veuve d'un riche propriétaire terrien de Chalosse de la fin 19ème jusqu'à l'après-guerre, devenue la maîtresse-femme de l'exploitation (la daüne) très intéressant, très bien écrit, à découvrir Citer Lien vers le commentaire
mario Posté(e) 4 juillet 2008 Partager Posté(e) 4 juillet 2008 je pense qu'un ecrivain ne devrait jamais parler de son livre, jamais l'expliquer, toutes ces interview de romanciers m'ennuient et désacralise le livre. Un livre, un roman cela ne s'explique pas. Citer Lien vers le commentaire
Yoda Posté(e) 4 juillet 2008 Partager Posté(e) 4 juillet 2008 je pense qu'un ecrivain ne devrait jamais parler de son livre, jamais l'expliquer, toutes ces interview de romanciers m'ennuient et désacralise le livre. Un livre, un roman cela ne s'explique pas. t'es en colère toi ? Mais tu n'as pas tort. Citer Lien vers le commentaire
mario Posté(e) 4 juillet 2008 Partager Posté(e) 4 juillet 2008 t'es en colère toi ? Mais tu n'as pas tort. pas en colère non, juste que j'adore les interview de romanciers quand ils parlent du monde qui les entoure mais pas quand ils parlent de leur livre. Le livre est une rencontre. Citer Lien vers le commentaire
Yoda Posté(e) 4 juillet 2008 Partager Posté(e) 4 juillet 2008 pas en colère non, juste que j'adore les interview de romanciers quand ils parlent du monde qui les entoure mais pas quand ils parlent de leur livre. Le livre est une rencontre. oui, c'est vrai que l'on entre dans un livre comme dans un lieu nouveau, que l'on découvre peu à peu. J'aime ta façon de voir la chose Mario. On dirait du Kike. Citer Lien vers le commentaire
mario Posté(e) 4 juillet 2008 Partager Posté(e) 4 juillet 2008 oui, c'est vrai que l'on entre dans un livre comme dans un lieu nouveau, que l'on découvre peu à peu. J'aime ta façon de voir la chose Mario. On dirait du Kike. c'est du mario sinon si je prends comme exemple haruki murakami et son monde imaginaire mélangé de zen et de réalisme, ils serait incapable de raconter son livre, chaque lecteur se l'approprie différemment. Je ne vois pas Alain Fournier expliquait "le grand meaulnes", ni Hemingway donner le change dans une émission littéraire, ou bien albert cohen décortiquer "Mangeclous," j'ai une vision sacré du livre, chacun a sa propre vision d'une oeuvre . L'émission littéraire polie l'oeuvre et tente de la rentrer dans une case alors qu'elle ne demande qu'à s'échapper. Citer Lien vers le commentaire
Yoda Posté(e) 4 juillet 2008 Partager Posté(e) 4 juillet 2008 c'est du mario sinon si je prends comme exemple haruki murakami et son monde imaginaire mélangé de zen et de réalisme, ils serait incapable de raconter son livre, chaque lecteur se l'approprie différemment. Je ne vois pas Alain Fournier expliquait "le grand meaulnes", ni Hemingway donner le change dans une émission littéraire, ou bien albert cohen décortiquer "Mangeclous," j'ai une vision sacré du livre, chacun a sa propre vision d'une oeuvre . L'émission littéraire polie l'oeuvre et tente de la rentrer dans une case alors qu'elle ne demande qu'à s'échapper. c'est exactement comme ça que je vois la poésie, comme une oeuvre personnelle (à la base) qu'un auteur offre à des lecteurs qui vont la lire avec leur sensibilité, leur humeur du moment, leur perception des mots et des rythmes. Citer Lien vers le commentaire
mario Posté(e) 4 juillet 2008 Partager Posté(e) 4 juillet 2008 c'est exactement comme ça que je vois la poésie, comme une oeuvre personnelle (à la base) qu'un auteur offre à des lecteurs qui vont la lire avec leur sensibilité, leur humeur du moment, leur perception des mots et des rythmes. nous sommes faits pour nous entendre Citer Lien vers le commentaire
InchAlain Posté(e) 5 juillet 2008 Partager Posté(e) 5 juillet 2008 (modifié) nous sommes faits pour nous entendre On se taillera des pipes plus tard les enfants.© Modifié 5 juillet 2008 par MoRg31 Citer Lien vers le commentaire
Yoda Posté(e) 5 juillet 2008 Partager Posté(e) 5 juillet 2008 On se taillera des pipes plus tard les enfants.© d'autant que Mario est parti en vacances. Citer Lien vers le commentaire
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