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Gollum

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  1. Le match habituel. Certains aiment la magie de la coupe de France mais ces tours de chauffe joués sur des terrains vagues - voire de vagues terrains - sont quand même d'une laideur... Les risques de blessure sont élevés et ne parlons pas de la manière dont c'était filmé (un quidam avec son smartphone n'aurait pas fait pire ). On va dire que les Toulousains avaient envie de passer ce tour et qu'ils y sont parvenus. Ils ont tenté d'accélérer en fin de rencontre et ça a pu épuiser leur adversaire, ce qui s'est vu aux tirs aux buts. Pour autant, même sur cette taupinière, ne pas être capable de battre une équipe de 5ème division qui gagne apparemment un match tous les six mois, il vaut quand même mieux embrayer sur les vacances ensuite. Parce que pour la confiance, franchement... Mais bon, vu que ça se passe tout le temps comme ça, on va pas faire semblant de s'étonner. La seule chose que ce match confirme, c'est l'indigence offensive de cette équipe toulousaine. C'est même top d'arriver en décembre en étant neuvième de L1 avec si peu de venin offensif en magasin ! Y'a tellement rien qu'on en est réduit à des rushes individuels qui, inévitablement, se terminent en eau de boudin, même contre des amateurs. Aujourd'hui où il était inconcevable de jouer au sol, il aurait fallu pouvoir centrer dans la surface pour un mec capable de mettre un bon coup de tête de temps à autre. Mais on ne sait pas centrer et de toute façon, la faillite de Magri - parce que ce diagnostic s'impose le concernant, à ce stade de la saison - rend la chose superflue. Il reste que si cette équipe téféciste est sans doute la moins talentueuse de l'ère RedBird, elle n'est pas la moins capable. Parce que l'air de rien ou de pas grand-chose, elle nous sort une première partie de saison tout à fait respectable.
  2. Quelque chose de Cavani, qui avait aussi cette caractéristique.
  3. Vu le match sur grand écran au Flashback café (pour ceusses qui connaissent Toulouse ) mais d'un oeil distrait pour cause de soirée binade rugby. Pas d'analyse qui outrepasserait ce que j'ai pu voir de ce match, donc. Simplement une impression générale. La première période m'a paru d'une pauvreté offensive hélas habituelle. Des raids solitaires de nos attaquants facilement muselés par la défense adverse, de pauvres tentatives de combinaison à deux ou trois avortées faute de la course ou de la passe justes. L'équipe m'a paru soucieuse de se projeter mais de manière plutôt désordonnée, laissant d'ailleurs des espaces à l'adversaire. Quand les Stéphanois ouvrent le score, je me dis que cette vilaine soirée niveau foot va hélas se voir au score final, réveillant d'un coup d'un seul les démons du début de saison. En plus, je n'ai pas trouvé les téfécistes franchement plus inspirés dans le jeu après ce but. Un peu plus volontaires peut-être mais pas plus inspirés. Mais, et c'est évidemment l'excellente nouvelle du soir, nos Toulousains égalisent rapidement et ça change tout. On doit donc mettre en exergue leur foi en eux-mêmes parce qu'arriver à si peu de choses face à l'une des équipes les plus faibles du championnat et gagner à la fin, c'est la marque d'une force réelle. C'est une banalité que de mentionner cette force mentale quand on gagne après avoir été mené mais il y a de ça parce que vraiment, ramener trois point en étant aussi pauvre dans le jeu, c'est une gageure. À moins que mon oeil distrait ne soit en l'occurrence trop sévère avec cette deuxième période décisive. Les Stéphanois doivent être désespérés de ne rien avoir ramené après la partie qu'ils ont fournie mais bon, on sait que pour eux, le maintien sera compliqué et on a justement vu pourquoi. Non, pas vraiment... Désolé .
  4. Ce n'est pas complètement la première fois. Il a manifestement un peu de mal à confirmer, cette saison. Et Barassi (effectivement saignant hier) lui repasse devant.
  5. Je n'ai pas trouvé Donnum pire que ses coéquipiers, bien entendu mais je l'ai souvent trouvé loin du porteur en défense et absolument pas inspiré balle au pied. Difficile de le créditer d'un match satisfaisant mais au vrai, je ne vois pas bien quel Toulousain je ressortirais du match d'hier.
  6. Bon, soyons moins sévères que dans le live. Ce match à Monaco est une déception dans le contenu mais il ne mérite aucun superlatif infamant. Et il se termine d'ailleurs sur un score parfaitement décent. Mais il confirme ce à quoi on a forcément du mal à se résigner, à savoir qu'il y a bien deux championnats, pour nous en tout cas. Fondamentalement, je ne suis pas sûr qu'il y ait matière à s'en plaindre car le championnat, ce n'est pas la coupe : une touche de romantisme, un exploit de ci de là est toujours agréable mais l'important, ça reste de prendre cliniquement les points contre les adversaires dans nos eaux et le compte y est à peu près dans ce domaine. Ce dont souffre ce match à Monaco, c'est de la comparaison avec celui récemment joué à Paris. À Paris, on a été plus près du nul 1-1 que du 0-3. Le score ressort comme sévère et l'équipe a livré une belle version d'elle-même. À Monaco, on n'a jamais été en position de marquer le moindre but, le score est flatteur et l'impuissance montrée par l'équipe est forcément déprimante. Pour autant, le TFC s'est battu avec ses armes, n'a pas lésiné sur les efforts, a même montré un semblant de réaction après l'ouverture du score monégasque. Rien d'infamant, donc. Simplement, la déception de ce qui relève à la fois d'un jour sans, et plus généralement des faiblesses chroniques de cette équipe toulousaine. Comdab, l'adversaire l'explique en partie. Comme Paris, Monaco presse fort pour récupérer le ballon et il est logique que nous ayons été embêtés face à cet adversaire qui, bien que privé de son maître à jouer Zacaria, a livré un match sérieux dans le jeu sans ballon. Comme Paris, Monaco croque face au but, heureusement pour nous. Mais la comparaison s'arrête là, notamment parce que Monaco est bien plus pénible en un contre un que ne peut l'être Paris. Au milieu et en défense, ça cogne fort à la récupération. Et balle au pied, les Minamino et autres Akliouche sont vraiment pénibles d'autant qu'on le sait, l'une des faiblesses défensives majeures de cette équipe toulousaine, c'est son incapacité à arrêter les dribbleurs/puncheurs. Ajoutons que Monaco a parfois des accélérations fulgurantes dans le jeu de passes, comme le montre leur première période. Ce n'était peut-être pas le meilleur Monaco mais par séquences, c'est quand même du haut de gamme, comme son classement en LDC le rappelle incidemment. Il reste qu'en de rares moments, on a aussi relevé une fébrilité qu'explique la crise de résultats des Monégasques. Si l'on avait pu un peu plus souvent sauter leur milieu pour aller titiller leur défense en nombre, peut-être se serait-on créé une occasion. On a pu le voir en quelques situations mais la pertinence offensive du TFC s'arrête à ce stade, tant l'on est maladroit sur le plan offensif. Tellement que c'est à se demander ce que nos joueurs bossent à l'entraînement, dans ce domaine... On est donc largués dans tous les compartiiments du jeu, sur l'ensemble du match. D'abord parce que ce qui avait tactiquement marché à Paris - un bloc bas conçu pour priver les attaquants parisiens d'espace et des contres sur les côtés inhibant les deux pistons adverses - a nettement moins fonctionné à Monaco. Le 343 novellien a évidemment les avantages de ses inconvénients : avec 4 joueurs latéraux, l'idée était de contrarier les montées de Henrique et Vanderson, ce qui a été partiellement fait (on les a relativement peu vus mais quand on les a vus, on les a bien vus). Mais en contrepartie, avec deux milieux et un attaquant axiaux seulement, on manque cruellement de présence offensive et surtout, on a copieusement perdu la bataille du milieu. Face à l'abattage des Monégasques, je nous ai trouvés mitigés dans le duel, y allant trop (quelques fautes grossières) ou pas assez (trop d'attentisme) et donc, subissant le tempo adverse. Ça donne une équipe toulousaine fébrile sur l'ensemble du match, et probablement pas aidée par les vociférations de Novell sur son banc de touche. La première période est franchement compliquée dans le jeu sans ballon et si elle se termine sur un 0-0 flatteur, c'est dans la continuité qu'on concède l'ouverture du score au sortir des vestiaires, de façon quasi inéluctable. Je me demande encore comment Sidibé, Donnum ou l'un de nos deux milieux axiaux peuvent laisser Cresswell défendre tout seul, sur le côté droit, face à Ilenikhena qui a un espace de dix mètres pour prendre notre défenseur anglais de vitesse. Ce qu'il fait, évidemment, en se contentant de pousser le ballon vers la ligne de sortie pour se mettre tranquillement en position de centrer. Du coup, la faute que commet Cresswell pour l'éviter est la seule chose à faire. Et derrière, ça fait but. On peut tout reprocher à Restes sur ce but - clairement, notre gardien était dans le dur hier soir - mais le système novellien ne devrait justement pas permettre qu'un attaquant se retrouve seul à seul face au plus axial de nos trois centraux, sur un côté. C'est un oubli fatal et peu excusable. Si notre 343 ne bloque pas les côtés adverses, il ne sert à rien car par ailleurs, il a trop d'inconvénients. Deux milieux axiaux, c'est trop peu pour se projeter dans la surface adverse et cela explique aussi la faillite de nos offensifs. Offensivement, la tactique novellienne consiste quand même un peu exclusivement à ce que Gboho et Aboukhlal aillent amuser la défense adverse. On va ensuite leur reprocher de ne pas être au mieux mais faut quand même voir ce qu'on leur demande. Il faudrait que nos deux ailiers dribblent gentiment les latéraux adverses aidés d'un ou deux milieux, aient ensuite la passe juste pour pas grand-monde - le seul King suffisant d'autant moins qu'il a rapidement rendu les armes du combat face à Singo - et tout ça en se repliant pour aider les copains dans le jeu défensif. Or, si défendre est une affaire collective, attaquer aussi. Quand le bloc est dans une espèce d'entre-deux, comme en première période, défenseurs comme attaquants toulousains sont trop seuls. Quand il est plus haut, comme en seconde (après le but), on utilise mieux les côtés - ça combine plus - mais sans réel danger dans la surface adverse, quand bien même Donnum ou Suazo y ont pointé le bout du nez. Gboho a bien essayé de dézonner pour compenser ce déficit mais alors, il n'y a personne pour lui donner le ballon. Tout ceci étant dit, je n'exonère ni Gboho, ni Aboukhlal, ni Donnum des ballons parfois dégueulasses qu'ils balancent dans la surface adverse. Hier, le plus sidérant est peut-être là : les passes offensives pour personne, une absence totale de coordination entre les joueurs, comme s'ils jouaient pour la première fois ensemble... Novell dort, boit et mange 343, on l'aura compris. Or hier, face à une équipe bien plus physique que le PSG, ce n'était pas le système adéquat. A fortiori avec un Sierro vaguement à côté de ses crampons et un Donnum que j'ai trouve moins souverain, le rendement de Casseres s'en ressentant aussi inévitablement. Le Zajc que j'ai vu hier plaide plutôt en faveur d'un 352, à mon sens. Mais on le sait, l'adaptabilité de Novell n'est pas son point de fort. Il n'a rien changé à une équipe ayant pris l'eau en première période et ses changements, plus d'hommes que de système, ont été trop tardifs. À l'image de ses joueurs, Novell a donc raté sa partie, hier. Mais bon, ce n'est pas bien grave. Comptablement, ça ne change même rien. Disons que pour la suite de la saison, un peu plus d'harmonie offensive et de flexibilité dans les options tactiques serait bienvenu. Et puis, on peut aussi se réjouir de lire des choses plutôt prometteuses sur le front du mercato hivernal car cette équipe toulousaine a besoin de concurrence, donc de renouvellement (d'autant que certains joueurs auront bientôt besoin de souffler). Next, en somme .
  7. La seule bonne nouvelle de ce match raté à Monaco, c'est sa rentrée. Rien d'extraordinaire, pas de quoi grimper au rideau mais en 15 mn, il a fait montre d'une détermination dont j'ai parfois eu l'impression qu'elle avait valeur d'exemple. Zajc a regardé les Monégasques dans les yeux. Et j'ai l'impression que c'est ce qui nous a manqué. Que le TFC soit au-dessous de Monaco à tous égards, c'est évident. Mais les petites équipes qui enquiquinent les gros, ça existe. Parfois même, elles les battent (Angers face à ce même Monaco, il n'y a pas si longtemps). Il n'est donc pas besoin de talent extraordinaire pour ça. Et "ça", c'est justement ce à quoi cette équipe téféciste ne parvient pas. Jamais. Zajc a peut-être montré pourquoi et, au-delà, ce qu'il suffisait de faire pour que ça change. C'est l'un des très rares enseignements positifs de ce match, sûrement le seul...
  8. Il faudra m'expliquer ce qui a poussé Novell à laisser King sur le terrain. Depuis qu'il s'est fait secouer par le central monégasque, il n'existe carrément plus...
  9. Le but casquette mais un peu plus, un peu moins. Y'avait un moment que je ne nous avais pas vus aussi mauvais même si offensivement, on est à notre niveau (disons qu'on manque cruellement de talent, pour dire le moins).
  10. Tout Babicka en une action...
  11. Et voilà. Logique. Mais comment peut-on laisser Cresswell défendre seul face au jeune Monégasque qui a de l'espace (ce qui donne le coup franc fatal) ? Je veux bien que Monaco soit meilleur mais on donne le bâton pour se faire battre.
  12. C'est juste, hélas (enfin, pas si hélas car être compétitif dans notre championnat est évidemment très bien !). Mais bon, l'espoir fait vivre, attendons la seconde période .
  13. Je suis d'accord avec la conclusion, naturellement. Mais j'attendais mieux d'un TFC en forme, face à une équipe évidemment supérieure mais en crise de résultats. Qu'on n'existe pas offensivement, soit. C'est habituel. Mais subir autant en défense et manquer autant de relances, je trouve que ça ne nous ressemble pas, même si ça presse en face. Disons que les Monégasques mettent vraiment nos limites en exergue. Je nous avais trouvé bien meilleurs à Paris...
  14. Il y avait un moment que je n'avais pas trouvé le TFC décevant mais là, même en tenant compte du calibre de l'adversaire, va falloir revenir du vestiaire dans d'autres dispositions... Manque d'agressivité défensive et surtout, jeu de passes en bois, on est pris partout. MERCI aux Monégasques de nous maintenir dans le match grâce à leur maladresse offensive (leur réputation dans ce domaine n'est pas usurpée) .
  15. Un joueur étrange. Pétri de talent, à l'évidence. Un potentiel de top joueur, capable d'actions de classe. Mais une propension étonnante - car chronique - aux grosses bêtises. C'était pareil chez nous : brillant et parfois fatal pour nos couleurs... Au niveau au-dessus, ça se voit forcément plus. Problème de concentration ? Il doit impérativement résoudre ce sérieux problème pour "passer le fameux palier".
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